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Ce qu’il faut savoir sur les semences F1 2 Sommaire POURQUOI TOUT LE MONDE EN P

Ce qu’il faut savoir sur les semences F1 2 Sommaire POURQUOI TOUT LE MONDE EN PARLE ? ............................................................................. 3 Attention, le problème n'est pas "hybride" .......................................................... 4 SUR LE PLAN BOTANIQUE ................................................................................................. 6 ALERTES SANTE ............................................................................................................. 9 ALERTES AU JARDIN ...................................................................................................... 11 SUR LE PLAN JURIDIQUE ................................................................................................ 12 ALERTE POUR NOTRE SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ............................................................. 14 ALERTE POUR NOURRIR NOS SOLS .................................................................................... 15 ALERTE POUR NOURRIR LES POLLINISATEURS ...................................................................... 18 3 Pourquoi tout le monde en parle ? C'est devenu presque aussi connu que les pesticides, et il est temps ! Les semences F1 sont une aberration sur tous les plans : ! Souveraineté alimentaire avec la dictature de ceux qui les produisent ! Botanique, un hold up sur les lois naturelles : Abondance saccagée pour devenir privatisée par des brevets et royalties ! Nutrition : ces semences sont appauvries, et ne nourrissent ni les sols, ni les pollinisateurs, ni les humains On les trouve partout, sans vraiment avoir le choix, sans vraiment le savoir : ! 80% des semences et des plantes « bio » sont en réalité des F1 !! ! Les F1 sont partout (plantes potagères, fleurs ornementales, céréalières) … mais affichés nulle part, et c’est « légal » ! ! 95% des semences du catalogue officiel, publié chaque année par le GNIS, sont des semences F1. Mais pour grogner avec les bons arguments, encore faut-il bien comprendre de quoi on parle. C'est l'objet (modeste vu le sujet dense) de ce document ! 4 Attention, le problème n'est pas "hybride" « Hybride » n’est pas un gros mot ! La plupart du temps, on dit que F1 = « le diable, car hybride »… Euh… c’est pas vraiment ça le problème. À vrai dire, les paysans sont les premiers généticiens du monde C’est-à-dire qu’ils ont croisé différentes plantes entre elles, ils ont donc créé des hybrides. Et on est bien content ! Car personne ne souhaite manger les ancêtres sauvages de nos légumes. 5 Dans la nature, l’hybridation est naturelle : c’est la garantie d’un bon brassage génétique. Et nos ancêtres ont créé des variétés naturellement hybridées pour en améliorer : le goût, la culture, la conservation, etc… Mais c’est l’hybridation industrielle et chimique qui ne va pas Car son intention n’est pas bienveillante. Elle hybride pour mieux breveter, pour empêcher les agriculteurs d’être autonomes en semence, pour y injecter des pesticides, pour les rendre carrément stériles, etc… Connaissez-vous le maïs Terminator ? Une plante créée pour donner des graines stériles. Ça oui, c’est une hybridation diabolique… 6 Sur le plan botanique F1 = "première génération" (First génération) Mais ces 2 petits mots font l'impasse d'une explication plus large : première génération d'une plante née depuis 2 parents consanguins, des bébés de clones quoi. Donc comme ils peuvent cloner tout et n'importe quoi, ils peuvent cloner 2 plantes OGM, et donner une F1 OGM, aussi. Pourquoi avoir créé des clones, puis des bébés naturels de 2 clones ? Car ils se sont rendu compte que la première année, la descendance de ces 2 clones donne à notre grande surprise un boost énorme de rendement, de croissance. En revanche, cela ne dure que durant la F1, la première génération, car dès la deuxième (la F2 dont on n'entend jamais parler) c'est tout l'inverse qui se produit : une vraie débilité (au sens littéral de son étymologie, à savoir la fragilité) des plantes : elles sont chétives, très peu de rendement, sujettes à toutes les maladies, et elles ne se ressemblent plus du tout, les défauts apparaissent. Donc de manière précise : Les hybrides F1 sont issus du croisement de deux lignées sur lesquelles l’autogamie a été forcée pendant un certain nombre de générations afin d’avoir des individus homozygotes (dotés de gènes aux allèles identiques) présentant une caractéristique intéressante. Dans le cas des plantes allogames, l’autogamie forcée produit une « dépression consanguine » importante. 7 Un dessin vaut sûrement mieux que 1000 mots : Donc en clair, dans votre sachet de graines F1, toutes les graines sont identiques puisque ce sont des clones. 