Table des matières INTRODUCTION................................................

Table des matières INTRODUCTION...................................................................................................................2 I- LES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT........................................................................2 1- L’ouverture sur l’extérieur et une coopération internationale et régionale...............2 2- Les plans quinquennaux...............................................................................................2 3- Le PAS (Programme d’Ajustement Structurel).............................................................2 II- IMPACTS DES PROGRAMMES DE DEVELOPEMENT EN COTE D’IVOIRE.........................3 1- Au plan économique....................................................................................................3 2- Au plan social...............................................................................................................3 3- Au plan éducatif...........................................................................................................4 4- Les impacts des PAS.....................................................................................................4 CONCLUSION.......................................................................................................................4 1 INTRODUCTION Dès les premières années de l’indépendance de la côte d’ivoire, les autorités politiques ont marqué un intérêt particulier pour le développement. Cette ambition de développement s’inscrit dans un contexte d’état postcolonial voulant prendre en main les reines de son épanouissement culturel, économique, politique, social etc.… Dans cet élan, les dirigeants vont mener des actions en usant d’un certain nombre de systèmes qui seront qualifiés de programmes de développement intégrés. Ces programmes dans leur application conduiront la Côte d’ivoire à ce qui sera qualifié de ‘’miracle économique’’. Il est important de notifier que ces programmes dans leur mise en place partent de 1960 à nos jours ; d’où le thème de notre exposé qui se formule comme suit : l’impact de l’aménagement du territoire sur le développement de la Côte d’Ivoire. Notre développement s’articulera autour de deux axes majeurs. D’une part nous montrerons les programmes de développement et d’autre part nous révélerons les impacts de ces programmes sur le développement de la côte d’ivoire. I- LES PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT 1- L’ouverture sur l’extérieur et une coopération internationale et régionale. L’un des facteurs importants du progrès économique et social de la côte d’ivoire est le développement des échanges internationaux. L’environnement de l’industrie ivoirienne est, dans la plus part de ses aspects, favorable à son expansion continue et accélérée au cours de la première décennie de l’indépendance. La confiance internationale dont jouit la côte d’ivoire dirigées par le président Houphouët Boigny représente un atout majeur pour le développement de nouveaux projets industriels. 2- Les plans quinquennaux Le plan quinquennal se défini comme l’ensemble des mesures gouvernementales prisent en vue de planifier l’activité économique qui s’étend sur cinq ans. Dans le cadre du développement de la côte d’ivoire, trois plans ont été adoptés : le premier part de 1971 à 1975, le deuxième de 1976 à 1980 et le troisième de 1981 à 1985. 3- Le PAS (Programme d’Ajustement Structurel) L’ajustement ou le plan ou programme d’ajustement structurel est l’ensemble des mesures et actes de politique économique destinées à atteindre un objectif, celui d’assainir la situation économique d’un état et donc pour les ajustements de l’environnement économique et financier. Le but visant les institutions de brettons Wood en instituant le PAS était de pouvoir relever le niveau le niveau économique de la côte d’ivoire. Avec l’avènement du PAS, l’économie ivoirienne a connu quatre phases de niveau économique, mais en raison de notre sujet qui limite nos explications à 1990, nous ne pourrons pas pénétrer celles de 1989 à 1993, de 1994 à 1998 et de depuis fin 1998. Ainsi la première phase qui part de 1981 à 1988 sera marquée par les premières tentatives de stabilisation. A cet effet deux programmes de stabilisation ont été signé. Le premier portant sur les années 1981-1983 avec pour priorité de réduire le niveau des interventions publics, passant de 15,6% du PIB à 6,2%. Le deuxième portant sur les années 1984-1986. Tous les deux programmes avaient pour objectif l’accession au privé d’une vingtaine d’entreprises publiques, le gel des salaires et l’arrêt des embauches dans la fonction publique, la hausse des prix des services publiques, la baisse des impôts indirects (TVA) et les droits de douane. Suite à l’application de ces différents programmes de développement intégrés adoptés par la côte d’ivoire dans l’intervalle des années 1960 à 1990, un certain nombre d’impact va se faire ressentir dans l’univers ivoirien. 2 II- IMPACTS DES PROGRAMMES DE DEVELOPEMENT EN COTE D’IVOIRE Les impacts des programmes de développement intégrés en côte d’ivoire de 1960 à 1990 se situent à plusieurs niveaux. Nous pouvons énumérer entre autre des impacts aux plans économique, social, éducatif etc.