L A HOUILLE B L A N C H E 101 — ques il y aurait actuellement en exploitai ion

L A HOUILLE B L A N C H E 101 — ques il y aurait actuellement en exploitai ion ou en cons- Iruclion les fours suivants : Colby ITjorth Frick Schneider Gin Wallin \ soil. au lotal 7 jonrs à indnelion. Avec les 17 fours Kjellin et Rôchling-Rodenhauscr cela fait en tout 2/1 aciéries électriques avec fours à induction. 0 6068 150175216 520 440 7S0KWparfbur U T I L I S A T I O N de L'énergie D A N S L E F O U R K J E L L I N F i g . -18 L'auteur espère par les précédents exposés avoir donné un aperçu sur une question offrant le plus grand intérêt pour l'électrolechnicien et avoir apporté la prouve que la prépa- ration de l'acier dans le four à induction, ne révolutionnera pas sans doute l'industrie sidérurgique, mais améliorera tant au point "de vue économique qu'au point de vue technique les conditions de production de l'acier en géné- ral et permettra d'étendre notablement les limites d'emploi des aciers spéciaux. W . ENGEUIATUIT. A V A N T A G E S E T I N C O N V É N I E N T S DES DIVERS SYSTÈMES DE TRANSFORMATION d e courant alternatif à haute tension en courant contin i (SUITE) CHAPITRE IV ENTRETIEN Au point de vue des frais d'entretien nécessités par les wgancs collecteurs du courant., la commutatrice doit être logiquement la machine la plus coûteuse ('•), puisqu'elle comporte, en plus des autres groupes, des bagues et des frot- teurs pour la captation du courant alternatif. La dépense C) En admettant, bien entendu, que la commutation soit également >oime pour toutes les machines, ce qui est généralement' le cas. relative à ces divers organes est souvent aussi élevée que celle qui correspond au côté continu ; elle peut même lui être supérieure, particulièrement dans le cas de balais métalli- ques quand il s'agit de bagues insuffisamment dimension- nées ou défectueusement établies. D'autre part, l'entretien mécanique de la commutatrice est évidemment moins onéreux que celui des groupes moteur-générateurs, de sorte qu'il s'établit entre les différen- ces que présentent ces deux natures de dépenses dans les deux systèmes, une certaine compensation. C'est pourquoi la plupart des sociétés exploitantes utilisant à la fois les deux catégories de machines, ont émis l'avis qu'il n'existe pas, pratiquement, entre elles, de différence bien sensible, au point de vue des frais que nécessite leur entretien normal. 200 ISO I O O O Fiff t«. | f.~ C ' :r s ' * S 0 u> -X or 0. -7T u r 0 ta 16»a À titre de sfmplc indication, nous a\ons porté clans le dia- gramme ci-contre (fig. 18) après les avoir ramenées à une même durée,de service de 5.000 heures, les consommations annuelles de matières (balais, huile et divers), que nous ont données dans leur réponse diverses sociétés. Ces valeurs, un peu disparates, sont, visiblement en trop petit nombre pour pouvoir servir de base à une comparaison systémati- que ; elles suffisent cependant à nous montrer que les dépen- ses-considérées sont, généialcment d'un ordre assez acces- soire, puisqu'elles ne dépassent pas le plus souvent fr. 0.0001 par kilowatt-heure. En ce qui concerne les frais de renouvellement, les indica- tions que nous avons reçues sont insuffisantes pour nous permettre de 'marquer une distinction entre les différents systèmes. Ceux-ci sont vraisemblablement, à cet égard, sen- siblement équivalents. Les induits doivent être ordinaire- ment rebobinés au bout de quinze ans environ el. les collec- teurs remplacés au bout de quinze à vingt ans. Quant aux bagues des commulalriccs, lorsqu'elles sont bien établies et qu'elles comportent des balais bien appropriés, elles peuvent atteindre aisément So.000 heures de service (dans les instal- lations sur lesquelles nous avons été renseignés, cette durée a varié entre quatre et douze ans). Enfin, on peut observer qu'en raison de la constitution plus simple dé la commutatrice, une même avarie est plus facile à réparer pour celle-ci que pour les' autres groupes (le convertisseur en cascade étant à cet égard le moins com- mode). De plus, la commutatrice est incontestablement la machine dont toutes les parties sont le plus directement et le plus aisément accessibles et par suite, celle qui se prête le mieux à un nettoyage à la fois rapide et complet de ses enroulements. Article published by SHF and available at http://www.shf-lhb.org or http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1920022 - 102 LA HOUILLE BLANCHE CHAPITRE V DÉMARRAGE ET COUPLAGE La-rapidilé et la sûreté des manœuvres nécessaires pour la mise en charge d'un groupe à partir de l'arrêt, constituent des facteurs d'autant plus importants de la régularité du service d'une