ECOLOGIE INDUSTRIELLE LA BIO-IMITATION POUR LA CONSERVATION DE NOTRE PATRIMOINE
ECOLOGIE INDUSTRIELLE LA BIO-IMITATION POUR LA CONSERVATION DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL 4 ème Rencontres du Développement Durable TRANSVERSALITÉ DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES LE MASTER 2 MANAGEMENT ECOLOGIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE LE GINGKO BILOBA ARBRE DE L’ESPOIR LE JOURNAL DE L’INSTITUT DE L’ENVIRONNEMENT ET DES TECHNOLOGIES - N°9 - JUIN 2006 PlanèteIET PlanèteIET Le 7 avril dernier les 4èmes rencontres de l’IET sur le développement durable avaient pour objectif de mettre en évi- dence la transversalité du concept en entreprise. A cette fin, un panel d’en- treprises liées au transport, au déve- loppement – conseil de système d’in- formation et à la production de pro- duits phytosanitaires pour l’agriculture sont venues faire part de leur retour d’expérience pour la mise en place de cette notion au sein, non seulement de leur entreprise mais de leurs réseaux (clients et partenaires). Cette démarche a permis de mettre en évidence que les entreprises intègrent le développement durable bien en amont de leurs activités, en communiquant avec leurs partenaires et leurs clients. Au travers des expériences et au-delà de la sémantique autour du concept, il est clairement ressorti que le dévelop- pement durable accompagne chaque étape du processus de développement de l’entreprise pour optimiser l’efficacité économique de ses produits quel que soit son domaine d’activité. (Leurs déclarations n’engagent que ces entre- prises dans leur communication tant en interne qu’en externe.) Olivier IBORRA Coordinateur pédagogique EXPRESSIONS La crédibilité du développement durable dans l’entreprise passe par une réponse aux impératifs financiers et le dialogue avec les parties prenantes. La concertation permet d’éviter la rupture avec le territoire, de même que l’optimisation de l’emploi en faveur des riverains confère une légitimité économique au développement durable. En interne, pour qu’une démarche de dévelop- pement durable soit transversale, elle doit être portée par la direction générale. Outre la gestion et la communication de crise face aux risques industriels, un club des éco-acteurs a été créé pour anticiper les problèmes liés à l’environnement : gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie. 4 ÈME RENCONTRES HORIZONS ACV ET AGRICULTURE L’analyse du cycle de vie appliqué à la production agricole a démontré que la majorité des impacts est due aux émissions liées à l’énergie résultant de la mécanisation notamment au moment de la cueillette. L’impact des engrais et pesticides est révélé notamment par le protoxyde d’azote (N20), un gaz à effet de serre 310 fois plus puissant que le CO2. Revue Agriculture, Ecosystem and environment. Journaldelenvironnement.net L’OBSERVATOIRE DES PAPILLONS DES JARDINS Le Muséum National d’Histoire Naturelle et Noé Conservation lancent un observatoire national et tout public des papillons des jardins. Il s’agit de compléter l’information sur la biodiversité fournie par les oiseaux (cf. programme STOC) en s’intéressant à un groupe par ailleurs bien étudié mais pour lequel les informations de type suivi manquent en France. Ce projet s’adresse aux botanistes et au grand public. Pour infos : Association Noé Conservation, pcarret@noeconservation.org www.noeconservation.org OGM : LE POSITIONNEMENT DE LA FRAPNA A l’occasion de la transposition dans le droit français de la directive euro- péenne 2001/18 qui encadre les disséminations volontaires des OGM, la FRAPNA rappelle : • le respect du principe de précaution inscrit dans la Charte de l’environnement • le respect du principe pollueur-payeur • le refus du brevetage du vivant • le respect de la biodiversité • le droit des générations futures “Le contrôle de gestion environnemental : une démarche managériale” Patrick CHEMLA, responsable du pôle développement durable d’i-D6. La réponse des systèmes d’information aux enjeux du développement durable est de permettre une meilleure évaluation des indicateurs environnementaux, car on ne gère bien que ce que l’on mesure. Sous la pression règlementaire, commerciale, média- tique, politique, sociale et juridique, la prise en compte des différents indicateurs en réponse à la Convention de Rio qui incite à fonder la planification sur des informations opportunes et fiables, est inéluctable. Les flux d’informations sont croissants et irréversibles. La récupération des données, fiables, exhaustives, cohérentes et la valo- risation des informations sont réalisées en vue de produire un tableau de bord, pour faciliter la prise de décisions. Des outils de reporting et de pilotage permettent de réaliser un contrôle de gestion environne- mental. La difficulté réside dans le fait de sélectionner de bons indicateurs et de revoir notre système de valeurs. TRANSVERSALITÉ DU DÉVELOPPEME “La monétisation de la pollution: un langage compris par les entreprises” Lionel LASSAGNE, directeur délégué au développement durable de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. DU DÉVELOPPEMENT DURABLE GRIPPE AVIAIRE - TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR Les éditions Delachaux et Niestlé publient le livre de Pascal Orabi (Ligue pour la protection des oiseaux - LPO) et François Moutou (Agence fran- çaise de sécurité sanitaire des aliments - AFSSA) qui contribue à une