The E-Myth Michael E. Gerber Bonjour, je m’appelle Sébastien, et je me suis lan

The E-Myth Michael E. Gerber Bonjour, je m’appelle Sébastien, et je me suis lancé un défi un peu bizarre : lire un livre chaque jour pour améliorer ma vie. Et chaque semaine, je partage mes résumés avec vous :  Cliquez-ci pour recevoir mes prochains résumés GRATUITEMENT par email Bonne lecture ! N’avez-vous jamais réalisé que la vaste majorité des petits business s’arrêtent avant même d’avoir connu le succès ? Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certains business passent l’étape charnière des 5 ans fatidiques et qu’ensuite cela roule pour eux ? Dans ce livre vous allez découvrir une sorte de guide à suivre pour faire que votre petite entreprise soit un succès et pas une mauvaise statistique de plus. Un entrepreneur héroïque avec une idée géniale et des techniques pour réussir rapidement, c’est ça le E-myth. Savez-vous qu’un million de petits business sont lancés aux États-Unis chaque année, mais que 40 % échouent la première année et 80 % dans les cinq premières années ? Ça fait 800 000 faillites, et la plupart d’entre elles sont dues au E-Myth. Le E-Myth, ou pour être plus précis, le mythe entrepreneurial est un malentendu fondamental dans le business. C’est cette notion de dire qu’une bonne idée et quelques connaissances techniques sont suffisantes pour bâtir une entreprise. Non-sens ! Les gens commencent souvent leur propre business simplement parce qu’ils excellent dans leur domaine. Alors un jour ils réalisent qu’ils ne veulent plus donner ces compétences à quelqu’un d’autre qui gagne de l’argent sur leur dos. Ils veulent travailler pour eux avec une idée bien précise de leur business. Prenons un exemple : vous travaillez dans un café. Vous excellez dans l’art de moudre le café. Vous êtes un chef du Cappuccino et du Latte. Alors soudainement, vous vous dites que vous pourriez ouvrir votre propre café. Et c’est pour cela qu’un million de petits business voient le jour chaque année. Mais si vous commencez ce business sur la simple base que vous avez des idées et les compétences techniques, il y a de fortes chances que vous commenciez du mauvais pied. Votre business va probablement péricliter… et vite. Vous avez fait l’hypothèse fatale de croire qu’avoir des compétences techniques voulait dire savoir conduire une entreprise. En fait, le travail des compétences et le travail que demande la conduite d’un business sont deux choses très différentes. Revenons à notre exemple de votre projet de café. Une fois que vous avez ouvert votre établissement, vous réalisez que faire les meilleurs cafés du monde, ce n’est pas suffisant. Il faut savoir recruter le personnel, organiser les emplois du temps, les tâches à faire et s’occuper du développement du business. Et ce n’est plus tout à fait une simple sinécure technique. C’est pourquoi autant de petits business font faillite rapidement ! Le plus souvent les petits business ne passent pas l’adolescence. N’avez-vous jamais pensé que les différents stades par où va passer l’entreprise ressemblent à ceux des êtres humains ? Un business souvent commence “enfant”, puis “adolescent” pour arriver au stade de la maturité. Comme nous ! La seule différence, c’est que beaucoup de business ne survivent pas à l’adolescence. Au premier stade, l’enfance, l’entrepreneur et le business ne font qu’un. L’enfance c’est romantique. L’entrepreneur effectue toutes les tâches. Reprenons notre exemple du début. Dans votre café, vous savez moudre les grains, préparer ses cafés avec la machine à expresso, faire le service. Très bien ! Mais si le succès arrive, cela veut dire plus de clients, donc plus de travail. Il arrive un moment où ce n’est plus gérable. Dans notre exemple du café : les clients ont afflué, vous êtes débordé, vous ne prenez même plus le temps de nettoyer chaque jour, et les clients le remarquent rapidement. Submergé sous les tâches, vous décidez de devenir le boss que vous avez toujours rêvé d’être. Vous recrutez quelqu’un pour vous seconder. Votre business entre alors dans son stade adolescent. L’adolescence commence toujours bien, et en tant qu’entrepreneur, vous n’avez plus à tout faire vous-même. Mais là se compliquent les choses. Les entrepreneurs de business adolescent se mettent souvent à aimer cette liberté qui leur est offerte. Il dirige par fuite en avant plutôt que par délégation. Ils laissent les autres faire les tâches à leur place en pensant qu’elles sont faites, plutôt que de s’assurer qu’elles soient faites parfaitement. Revenons à notre café : les clients commencent à se plaindre des cafés faits par l’employé, mal faits, pas bons. C’est durant ce stade adolescent que l’entrepreneur du