[Tapez ici] MANAGEMENT STRATEGIQUE : CAS OCP Chapitre 1 : Introduction au manag

[Tapez ici] MANAGEMENT STRATEGIQUE : CAS OCP Chapitre 1 : Introduction au management stratégique Section 1-1 : la stratégie de l’OCP :  Les paradigmes de la stratégie :  Expérience ; OCP : L’expérience réussie du pôle Chimie Par L'Economiste | Edition N° :2149 Le 11/11/2005 | Partager 26 entités à Jorf Lasfar et Safi certifiées. 39.000 collaborateurs formés depuis 1997 La semaine nationale de la qualité qui s’achève aujourd’hui, vendredi 11 novembre, n’a pas été de tout repos pour les experts dans ce domaine de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Plusieurs rencontres et présentations ont, en effet, été organisées dans plusieurs villes du Royaume pour parler et partager l’expérience de l’Office en la matière. L’accompagnement des entreprises marocaines dans leurs projets de certification est pour l’OCP une action citoyenne vitale «si l’on veut tirer vers le haut l’ensemble du tissu économique », indique le management. La démarche qualité opérée par l’Office en fait aussi une entreprise modèle et leader dans le domaine. Sur les 118 certifications SNIMA (service de normalisation industrielle) existantes à l’échelon national, l’OCP en détient 30 et 10 autres sont en cours de réalisation. Et c’est le pôle Chimie qui remporte la palme avec 26 certifications. Un pôle qui a mis en place, depuis 2000 avec la certification de Emaphos, des systèmes de management de la qualité dans toutes les entités du site de production à Jorf Lasfar et à Safi. Aujourd’hui, toutes sont conformes à la norme Iso 9001 version 2000. La plate-forme de Jorf Lasfar est aussi certifiée Iso 14001 en matière d’environnement. De même, les laboratoires d’analyses des deux sites sont accrédités de la norme Iso 17025. « Il y a eu beaucoup d’efforts et d’engagements de la part du groupe au niveau du pôle Chimie. Cette certification-pilote a constitué une base de travail pour généraliser et capitaliser les expériences vécues à toutes les entités du pôle et de l’Office », indique Ahmed Abou El Anouar, chef du département audit et amélioration processus.  Planification OCP : Les détails de la stratégie 2008-2020 Par L'Economiste | Edition N° :2829 Le 28/07/2008 | Partager . Baptisée Leadership 2009, son cheval de bataille est un hub. Un port et un pipeline pour séduire les investisseurs. Des usines « Plug and Play » à Jorf Lasfar « Piloter le changement » ! Voilà la devise choisie par l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour sa nouvelle stratégie industrielle et commerciale 2008-2020. Baptisée « Leadership 2009 », son articulation se base sur cinq axes : production, gisements, logistique, développement durable et recherche-développement. Elle s’insère dans un planning lancé dès 2006. Ses points cardinaux sont la mutation statutaire de l’Office en SA, la restructuration financière et l’ouverture du capital, en cours de finalisation, aux institutionnels nationaux... « Leadership 2009 est actuellement en cours de déploiement et devrait s’achever à la fin de l’année prochaine », assure Mostafa Terrab, DG de l’OCP. L’idée est d’anticiper sur l’avenir. Car la physionomie du marché mondial d’engrais de phosphates (DAP et MAP) va relativement changer. L’International Fertilizer Association (IFA) table d’ici trois ans sur une production en hausse de 4 millions de tonnes de DAP. Saoudiens, Tunisiens, Algériens, Jordaniens, Péruviens... vont se lancer sans pitié dans une course à la production. Le projet le plus proche est une usine d’acide phosphorique à Skhira en Tunisie. Son démarrage est prévu pour fin 2009. Avec son complexe Al Jalamid, annoncé pour début 2011, l’Arabie Saoudite mise gros : un investissement de 5,6 milliards de dollars pour une production annuelle de DAP qui flirte avec les 3 millions de tonnes. Ce qui représente plus que le double des capacités des exportations marocaines en engrais d’ammonium de phosphates. Les Américains, cependant, font marche arrière. Ils réduiront d’un million de tonnes de P205 leur capacité de production d’ici 2011. Les stratèges de l’OCP ripostent par les usines « Plug and Play » à Jorf Lasfar.  