sous-station qu'il y a plus d'intérêt à réduire au strict minimum la durée de toute interruption éventuelle. Le groupe molcur-asynchronc-dynamo est, évidemment, de toutes les machines, celle qui réalise le plus simplement et le plus commodément ces desiderata. Démarrant, en effet, directement sur le réseau, grâce à l'insertion dans le circuit du rotor d'un simple rhéostat, il peut toujours être mis en service au bout d'un même temps, absolument indépendant des fluctuations qui peuvent affecter la fréquence du courant alternatif ou la charge du côté continu. Ce temps varie d'or- dinaire entre 45"'et ?' pour des puissances de 100 à 1.000 kw. et pour un courant de démarrage généralement compris entre 4o % et 70 du courant de pleine charge. Le convertisseur en cascade offre l'avantage de pouvoir être démarré comme le groupe précédent, en conduisant au moyen de bagues collectrices, trois phases du rotor asyn- chrone vers une résistance. La manœuvre, cependant, pré- sente certaines difficultés. Malgré les réglages que l'on peuL effectuer sur le rhéostat d'excitation et la résistance de dé- marrage, la machine en général ne tend pas d'elle-même à se synchroniser ; elle oscille autour de la vitesse synchrone et il faut nécessairement tâtonner quelque peu avant de pou- voir saisir le moment propice pour la fermeture du court- circuiteur, ce qui exige de la part du personnel une certaine habileté. Un ^dispositif récemment breveté (*) a permis de lever complètement ces difficultés pour les couver tisseurs compor- tant, un même nombre de pôles du côté alternatif cl du coté continu. Ce dispositif, basé sur la propriété bien connue que pos- sèdent les machines à stator polyphasé et à rotor monophasé, d'avoir une seconde vitesse synchrone stable égale à la demi- vitesse de rotation du champ primaire, consiste à court- circuiter progressivement deux phases du rotor, au moyen d'une résistance entre deuv. bagues, ce qui a pour effet de provoquer la formation de courants wallés tendant à rame- ner la machine au synchronisme parfait lorsqu'elle s'en écarte légèrement. Grâce à ce procédé, le convertisseur en cascade peut être démarré, pratiquement ('), aussi rapidement et aussi facile- ment qu'un groupe moteur asynchrone-dynamo. C'est ainsi que nous avons pu voir mettre en service par/ce moyen, dans une sous-station des Tramways Bruxellois, un conver- tisseur de 800 kw. en moins de i ' - | à partir de l'arrêt. Le groupe moteur synchrone-dynamo est cle tous les systè- me-;, au point de vue qui nous occupe, le moins avantageux. Si la sous-slaLion ne comporte pas de batterie, il exige, pour être démarré, soit un moteur de lancement calé en bout d'arbre, soit un petit groupe auxiliaire destiné à produire (') Brevet belge u° 243.527 des Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi. ( 2) Les manœuvres à effectuer sont les 'suivantes . On fixe le rhéostat d'excitation à la position qui correspond approxima- tivement à la production de la tension normale, à la vitesse du synchro- nisme, et on intercale entie les bagues une résistance telle que la machine absorbe juste le courant nécessaire au démarrage, soit de 30 à 40 a/ du courant normal On enclanche alors l'interrupteur principal et, dès que le groupe s'est mis en mouvement, on intercale_entre deux bagues la résis- tance monophasée dont on diminue ensuite progressivement la valeur ; avant qu'elle ne soit court-circuitée, le synchronisme parfait s'est établi de lui-mêm».. le courant continu nécessaire à la mise en marche de la pre- mière machine. Dans les deux cas, le groupe ne peut être connecté au réseau qu'après réglage du synchronisme. Or, ce dernier est parfois délicat à réaliser. Par exemple, quand le démarrage se fait par le courant pris aux barres du tableau, si les géné- ratrices subissent des variations rapides cle. vitesse, celles-ci se répercutent sur la fréquence du réseau et il peut devenir laborieux d'adapter la vitesse du moteur à cette fréquence instable ('). Le même inconvénient peut encore se manifes- ter, malgré une stabilité parfaite de la fréquence du réseau, lorsque, sous l'effet de brusques changements de charge, la tension continue subit d'importantes variations (qu'il s'agisse de dynamos fortement hypercompoundées ou de dynamos shunt à forte réaction) ; les variations continuelles delà ten- sion d'alimentation faisant alors obstacle à l'ajustage précis de la vitesse ( 2). En pareil cas, malgré l'emploi d'appareils spéciaux (fré- quence-mètre ou synchronoscope, capables de donner très nettement le moment exact du synchronisme), le cou- uploads/Industriel/lhb-1920022.pdf

  • 23
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager