Vernieuwe Michael BAC 1 année 2009-2010 Analyse architectural: Stéphane Beel, V

Vernieuwe Michael BAC 1 année 2009-2010 Analyse architectural: Stéphane Beel, Villa M in Z 1.Stephane Beel, biographie: En 1955, naissance de Stéphane Beel à Courtrais en Belgique. Il fît ses études à la haute institut Saint -Luc de Gand d'où il en sortit diplômé en 1980. Durant son parcours il fît professeur en ingénierie civil et en architecture dans deux Université réputée à Gand et à Louvain. En 1993 Stéphane créa son propre cabinet d'architecture « Beel & Achtergael Architecture F.V ». Ainsi qu'un autre bureau en 2001 « Beel-De Geyter Architecture P.V ». 1.1 Ses différentes réalisations: Villa M à Z. Villa P à R « Tacktoren » Conversion d'un building industriel en un centre artistique. Le musée Roger Raveel. Entrée du pavillon Rubens . Villa DF en K. Un centre de réhabilitation « KLIM OP ». L'extension et le redéveloppement de l'université de Gand. L'extension du centre deSingel. Villa G à D. Le palais de justice de Gand. Un centre juvénile JOC. Appartements Plutoterrein. Villa D à B. Villa LC à H. Conversion et extension du musée Vander Kelen-Mertens à Louvain. Vlerick Louvain/Gent école de management. Stephane Beel pour El Croquis Villa M in Z 1.2 Citation « Un artiste a naturellement plus de liberté, il est toujours libre. A un certain moment l'architecte a à faire avec des matériaux spécifiques, il doit donner satisfaction. Et s'est cela que je trouve si attrayant. » (Stéphane Beel, printemps 2005 pour El Croquis ) « Le repos, c'est de la paresse consciente ». (Stephane beel,interview pour Sabado 6 mars 2010) 2. Analyse de la Villa M in Z 2.1 Premières impressions Les premières impressions envers la ville M sont que son architecture est très minimaliste et que son environnement confère des sentiments de liberté,d'espace et de linéarité. Lorsque l'on observe tout autour on peut observer trois choses totalement différentes. D'un coté nous avons la forêt avec ses grands bouleaux et ses sapins qui ne donnent pas une longue perspective visuelle mais plutôt une ambiance décalée de mystère quand à la présence de cette maison moderne. De l'autre il y a ce grand mur de briques rouges et joints blancs qui en son arrière-plan contient un château, l'axe de vue horizontal se voit bloqué et oblige le regard à s'élever. Et il y a ce troisième point de vue, celui du jardin qui s'accorde tout à fait avec l'horizontalité et la perpendicularité crée par la Villa M, et ce mur conférant une satisfaction et un englobement rassurant tout au tour de ce jardin. Cet espace de forme géométrique surenchère quand à la privatisation du site .« On ne construit pas une maison juste pour ses gens, on travail sur un environnement et on ne devrait pas avoir trop d'illusion quand à l'improvisation et à la reconstruction du monde. Mais on doit être conscient de l'engagement dans plus d'une chose qui nous ont été demandées et envers lesquelles nous nous sommes engager. » (Stephane beel, printemps 2005 pour El Croquis) Vue de l'entrée principale de la Villa M in Z, côté nord. Vue de la Façade de la Villa M in Z côté jardin. 2.2 Contexte Le site de la Villa M in Z est un site très naturel qui n'a pas changé, à l'origine (avant la construction de la villa M) le domaine était un grand espace vert séparé par un mur passant en son centre créant deux rectangles d'aire similaire. Le premier étant aménagé comme jardin, lieu entretenu; le second laissé à l'état naturel offrant ce sentiment de déjà vu et de pureté qui coopère avec la forêt pour garder le coté sauvage de la Flandre. Le jardin offre quand à lui le recul et l'espace plus que nécessaire à une vue d'ensemble du domicile. Espace très aéré où la lumière parvient à toute heure de la journée, l'efficacité de cette forte luminosité exprime plutôt un lieu comme abritant un pavillon qu'une villa. La quiétude d'un lieu ancien, ni neuf ni vieux, mais les deux à la fois proche de la nature où dans ce jardin structuré le bois domine créant un arrière plan de cime. 2.3 Description première de l'objet En première description, c'est un rectangle, dont on a soustrait en certains points des formes géométriques, qui est étiré en sa longueur rythmé par des perforations permettant une vue de l'extérieur vers l'intérieur et vice versa. Les moyens d'accès à la Villa sont tous débordants du rectangle créant un point d'appui efficace sur le site. 2.4 Description seconde de l'objet Linéarité et volume