SOMMAIRE LES NOTICES TECHNIQUES Preambule INdex thematique par application INde

SOMMAIRE LES NOTICES TECHNIQUES Preambule INdex thematique par application INdex Alphabetique par produit 5 1.1. Définition On appelle adjuvant, tout ingrédient autre que le ci- ment, les granulats et l’eau, que l’on ajoute au mé- lange. Ce sont le plus souvent des polymères de synthèse au poids moléculaire assez élevé (20000 – 300000 ). Les adjuvants de béton sont des produits chimiques solubles dans l’eau qui modifient principalement : • les solubilités • les vitesses de dissolution • l’hydratation des divers constituants d’un liant hydraulique 1.2. Mode d’action : D’une manière générale, les adjuvants agissent en enrobent le grain de ciment pendant l’hydratation. 1.3. Fonctions : Les adjuvants possèdent une fonction principale et une fonction secondaire : 1. Fonction principale : Chaque adjuvant est défini par une fonction principale unique. Elle est caractérisée par la ou les modifica- tions majeures qu’elle apporte aux propriétés du béton à l’état frais ou durci. 2. Fonctions secondaires : En plus de sa fonction principale, un adjuvant peut avoir une ou plusieurs fonctions secondaires (ex : plastifiant – retardateur, retardateur – plastifiant – ré- ducteur d’eau). Un adjuvant n’est pas palliatif, Il n’a ni pour effet ni pour mission de faire un bon béton à partir d’un mauvais dosage, d’une mauvaise composition ou d’une mise en œuvre défectueuse. « Ce n’est pas un produit miracle » 1.4. Classification : On peut classer les adjuvants selon leur fonction dans les catégories suivantes : - les super plastifiants - les retardateurs - les accélérateurs - les hydrofuges On peut également citer d’autres adjuvants tels que : - les produits de cure - les entraîneurs d’air - les ajouts cimentaires. 2.LES RETARDATEURS (EN 934-2 / NA820) MEDARETARD GR – MEDARETARD RPF 2.2. Mode d’action : Les retardateurs peuvent agir en diminuant la vitesse d’hydratation de certains constituants anhydrides des ciments. En se précipitant autour des grains de ciment ou en formant avec la chaux des précipités enrobant certaines parties des grains anhydrides (CaSO4). Il y a donc une formation d’une enveloppe plus ou moins imperméable et d’épaisseur variable. 2.3. Domaine d’utilisation : Les retardateurs sont utilisés : - Par temps chaud - En cas de transport du béton sur de longues distances - En cas de bétonnage partiel (reprise de bé- tonnage) 3. LES ACCELERATEURS : (EN 934-2) On distingue 2 sortes d’accélérateurs : 3.1. Accélérateur de prise EN 934-2 /NA 1943. MEDACCEL T85- MEDACCEL G3 C’est un adjuvant dont la fonction principale est d’ac- célérer le début et la fin de prise du ciment. Ils agissent en modifiant sélectivement la solubilité et la vitesse d’hydratation des constituants anhydrides des liants. Mais en contrepartie, l’accélération recherchée peut entraîner une résistance mécanique moins élevée que le témoin pendant les premières semaines. 3.1. Accélérateur de durcissement (EN 934-2 /NA776) MADAFLUID SF 150 Ces adjuvants ont la fonction principale d’accélérer le développement des résistances initiale du béton. L’uti lisation d’un super plastifiant, haut réducteur d’eau permet d’obtenir des temps de prise rapides et un dur- cissement accéléré. Les adjuvants pour bétons et mortiers 6 4. LES LSUPERPLASTIFIANTS (EN 934-2 / NA774) 4.1. Définition Selon la norme EN 934-2 / NA 774 , un superplastifiant est un adjuvant qui, introduit dans un béton, un mortier ou coulis, a pour fonction principale de provoquer un accroissement important de l’ouvrabilité du mélange. 