Le secteur visé : Les métiers mondiaux continuent de booster l’emploi dans l’in
Le secteur visé : Les métiers mondiaux continuent de booster l’emploi dans l’industrie. De nouveaux écosystèmes et au moins une cinquantaine d’ouvertures et d’extensions d’usines sont annoncés. «Les objectifs de 2020 seront atteints cette année, soit un an avant l’échéance fixée par le Plan d’accélération industrielle», s’engage Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique. L’objectif des 500.000 emplois ciblés entre 2014 et 2020 pourrait être dépassé, sachant que les réalisations à fin 2018 se sont élevées à 405.496 postes, soit 81%. Ces projections font l’objet de contestations y compris des organismes et des sphères publics. Au cœur de la controverse, la méthodologie de calcul. Au moins une cinquantaine d’usines devraient démarrer leurs activités cette année essentiellement dans l’automobile : 26 sites à Tanger et 22 autres à Kénitra. Il s’agit d’équipementiers qui s’installent ou qui augmentent leur capacité de production pour répondre à la demande des groupes Renault et PSA ainsi qu’aux commandes issues d’autres constructeurs (Ford, Wolkswagen…). L’aéronautique n’est pas en reste. Plus d’une dizaine d’usines ouvriront bientôt à Midparc, à Nouaceur. Ces nouveaux entrants s’ajoutent aux 140 entreprises déjà opérationnelles qui sont des fournisseurs de Bombardier, Airbus et de Boeing. L’effet lièvre du tout premier a été maximal. Reste que la pérennité du développement passera inévitablement par une forte industrialisation et la transformation des ressources naturelles. Le gouvernement mise également sur l’aménagement de deux nouveaux écosystèmes, à savoir ceux de l’intelligence artificielle et de l’électronique. S’y ajoutent les «anciennes» industries qui reprennent du poil de la bête dont l’agroalimentaire et le textile. Une agropole sera créée à Settat et une zone industrielle dédiée au cuir a été lancée à Ahl Laghlam. La revitalisation de trois zones d’activités économiques casablancaises est à l’étude par le Conseil de la région Casablanca-Settat: Sidi Bernoussi (600 ha), Sidi Moumen (126 ha plus 67 ha de la partie Ahl Laghlam) et Beaulieu. Aussi, l’arrivée de nouveaux investisseurs et l’émergence de nouveaux métiers créent une demande croissante en ressources spécialisées qualifiées. Elles requièrent une adéquation entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi. «Le secteur industriel en tant que levier de création d’emplois et d’insertion professionnelle des jeunes se trouve aujourd’hui fortement appuyé par la réforme en profondeur de la formation professionnelle», relève le ministre de l’Industrie. Une réforme, applaudie par les opérateurs, qui restructure l’offre de formation en dotant les 12 régions de cités des métiers et des compétences. Un découpage régional a été retenu. Seulement 8 régions abriteront des centres dédiés à l’industrie en dehors de celles de Béni- Mellal-Khénifra, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia Al Hamra et Dakhla-Oued Eddahab. Les pôles métiers et compétence de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Souss-Massa engloberont une composante industrie navale. Quant à l’industrie propre, elle sera déployée au niveau de Rabat-Kénitra-Salé et Drâa- Tafilalet. La modernisation des méthodes pédagogiques et l'adoption de nouveaux standards de qualité seront également prises en considération. Un dispositif qui englobe la généralisation de l’approche par compétences, l’intégration des soft skills et l’entrepreneuriat, le renforcement des formations en milieu professionnel (alternance et apprentissage) ainsi que des langues étrangères. Pour sa part, Hanan Hanzaz, représentante de l’Onudi au Maroc, a insisté sur l’importance de la mise en place d’une rémunération pour les stagiaires et l’implication du privé pour garantir la réussite de la formation professionnelle. L’industrie automobile représente aujourd’hui un secteur à forte valeur ajoutée. Nombreux sont les acteurs qui interagissent au sein de cette industrie : concepteurs, assembleurs, fournisseurs de pièces, équipementiers, transporteurs, commerciaux… « L'industrie automobile concerne aussi bien les équipementiers spécialisés que les constructeurs de voitures particulières, de véhicules