Protections patrimoniales – 14e arrondissement Règlement du PLU – Tome 2 – Anne
Protections patrimoniales – 14e arrondissement Règlement du PLU – Tome 2 – Annexe VI – Page 311 / 432 Type Localisation Motivation BP 1 à 3 rue d'Alembert 15-17 rue Halle Hôtel particulier et annexe en pierre et brique édifié en 1894 par l'architecte Gustave Poirier pour Ch. Gaillard dans le goût néo-Renaissance (décor des frontons en pierre au-dessus des fenêtres du premier étage, de la porte, des lucarnes en bâtière). Toit à quatre versants et à couverture d'ardoise BP 8b rue d'Alésia 39b-41 avenue René Coty 28 rue du Saint-Gothard Maison Maternelle de la Fondation Louise Kopp, édifiée en 1909 par les architectes J. Charlet et F. Perrin à l'angle de la rue d'Alésia et de l'avenue René Coty sur un terrain cédé à bail pour 60 ans par la Ville de Paris. La fondation avait pour but de recueillir gratuitement pour un temps limité des enfants de familles dans le besoin. Aligné sur l'avenue, le bâtiment principal présente une façade composée de deux étages sur rez-de-chaussée et surmontés d'un étage sous comble. Le rez-de-chaussée comprenait le logement du concierge, le parloir, les bureaux, le réfectoire et les cuisines, le tout ouvrant sur un préau couvert donnant accès à la cour de récréation le long de la rue Saint-Gothard. Les étages étaient principalement réservés aux dortoirs avec, en outre, au premier quelques salles d'études, au second une lingerie et au troisième une infirmerie. Le soubassement est en meulière. La brique fut utilisée en façade à la fois pour réduire la charge au sol compte-tenu de la présence de carrières et pour sa décoration économique. Avec quelques points de grès flammé, la brique dessine une sorte de "point de croix" d'un caractère volontairement enfantin sur la brique blanche. BP 25 rue d'Alésia Hôtel particulier construit en 1881 par l'architecte Henry-L. Duchesne. Elevée sur deux niveaux et surmontée d'un atelier d'artiste en double hauteur réalisé par le même architecte en 1890. Le rez-de-chaussée et le premier étage présentent une ornementation de style Louis XV : pilastres corinthiens, garde corps à balustre, corniche avec denticules, plein-de-travée agrémenté de scène bucolique. BP 27 rue d'Alésia Hôtel particulier avec atelier d'artiste construit en 1886 par l'architecte Henry-L. Duchesne. Volumétrie identique de la maison mitoyenne située au n°25. La façade est composée d'un étage sur rez-de-chaussée surmonté d'un atelier d'artiste de double hauteur. Façade bi- chromatique : brique rouge et pierre peinte en blanc, soubassement en meulière. BP 31 rue d'Alésia Hôtel particulier avec atelier d'artiste construit en 1887-1888 par l'architecte Henry-L. Duchesne. présentant deux entrées séparées. Elevée sur quatre niveaux, la façade sur rue semble ordinaire en première lecture, mais le décalage des travées, la présence d'un atelier d'artiste, les balcons en saillie et les éléments décoratifs donnent un mouvement subtil à la composition de la façade. BP 61 rue d'Alésia Maison individuelle datant de 1879 par l'architecte Louis Sévin. Façade composée d'un étage sur rez-de-chaussée et surmontés d'un étage sous comble. Façade décorée dans un style néo- renaissance. BP 7 rue Antoine Chantin Immeuble d'atelier-logements pour artistes construit en 1927 par les architectes Eugène et André Gonnot. Les fondations de cet immeuble sont posées dès avant la guerre de 1914, mais le chantier n'est repris qu'en 1926-1927. A cette date, une mise à jour de la façade est opérée par André Gonnot, le fils d'Eugène encore étudiant aux Beaux-Arts et influencé par l'exposition des Arts Décoratifs de 1925. Le plan, n'a pas varié depuis le départ : trois travées d'ateliers occupent toute la façade sur rue, tandis que les pièces d'habitation sont aménagées sur cour avec une moindre hauteur (deux hauteurs d'ateliers pour trois d'habitation). Cette solution alors nouvelle permettait de gagner une hauteur d'atelier à l'intérieur d'un même gabarit. En léger retrait de l'alignement sur rue, la façade offre une composition monumentale basée sur les volumes en saillie du bow-window, de l'auvent abritant la porte d'entrée et du balcon filant au sixième étage. La répétition systématique des baies des ateliers-logements, en donnant une dimension domestique au bâtiment, pondère son échelle monumentale. BP 36 rue Antoine Chantin 47 rue des Plantes Ensemble de logements sociaux "Habitations à Bon Marché" de la fondation Weill comprenant 52 logements réalisé à partir de 1926. La maîtrise d'œuvre attribuée, à Emmanuel Pontremoli, fut sous-traitée par celui-ci à la jeune agence de Joseph Bassompierre, Paul de Rutté et Pierre Sirvin. Les logements sont distribués autour d'une cour ouverte. Les façades sont en briques de Dizy uniformément rosées, contrastant avec l'habituelle polychromie des opérations sociales. La monotonie est évitée grâce au jeu des volumes et le calepinage. Avec ses angles élégis, ses effets de carroyage ou de pointillés en bas-relief, avec ses