information tout public scientifique, et donne les réponses aux principa- les questions : • Comment distingue-t-on une épizootie d’une épidémie et une panzootie d’une pandémie ? • Quelles sont les contributions respectives des oiseaux sauvages et des oiseaux d’élevage dans la propagation du virus ? • Quel est le rôle des oiseaux sauvages et migrateurs dans la propagation des influenza aviaires H5N1 ? • Pourquoi les élevages constituent-ils les principaux foyers de la grippe aviaire ?... ECOTECHNOLOGIES L’association Ecoresp (pour une économie responsable), vient de publier, un Livre Blanc “des actions possibles pour développer une éco- nomie responsable”. Selon l’Union européenne, le marché mondial des écotechnologies (énergies renouvelables, biochimie, matériaux, recyclage, eau..) peut être estimé à quelques 550 milliards d’euros, soit autant que celui des industries aérospatiales et pharmaceutiques, avec une crois- sance de 5% par an. ecoresp.fr L’ALLIANCE Plus de 300 représentants d’associations écologistes ou citoyennes étaient réunis le 22 mars dernier, pour le lancement de “L’Alliance pour la planète”, un mouvement visant à donner plus de poids à leurs actions et faire vivre concrètement la Charte de l’Environnement. www.lalliance.fr “Le développement durable, un enjeu de société” Gilles DELANOE, responsable du département communication de Bayer Cropsciences Le développement durable est un avantage concurrentiel qui se traduit au sein de l’entreprise par une gestion responsable des produits (optimisation des produits appliqués par l’agriculture d’où réduction des dosages utilisés, récupération des emballages, gestion des fonds de cuves, récupération et destruction des produits obsolètes dans les pays en voie de déve- loppement...) et des activités (Charte de la diversité, Charte de l’emploi-handicap, mécénat, information scolaire, communi- cation interne, lisibilité des process...) Un arbitrage de la production agricole est à envisager dans l’hypothèse où un équilibre dans la répartition de la surface agricole serait à effectuer pour des raisons alimentaires, énergétiques (biocarburants), ou de biomatériaux. Les changements climatiques avec pour conséquences des problèmes d’accli- matation des cultures soulèvent la pro- blématique de zones. “Déterminer un seuil économique de nuisibilité” Benoît CAMBON, responsable environnement de MONSANTO France. Les enjeux de l’agriculture durable sont multiples : changement de mode de consommation alimentaire, de sources d’énergies, économies d’eau, mise en cultures de nouvelles surfaces au détri- ment de la biodiversité ou amélioration de l’efficacité énergétique des pratiques agricoles. Face à la complexité des enjeux, le choix des indicateurs de l’agri- culture durable peut constituer les bases d’un langage commun. Le choix de ces indicateurs à mesurer va influencer les solutions qui seront mises en place. Exemples d’indicateurs économiques : autonomie financière de l’exploitation, viabilité économique, transmissibilité. Indicateurs sociaux : quantité et qualité des aliments, intensité de travail, qualité de vie, emploi, formation, isolement, agro- tourisme. Indicateurs environnementaux : émission de gaz à effet de serre, lutte contre l’érosion… Le seuil économique de nuisibilité pour le déclenchement des traitements phytosa- nitaires est à optimiser. Tous les produits phytosanitaires homologués sont biodé- gradables. Outre une gestion optimale des intrants, un certain nombre de mesu- res sont mises en places pour limiter les impacts sur l’environnement : enherbe- ment et zones tampons pour ralentir le ruissellement et préserver la biodiversité de l’agro-écosystème, semis sous couverts végétaux fournisseur de biomasse (four- rage, légumineuses), utilisation de pneus basse pression pour les véhicules afin de limiter le tassement du sol, cultures piè- ges à nitrates. NT DURABLE DANS LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES LA BIO-IMITATION, POUR LA CONSERVATION DE NOTRE CAPITAL NATUREL Plus ambitieuse que la simple gestion des déchets, l’écologie industrielle propose une approche concrète et novatrice des enjeux environnementaux : elle ambitionne de rap- procher le fonctionnement du système industriel de celui des écosystèmes naturels, pour assurer leur survie mutuelle à long terme. L’objectif général de l’écologie industrielle est de faire évoluer le système industriel dans son ensemble, en utilisant les ressources naturelles de manière beaucoup plus efficace. A l’image des écosystèmes naturels, on s’efforce notamment d’utiliser les rejets des uns comme ressources pour d’autres, ce qui suppose de nouvelles interactions entre les différents agents économiques. L’écologie industrielle tire sa légitimité des avantages économiques qui en découlent pour toutes les parties prenantes (entreprises, collectivités publiques, environnement). Un système économique et industriel qui permet d’optimiser les flux de matière et d’énergie en limitant les impacts sur l’environnement L’ÉCO-RESTRUCTURATION DU SYSTEME INDUSTRIEL ACTUEL ECO-DESIGN ET ECOLOGIE INDUSTRIELLE (Re) mise en cause L’environnement se dégrade chaque jour un peu plus et c’est l’obsolescence uploads/Industriel/ ecologie-industrielle-entreprises-amp-developpement-durable-articles-planete-iet2006.pdf
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- Publié le Jan 03, 2021
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