de loisir, ou de véhicules utilitaires et les carrossiers. Cette activité intègre donc la filière complète, y compris moteurs et organes mécaniques en amont, dès lors qu'ils sont principalement destinés à des véhicules automobiles. » (Définition publiée par l’INSEE) Dans le secteur automobile, la logistique tient une place prépondérante à tous les niveaux. Des étapes de conception, en passant par la production jusqu’à la distribution. Le secteur est caractérisé par un contexte concurrentiel très fort et des disparités de croissance importantes (faible en Occident mais très forte en Asie). Le secteur est en outre totalement mondialisé. Le Maroc se positionne d'ores et déjà comme un "hub mondial" de l'industrie automobile, grâce à son offre attrayante pour les investisseurs étrangers qui comporte des avantages majeurs, dont la stabilité, la sécurité et la compétitivité pour l'emplacement de la production et la logistique pour l'export, à côté de l'existence d'une main d'œuvre hautement qualifiée. Ce secteur industriel stratégique, qui a su réaliser des résultats qualitatifs en un temps record, en se positionnant en premier secteur exportateur du royaume devant l'agro-industrie et les phosphates, s'attache au pari de pouvoir maintenir cette performance et de réaliser des résultats encore plus prometteurs. Nouvel objectif : 1 million de véhicules par an Et avec le nouveau projet du Groupe Renault au Maroc, l'industrie automobile enregistre une grande performance consistant à développer une plateforme mondiale d'approvisionnement, susceptible de conférer au pays une position de choix sur l'échiquier mondial et de réaffirmer son attractivité et sa capacité de drainer davantage d'investissements dans divers secteurs primordiaux. Véritable moteur économique au Maroc, l’usine Renault-Nissan de Tanger, qui présente aujourd’hui une capacité de production de 340.000 véhicules, soutient le développement de la marque Dacia en exportant la majorité de sa production. Une Dacia sur 2 est produite au Maroc au sein des usines de Tanger et de la Somaca à Casablanca. Les motivations : 1. Le salaire : Selon une enquête réalisée par l’ANAPEC, le marché national de l’emploi échappe aux fouets de la crise économique, du moins pour la période 2014-2015 durant laquelle plus de 103 000 postes d’emploi ont été créés. La grande majorité des besoins est absorbée par les secteurs des nouvelles technologies, de l’offshoring, et des métiers de l’automobile et de l’aéronautique. Le salaire moyen mensuel d’un responsable logistique débutant est de 7.500 à 8.500 Dirhams. 2. Conditions de travail : Le métier de responsable logistique s’exerce en relation avec les services de production, d’approvisionnement, les services commerciaux de l’entreprise et les transporteurs. Le rythme de travail exige une disponibilité adaptée aux impératifs de l’entreprise. L’utilisation des outils informatiques est devenue courante et indispensable. Une grande mobilité intersectorielle est observée dans ce métier (transport, agroalimentaire,…). Tout cela répond parfaitement à mes attentes. 3. Compétences : Le responsable logistique doit savoir coordonner l’activité de différentes fonctions (achat, ordonnancement,…) au sein de l’entreprise ou y participer. Il doit pouvoir déterminer les besoins en stockage en fonction de la production et des services commerciaux. Il doit organiser et superviser le traitement des commandes et veiller au respect des coûts et des délais. Il doit savoir anticiper les situations imprévues et prendre des décisions rapides, gérer les interfaces entre les partenaires internes et externes à l’entreprise. 4. Géographie : Pour la géographie je préfère les villes en bord de mer c’est le cas de toutes les villes ayant un bon profil d’industrie automobile notamment Casablanca ; Kenitra et Tanger. Cette dernière ; par exemple ; qui m’attire beaucoup avec son climat de type subhumide : doux et humide. Et ses gens sympathie et très gentil et son niveau de vie assez moyenne. Le petit problème qui se pose est celui du transport et de la location pour une jeune fille. uploads/Industriel/ tec.pdf
Documents similaires










-
39
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 18, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1025MB