business doit impérativement quitter sa zone de confort, un temps où il contrôlait tout. Le business risque de péricliter avant de pouvoir encore grossir si l’entrepreneur n’a pas les capacités à exercer un contrôle de la qualité du travail et des services. Dans notre exemple du café : que pouvez-vous faire comme entrepreneur ? Redevenir petit en licenciant l’employé et retourner au fourneau, la zone de confort où vous contrôliez tout. Ou alors aller à votre perte et laisser le business grossir, accélérer jusqu’à ce qu’il soit hors de contrôle, recrutant encore plus d’employés et en acceptant inévitablement que la qualité décline. À moins, et c’est ce que nous allons voir, que vous acceptiez dès le début que le business puisse grossir en le planifiant depuis le premier jour. Pour nourrir votre business après le stade adolescent, vous devez avoir un plan depuis le début. Même si vous êtes prêt à sortir de votre zone de confort et à renoncer à certains contrôles pour faire grossir votre business, par où allez-vous commencer ? Et bien au tout début, avant même que vous ayez ouvert votre business. Ceci parce que les business qui passent l’adolescence et atteignent la maturité sont fondés avec une vision plus large que la majorité et qu’ils ont déjà planifié leur expansion en fonction de cette vision. Les business à succès considèrent le futur développement sans la nécessité de la présence de l’entrepreneur. À partir de là, le business peut se développer et l’entrepreneur, manager à distance. Pour lancer un business qui arrive à maturité, vous devez avoir des perspectives sur le long terme. C'est à dire planifier depuis le tout début comment le business sera, deviendra, en fonction de ces perspectives. Plutôt que de vous demander : “Quelles tâches sont nécessaires pour ce business ?”, demandez-vous “Comment le business fonctionne dans son ensemble ?” Si nous reprenons l’exemple du café : vous connaissez parfaitement les techniques que requiert le métier, mais savez-vous ce qui va le distinguer de la concurrence ? Savez-vous comment attirer les clients ? Savez-vous ce que votre clientèle recherche et ce qu’elle attend de vous ? Toutes ces questions demandent une vraie perspective entrepreneuriale. Et pour mettre cette perspective en route, vous devez avoir un modèle entrepreneurial. Le modèle entrepreneurial est un plan qui définit les besoins des clients. Ce qui veut dire qu’il inclut les opportunités de votre marché, une idée claire du client idéal et surtout il montre comment votre produit doit être livré. Si nous revenons à notre cas du café : le mieux pour sauver le business, c’est que vous fermiez quelques jours, le temps de préparer un plan entrepreneurial et le modèle entrepreneurial. Là vous découvrirez que votre cible est des étudiants écoresponsables. Alors pour les satisfaire, il faudra peut-être leur proposer du café bio et du lait provenant de circuits courts. “Le problème ce n’est pas votre business. Cela n’a jamais été. Le problème c’est vous !” Chacun a sa vision personnelle du business. Pensez-vous que vous êtes une personnalité toute simple ? Alors, votre business risque d’être laborieux. La vérité c’est que nous sommes faits de multiples personnalités qui luttent les unes contre les autres. Nous sommes tous un peu entrepreneurs, un peu managers, un peu techniciens. À un moment nous sommes l’entrepreneur qui vient de créer un nouveau produit et l’instant d’après, nous sommes le technicien frustré avec ce nouveau produit qui ne lui apporte que des soucis. De toutes nos personnalités, l’entrepreneur est l’innovateur qui observe le monde pour y déceler les opportunités. C’est un rêveur, un visionnaire qui peut être frustré quand les choses ne vont pas assez vite. Mais sans l’entrepreneur, il n’y a pas d’innovation. Le manager en nous est plutôt le pragmatique qui a une impérieuse envie de donner les ordres. Plus que les opportunités, il voit les problèmes à régler. Alors que l’entrepreneur crée et innove, le manager organise et arrange. Sans manager, le business ne fonctionne pas. Enfin, il y a le technicien en vous, celui qui est dans l’action plus que dans la pensée. Il aime contrôler le déroulement des opérations et que les choses fonctionnent parfaitement. Il a toujours besoin de changement, aussi est-il enchanté lorsque l’entrepreneur et le manager apportent plus de travail. Sans technicien, rien dans le business ne pourrait fonctionner. Bien que ces trois personnalités en nous semblent en total désaccord, nous devons canaliser leurs compétences pour conduire au succès un business. C’est pourquoi la moyenne des patrons de petits uploads/Industriel/ the-e-myth.pdf

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