8 Or dans la nature, les clones sont le synonyme de mort. 9 Alertes santé Pourquoi est-ce « mal » ? Car ce sont des clones. Ces semences ont l’air de semence, mais n’en ont aucune vertu ! Conséquence 1 : consanguinité donc appauvrissement du patrimoine génétique donc moins de richesse de nutriments Ces semences ne nourrissent personne. Elles nous appauvrissent (santé/alimentation/sol). Mais elles enrichissent…. Une poignée de multinationales. La nature maximise la vie en créant la diversité. Dans la nature, aucun clone n’existe (dans le règne végétal comme animal), car ce n’est pas une stratégie de survie : plus il y a de brassage génétique, mieux c’est : résilience, abondance. Bref, aucun clone parmi les 7,8 milliards d’humains. Pourtant, dans nos assiettes, ces 7,8 milliards d’humains mangent du consanguin en permanence. ! Pour maximiser les rendements, ces multinationales ont créé des clones (je fais court !), et des organismes modifiés (OGM). Et ils ont appauvri notre stock de diversité. ! Aujourd’hui, l’humanité se nourrit à partir d’une trentaine de plantes (contre 500 il y a moins de 100 ans.) Et parmi ces plantes, très peu de variétés différentes de chaque plante. ! Avec ces F1, le rendement est là, mais pas la qualité. 10 Conséquence 2 : des semences clonées ET sous traitement chimique mais aucun contrôle Car elle échappe au label "OGM". (Revoir le document précédent sur les OGM de cette partie 1 dans vos bonus). Encore pire : aucune étude toxicologique menée depuis 50 ans pour vérifier les conséquences de ces F1 dans nos veines, dans nos champs. 11 Alertes au jardin Ces semences F1 sont récentes, très récentes. Depuis la Seconde Guerre mondiale, on formate les jardiniers à un cercle vicieux. Des graines de laboratoire (F1, OGM, clonés…) comme si c’était des vraies graines. Les graines F1, de vraies graines Kleenex oui ! L’image est choc, mais c’est voulu, mettre en terre ce genre de graine est une absurdité, c’est comme envoyer des enfants… au front ! Elles sont les victimes des premières « attaques » de son mieux : type de terre, manque d’eau, mildiou, température etc… En 1 année, elle n’a pas le temps de s’adapter. Alors on vous vend l’arsenal de béquilles, comme par hasard, pour la maintenir en vie : engrais, et tout ce qui finit en « -cide ». Et puis, on nous oblige (agriculteur) ou nous formate (jardinier) à racheter des graines chaque année. Euh… aucun bon sens. Encore pire, on vous faire croire que vous êtes nul, pour mieux vous vendre des aides. Impossible d'y échapper, ou presque : ! À l’œil nu, impossible de distinguer une semence F1 industrielle d’une semence naturelle ! Plus de 80% des variétés du label bio sont en réalité, des F1 ! Ce sont des semences d’ultra court terme, ce qui n’est pas sain, pas naturel. Car en 2ème année, les agriculteurs ou les jardiniers qui les ressèment observeront Dr Jekyll se transformer en Mr Hyde : bizarrement les belles promesses se volatilisent : plus aucun rendement, plus aucune plante similaire, on passe d’un extrême à l’autre : du « rêve » au cauchemar ! 12 Sur le plan juridique Encore plus grave. Les semences devraient juridiquement faire partie des éléments constitutifs de l'agriculture, et son régime. 13 Or, de par un travail des lobbies de l'agro-alimentaire, et des semenciers multinationaux, en France les semences sont passées juridiquement dans le régime des… médicaments. Donc avec une batterie de tests pour obtenir une autorisation préalable avant d'être mise sur le marché. Soumises au régime du chimique, nos semences ! Mais pas seulement, elles sont également soumises au régime de la propriété intellectuelle, comme les chanteurs ou les réalisateurs de films. Soumises à la règlementation des brevets, pour donner lieu à des royalties Comme sur une musique qui passe à la radio, ou un film sur des chaînes de TV. Quiconque crée une nouvelle variété (nouvelle couleur, goût, ou particularité) dépose un brevet. Mais pas quiconque peut le faire, pour mettre sur le marché une variété de semence, car il faut pour cela être inscrit au Catalogue officiel, édité par le GNIS (groupement des semenciers…) chaque année. (Vous en saurez plus dans votre fiche récapitulative "C'est quoi le catalogue officiel ?" de la partie 1, dans vos bonus). Pour y entrer, il faut faire des semences qui sont comme des F1 en fait : des clones. En effet, il faut : • Que les graines soient stables, homogènes, toujours les mêmes, et leur plante aussi, pas un millimètre qui dépasse, pas d'individus, mais des éléments calibrés • Que la personne qui accepte de faire les tests techniques de stabilité ait les reins solides, il faut débourser dans les 10 000€ pour les premières batteries de tests uniquement. Un processus créé pour éliminer d'office les semences libres 14 D'ailleurs, tout est résumé dans le nom des semences. Les semences naturelles sont dites "de population", car comme à l'image d'une population, il n'y a uploads/Ingenierie_Lourd/ ce-quil-faut-savoir-sur-les-f1-cadeau-cjs.pdf