… 1- Au plan économique Dans le domaine économique, les résultats des différents programmes sont dans la majeure partie positive. En dépit de l’évolution de la conjoncture internationale d’une part et la sécheresse qui a affecté les productions agricoles d’autre part, le taux de croissance de la production intérieur brute aura été élevé pendant le quinquennal 1971-1975. Nous notons un taux de croissance élevé et une hausse des prix. A cet effet la production intérieure brute est passée en valeur courante de 374 milliards en 1970 à 771 milliards en 1975 ; soit une progression annuelle de 15,5%. Mais la croissance dans le secteur primaire fut faible (2,1%par an en moyenne). Dans le secteur secondaire, la progression a été moins forte (8,8% par an en moyenne). Quant au secteur tertiaire, le développement a été plus rapide que celui de l’ensemble des activités. La période de 1975 à 19 85 sera profondément marquée par la réalisation de grands projets dans les secteurs agro industriel (complexe sucrier et papier), minier et infrastructure (programme énergétique). Les investissements relatifs à ces projets seront effectués surtout au cours du quinquennat 1976-1980. La capitalisation au cours de cette période sera exceptionnellement forte. Pendant le quinquennat suivant, avec l’achèvement d’une partie des grands projets, les investissements publiques et privés marquent une pause et permettent de revenir à un rythme de croissance de croisière. Aussi, malgré la continuité des actions menées, les deux périodes quinquennales successives, à savoir 1976-1980 et 1981-1985, serons contrasté, particulièrement en ce qui concerne l’investissement, les équipements financiers des agents des secteurs publics et entreprises et l’équipement des comptes externes. 2- Au plan social Au plan social, les deux autorités régionales (ARSO et AVB) ont connu leur vitesse de croisière à partir de 1970. Dans le sud-ouest, le port a été construit ainsi que la ville de San Pedro. Dans le centre, l’AVB a contribué à doter les villes d’infrastructures de développement et à promouvoir les activités agro- pastorales. Dans le même temps, l’armature urbaine s’est développée autour de trois pôles économiques à savoir Abidjan, Bouaké et San Pedro. À ces trois pôles ses sont ajoutées les villes ayant abrité les festivités tournantes de l’indépendance pour constituer l’ébauche de l’armature urbaine nouvelle. A ces résultats, nous pouvons ajouter l’équipement des villages. De 1973 à 1980, sur le territoire national et dans les sept régions de programme, 2360 projets stratégiques sont réalisés pour un coût total de 6,9 milliard de fcfa. Aussi nous notons la réalisation de quelques châteaux d’eaux, de quelques pistes villageoises et d’abattoir. Tous ces équipements sont en particulier réalisés dans les villages-centres. Au niveau de l’AVB, les résultats dans sont satisfaisants. Près de 80 000 personnes provenant de 250 villages sont déplacés et réinstallé dans 65 nouveaux villages. 16 000 hectares de plantation sont réquisitionnés et indemnisés et le réseau routier est largement restructuré. Dans le domaine sanitaire, outre des progrès accomplis en médecine rurale, grâce en partie aux programmes et au FRAR, on enregistre de net progrès dans la prévention et dans l’éradication de certaines endémies. C’est le cas du programme de lutte contre l’onchocercose lancé en 1974 et étendu dès 1978 à toute la savane. Fort est de noter que malgré les nombreux programmes de protection maternelle et infantile, l’éducation sanitaire et nutritionnelle, le couple mère enfant demeure un véritable problème jusqu’aux années 1990 dans la mesure où seulement 73 enfants sur 100 parviennent à l’âge de 5 ans. 3 Dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, l’on note des résultats spectaculaires. Il s’agit du bitumage de certains axes, la construction des tours administratives à Abidjan, de grandes écoles (INSET, ENSA, ENSIP) et d’édifices religieux à Abidjan (Cathédrale saint Paul). Au niveau hydraulique, les résultats enregistrés sont impressionnants à la fin de 1980. Malgré cet effort colossal de l’Etat avec un volume d’investissement global de 74 milliards de franc CFA au cours du dernier quinquennat 1981-1985, le besoin en matière hydraulique urbain est encore resté très important et vivement par les populations. 3- Au plan éducatif Les effets des programmes de développement intégrés n’épargnent pas le système éducatif. Après l’introduction du PETV en côte d’ivoire, entre la rentrée scolaire 1971-19 72 et 1981- 1982, dix ou onze générations d’écoliers ont subi cet enseignement. Selon Marcelle Amondji dans son œuvre La côte d’ivoire : de l’indépendance à l’épreuve des faits, quand les premières d’entre elles entrèrent en 6e, on s’aperçut généralement que ces enfants parlaient aisément le français ; par contre ils étaient médiocres en orthographe, en mathématique et en sciences. 4- Les impacts des PAS Les PAS ont eu des conséquences tant positives que négatives tant sur le niveau économique de la côte d’ivoire et ses politiques de développement que sur la population ivoirienne. Au titre du niveau économique et des Politiques de développement, les PAS n’ont pas atteint les objectifs qu’ils s’étaient assignés. Cela dans la mesure où la côte d’ivoire dépendant tout au long de la crise économique, de l’aide et des appuis des institutions de Breton Wood, s’est vue obligée d’adapter sa politique de développement uploads/Ingenierie_Lourd/ amenagement-1-a.pdf

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