Vision stratégique Sans vision claire on ne peut accompagner vite et bien les changements de notre environnement, les anticiper, en saisir les opportunités. L’analyse de l’environnement, nos atouts compétitifs, nos objectifs et nos moyens sont étroitement intégrés dans un vouloir collectif. Ils participent d’une vision qui est un repère stable. Qui donne son sens à notre action et guide nos décisions. Tout change sauf la vision. Nos résultats de 2011, parmi les meilleurs de notre histoire, confortent nos choix. Qu’on en juge : notre chiffre d’affaires augmentait de 46 % tandis que notre résultat net s’envolait de 84 % ! GÉRER VITE ET BIEN LE CHANGEMENT par Mostafa Terrab, Président directeur général d’OCP  Positionnement En une dizaine d’années, l’OCP est passé d’une entreprise étatique moribonde à un faiseur de marchés capable de dissuader les concurrents d’investir dans des projets phosphatiers. Comment cette transformation a-t-elle été menée ? Eléments de réponse avec Mustapha Terrab, PDG de l’OCP, qui tenait récemment une conférence devant les élèves de l’ISCAE. Si aujourd’hui l’OCP est considéré comme un leader mondial, et s’il est aujourd’hui capable de lever des fonds sur les marchés internationaux sans sourciller, cela n’a pas été toujours le cas. Lorsque Mustapha Terrab, PDG de l’OCP, hérite en 2006 de l’Office, il trouve une situation pour le moins compliquée : une entreprise étatique peu agile, gangrénée par la bureaucratie, endettée, avec des capitaux propres négatifs. 10 ans plus tard, l’OCP devient une SA (avec l’entrée au capital de la Banque Centrale Populaire), agile, avec un bilan assaini (la gestion de la Caisse de retraite interne a été externalisée) et dotée d’un programme d’investissement colossal de près de 20 milliards de dollars sur la période 2008-2025, dont près de 7 milliards de dollars ont été investis jusqu’à aujourd’hui. Durant sa présentation, le dirigeant de l’OCP a expliqué comment cette mutation a été menée. Il faut d’abord garder à l’esprit que l’Office chérifien, en étant assis sur les premières réserves phosphatières du monde, bénéficie d’une position stratégique en matière de sécurité alimentaire dans le monde. La démographie mondiale augmente constamment (+53% entre 2000 et 2050), le nombre de bouches à nourrir aussi. La stratégie de l’OCP vise donc à capter cette demande grandissante en phosphates et produits dérivés. « Nous souhaitons capter plus de la moitié de la demande mondiale », souligne Terrab. Comment ? en investissant massivement dans la modernisation de ses actifs industriels et dans l’augmentation de ses capacités de production. 4 nouvelles mines, 4 nouvelles unités de production d’engrais et des unités de granulation doivent permettre à l’Office de doubler sa production de minerais bruts, et tripler celle des engrais. Celle-ci devrait atteindre 12 millions de tonnes en 2017, ce qui fera du groupe le leader mondial sur ce marché. Quant à la production de phosphates, elle devrait atteindre 50 millions de tonnes en 2020.  Ressources et développement ; La R&D à OCP est forte de quelque 170 chercheurs dotés d’un budget d’environ 400 millions de dirhams. Elle couvre toute la chaîne de valeur d’OCP, de la géologie aux produits finis. Soigneusement planifiée, elle se déploie sur trois axes. Le premier, opérationnel, est étroitement lié à la production et aux processus industriels. Le deuxième, dit de différenciation, concerne les produits dont elle cherche à améliorer le nombre et la qualité. Le troisième, dit de rupture, œuvre à mettre au point de nouveaux produits, des produits de niche et de technologies innovantes avec un souci permanent d’écoconception. Section2 : plan stratégique  Types de stratégie de l’ocp : OCP : comment l'année 2018 a conforté la stratégie du groupe La stratégie d’OCP vise à gagner davantage de parts de marché tout en améliorant sa rentabilité. Les résultats de l’année 2018 sont encourageants. Les investissements se poursuivront dans l’augmentation de la capacité et l’optimisation des coûts. Le groupe parie fortement sur l’avenir. Il y a un an, des questions se posaient sur la pertinence de la stratégie d’OCP, coûteuse en termes d’investissements, dans un contexte de baisse des cours et de la rentabilité, et alors que des voix appelaient à une meilleure contribution de cette entreprise publique dans le budget tendu de l’Etat .Le management du groupe phosphatier était et reste convaincu que sa stratégie sera payante, pariant sur l’augmentation de la demande mondiale, le redressement des cours et l’optimisation de ses coûts opérationnels. Les premiers indicateurs d’activité et de rentabilité de l’année 2018, publiés le lendemain du conseil d’administration tenu mardi 19 mars, sont encourageants. Les résultats détaillés seront rendus publics lundi 25 mars. Capacité de production, agilité commerciale et optimisation des coûts Le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 15% grâce à un double effet prix et volume. L’excédent brut d’exploitation a bondi de 34%, ramenant la marge d’Ebitda à son niveau de 2016 (plus de 30%) après la baisse de 2017 causée par la baisse des cours. Le résultat net a, lui, augmenté de 19%, à 5,4 milliards de DH, tenant compte du coût des couvertures de change contractées par OCP. Pour rappel, le groupe commercialise trois produits : la roche de phosphate brute, l’acide phosphorique (demi-produit) et les uploads/Industriel/ rapport-ocp.pdf

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