flottant Dans ce domaine où toutes les lignes directrices semblent montrer l'horizontalité du site, l'objet accentue encore cette direction par sa forme simple et épurée qu'offre ce rectangle de bois et de verre. Il joue avec le parallélisme de la route et du mur gauche pour intensifier l'effet de longueur et de perspective. De plus la perpendicularité de deux autres murs délimite parfaitement le site. On interprète facilement les raisons qui ont poussées Stéphane Beel à créer une maison tout en longueur, elles sont très certainement d'ordre topologique, car la maison se prête tout à fait bien au dénivelé du terrain Flamand et du site dans lequel elle est implantée. La Villa a une position axée par rapport au terrain et offre un point de vue fort de profil ne laissant pas imaginer la longueur de la maison mais une forme classique qui se démarque du fond par son contour net. Il n'y a pas d'opposition nette entre les couleurs, le bois se marie tout à fait avec la forêt et laisse paraître un accord de symbiose, la nostalgie d'antan s'harmonise avec des rêves de modernité. Villa M in Z vue extérieur de la chambre des parents Vue latérale de la Villa côté jardin. 2.5 Analyse des plans Dès le premier coup d'œil sur le plan, l'on comprend que cette maison s'est créée par addition des pièces, ce qui a permit la longueur de cette Villa. Elle est composée en trois parties: servi-servant-servi avec une grande séparation entre le côté adulte et le côté enfant. C'est ce côté servant qui est aménagé selon deux principes: - L'accès à la maison, les déplacements intérieurs. - Le séjour et l'interactivité intérieur-extérieur. On ressent tout de suite la nature dialectique entre la mise en forme de la Villa et l'espace créé par cette forme et cette matière, de manière très synthétique l'interprétation de la longueur se fait par ces vieux murs. La répétition des modules, comme dans ces croquis de Stephane Beel à la forte ressemblance de ceux de Le Corbusier, rappelle les deux terrains similaires sur lesquels il s'implante. On peut dire ici que c'est la forme comme structuration de l'espace, que c'est le point de vue de la forme extérieur qui prime sur l'espace intérieur, l'addition de ces pièces en enfilade réside d'une analyse du site et devrait vraisemblablement être la manière la plus concrète d'intégrer le paysage. La Villa M additionnée aux murs et avec les éléments naturels ou pas extérieurs créent des tableaux visuels efficaces qui attire le regard et le regroupe. 2.6 L'accès à la maison, les déplacements intérieurs Il se fait toujours de façon parallèle à la Villa comme pour les mouvements et les déplacements dans la maison qui se font dans le sens de l'architecture, elle-même générée par l'atmosphère du site. La distribution des espaces intérieur se fait en enfilade déservie par un couloir s'interpénétrant avec la salle à manger et se terminant ou plutôt se confondant avec le séjour. Le long de ce couloir, on longe le jardin donnant au parcours un effet de confusion, d'investissement de l'employeur, comme si l'on marchait dans notre jardin les longues fenêtres et baies vitrées permettant un contact visuel quasi total avec l'extérieur. Croquis de Stéphane Beel pour la Villa M in Z. Maquette de la Villa M in Z. Plans de la Villa M in Z 3. Analyse du séjour La perception spatiale du séjour, relativise le microcosme des espaces si cher à l'architecte qui offre une certaine intimitée au lieu, son orientation ramène par son système les occupants des lieux vers cette zone conviviale. 3.1 Le séjour comme lieu central Place privilégiée dans une maison le séjour fait partie des lieux les plus sociales ainsi que l'un des lieux les plus habité, dans la Villa M in Z le séjour est une plaque tournante dans la distribution des espaces. Comme toute autre pièce, le séjour n'a pas fait exception à la règle il est une pièce en enfilade de plus qui sépare l'espace parental du reste de la maison. Choix judicieux dans la composition car de cette façon c'est un des éléments centrales et l'on peut d'un bout à l'autre de la maison avoir un œil sur ce qui s'y passe. Clair et spacieux, le séjour est une pièce éclaircie à part entière, espace de belle proposition, il offre une vue panoramique. « Si l'on veut s'imprégner d'un lieux il faut y consacrer du temps ». (Stephane Beel, interview pour Villa, 1er semestre uploads/Ingenierie_Lourd/ beel-final-final.pdf

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