jeux de cubes en amoindrissement des bow-windows, cet immeuble, primé au concours de façades de la Ville de Paris de 1929, est un chef-d'oeuvre du genre. BP 77 à 83 boulevard Arago Faculté de théologie protestante de Paris. Ensemble de bâtiments implantés dans un vaste jardin, comportant deux éléments de grande qualité : un portail d'entrée, ouvert dans un pan coupé, constitué de deux colonnes toscanes supportant un entablement et un fronton Protections patrimoniales – 14e arrondissement Règlement du PLU – Tome 2 – Annexe VI – Page 312 / 432 Type Localisation Motivation triangulaire orné d'une minerve, et un bâtiment principal présentant une façade composée de deux étages sur rez-de-chaussée et un niveau de combles dont la travée centrale est signalée par des pilastres à bossage et un fronton brisé. Sa façade présente un avant-corps en saillie surmonté d'un petit campanile. La faculté de théologie protestante a investi les locaux préexistants en 1879. EPP 98 boulevard Arago 61 avenue de l'Observatoire Méridienne de l'Observatoire. Petit bâtiment construit dans le parc de l'Observatoire en 1951 et destiné à mesurer le passage des astres au méridien de Paris, mesure nécessaire à la détermination de l'heure sidérale. Le pavillon doit abriter un nouvel instrument appelé "instrument des passages" qui est une haute lunette mobile pointée vers le haut et devant rester dans le plan du méridien. L'organisation en plan revient à l'architecte Rémondet, les façades et la couverture sont réalisées par Jean Prouvé. Le programme est très technique (couverture coulissante, toiture escamotable notamment). Le bâtiment est composé de trois éléments sur un plan en croix orienté est-ouest. Des éléments de jonction assurent l'autonomie des toitures, préservant toute la pureté de la voûte en aluminium de la nef. Ouvrage exemplaire dans l'oeuvre de J. Prouvé. Désaffectée, elle sert actuellement de rangement au jardinier du parc. Publié in Jean Prouvé à Paris Picard/Pavillon de l'Arsenal éditeurs pp. 193-197. BP 11 rue des Arbustes Pavillon sur jardin présentant une façade composée d'un étage carré sur rez-de-chaussée, implantée en retrait et en biais de la rue des Arbustes (ouverte en 1880). Il témoigne de l'urbanisation préexistante ou contemporaine de l'annexion à Paris de 1860. Façade sobre ornée de corniches soulignant les étages et de chaînes de refends latérales. Persiennes. BP 4 rue Asseline Maison individuelle construite par M. Faucou, architecte, en 1909. La façade principale, composée d'un étage sur rez-de-chaussée, présente un caractère singulier donné par les deux piles en pierre encadrant la porte d'entrée et supportant une corniche avec des denticules surdimensionnées. BP 43 rue Bénard Maison individuelle en pierre de taille, de style néo-gothique, réalisée en 1893 par l'architecte Eugène Petit et présentant une façade composée d'un étage sur rez-de-chaussée et de deux travées. Façade en habillage de pierre, dominée par les baies vitrées, ornementée de frises aux retombées sculptées en mascarons, fronton, colonnes cannelées, ferronneries et fausse gargouille en attique, meneau à colonnette, linteaux en accolade terminés par des culots représentant des têtes. Réalisation exemplaire d'une architecture historiciste cohérente. BP 19-23 rue Boissonade Corps de bâtiment principal d’un immeuble proue en béton bouchardé, datant de la fin des années quarante, dont l’implantation, la volumétrie et le traitement architectural des façades sont remarquables (cage d’escalier en façade, modénature, menuiserie métallique). BP 38 à 42 rue Boissonade Ensemble d'habitation édifié vraisemblablement à la fin du XIXe siècle dans un registre monumental. La longue façade est rythmée par trois avant-corps terminés par une double hauteur et des toits en ardoise, accueillant probablement des ateliers d'artistes (de larges baies vitrées surmontées de frontons triangulaires). A ce niveau, une longue balustrade parcourt la façade. Le remplissage de la structure est composé de briques peintes en blanc. Porche monumental au centre. BP 1 rue Boulard 11 rue Froidevaux Immeuble de rapport construit au début du XXe siècle. La rotonde d'angle, progressivement évidée vers le haut, est maintenue par des bandeaux arrondis qui se prolongent sur les façades pour former des gardes corps. La façade est décorée par des incrustations de pierre emmaillées représentant des guirlandes de fleurs. Rotonde d'angle à fenêtres géminées, bow- windows, balcons traités en lignes courbes. Façade en pierre de taille et porte d'entrée ornée de sgraffites et de ferronnerie stylisés, aux motifs floraux. Réalisation exemplaire illustrant la typologie de l'immeuble de rapport au tournant du XXe siècle, et de ses qualités architecturales et décoratives. BP 23 rue Boulard Ecole maternelle réalisée pour uploads/Ingenierie_Lourd/ annexe-6-du-reglement-plu-protections.pdf
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- Publié le Jan 24, 2021
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