4.2. Mode d’action En se fixant sur les grains de ciment, elle modifie la nature des charges électriques. L’action d’un super- plastifiant passé nécessairement par son absorption sur les particules de ciment. Les grains de ciment ont alors tendance à s’éloigner les uns des autres du fait qu’ils ont tous la même charge et s’entourent d’un film d’eau très mince. Ainsi on obtient un gain de fluidité, puisque les grains de ciment sont mieux dispersés. L’eau existante sert alors à fluidifier le béton. Dans certains cas, l’ajout de superplastifiant est direc- tement additionné dans la toupie du camion afin d’évi- ter une perte de fluidité pendant le trajet. Le superplastifiant est ajouté dans le béton puis ma- laxé pendant 3 minutes dans la toupie à vitesse maxi- mal. 4.3. Classification 4.3.1. Les superplastifiants – réducteurs d’eau ME- DAFLUID (40 – SFR – SF150) MEDAFLUID INJECT MEDAPLAST SP 4.3.2. Les superplastifiants – hauts réducteurs d’eau MEDAFLUID SFR 122 MEDAPLAST SP40 MEDAFLUID SFA MEDAFLOW (SR – SR20 – SR20-30RE25-113) 4.4. Influence du moment d’addition du SP dans le béton. L’addition du superplastifiant ne doit jamais se faire sur un béton sec (c’est-à-dire avant l’ajout de l’eau). Il sera absorbé par les agrégats et le sable , il sera inefficace avec le liant. Le superplastifiant est plus efficace lorsqu’il est ajouté après l’humidification du béton (environ 70% de l’eau Les bétons coulés dans l’eau: MEDACLOSE BSE Un béton coulé dans l’eau ne doit pas «lessiver». Pour éviter ce problème on fait recours à un superplastifiant additionné à un épaississant. Le rôle de ce dernier est de modifier la viscosité du béton afin d’éviter tout effet de lessivage. Age (Jours) Retardateur Temoin accelerateur 0 7 50 40 30 20 10 28 90 1 Résistances à la compression (MPa) Comparatif au mini-cône, d’un PnS et d’un polycarboxylique PNS Polycaboxylate 0 30 250 300 200 150 100 50 40 60 90 120 10 Etalement (cm²) Temps (mn) Shéma de l’influence d’un accélérateur et d’un retardateur sur l’évolution des résistances 7 de gâchage) ou fractionné dans le cas d’un E/C très bas : 1/3 dans l’eau de gâchage 2/3 vers la fin du malaxage Le temps optimal d’addition du superplastifiant dans le béton est 2 minutes après le mélange eau-ciment- agrégats. A ce moment, le superplastifiant reste suffi- samment disponible pour jouer son rôle de dispersant du C3S et C2S, ce qui explique l’augmentation de la fluidité. 5. LES HYDROFUGES (EN 934-2 / NA774) 5.1. Définition Ce sont des produits qui améliorent l’étanchéité des bétons et protègent de l’humidité, en arrêtant l’absorp- tion capillaire. On distingue deux sortes d’hydrofuges : 5.2.1 Hydrofuge de masse MEDAFUGE L- MEDAFUGE P Ces produits peuvent se présenter sous forme de li- quide ou poudre. Ils sont introduits directement dans la bétonnière (pen- dant le malaxage ) ou dilués dans l’eau de gâchage s’il s’agit d’une poudre. Ils sont constitués de particules très fines qui, en se gonflant viennent combler les pores se trouvant dans le béton. Ces produits ne sont efficaces que si le béton, est bien compact et homogène. Les hydrofuges ne doivent pas s’employer systématiquement dans la masse du bé- ton mais plutôt dans les enduits de revêtement. 5.2.2 Hydrofuge de surface MEDACRYL E- MEDACRYL TS MEDIMPER – MEDAPROT 100 Ces hydrofuges s’appliquent sur le béton durci direc- tement à la brosse, pinceau ou pulvérisés. Ils sont constitués à base de résines acryliques, vi- nyliques ou silicones. Certains produits sont aussi à base de bitume. 6. PRODUIT DE CURE (NF T18-370) MEDA- CURE 6.1. Définition La cure d’un béton a pour but de maintenir convena- blement la teneur d’humidité et une température satis- faisante du béton durant une période définie. Une cure commence juste après la mise en place et la finition du béton afin que les propriétés souhaitées puissent se développer. 7. LES ENTRAÎNEURS D’AIR (EN 934-2 / NA821) MEDA- AIR 7.1. Définition Leurs rôle est de créer dans le béton des bulles d’air microscopiques. Le diamètre de ces bulles varie entre 10 et 200µ. Ces adjuvants sont surtout utilisés pour améliorer la tenue du béton durci au gel et au cycle gel - dégel. Mais il est important de souligner que l’addition d’un entraîneur d’air dans le béton, diminue les résistances mécaniques du béton. Le pourcentage d’air occlus dans le béton ne doit pas dépasser 6%. L’adjuvant est introduit directement dans la bétonnière pendant le malaxage du béton. 8. LES AJOUTS CIMENTAIRES 8.1. Définition Contribuent aux propriétés du béton durci par action hydraulique ou pouzzolanique ou les 2 à la fois. 8.2. Fumée de silice MEDAPLAST HP C’est un sous produit de la fabrication du silicium (Si) et du ferrosilicium (Si Fe). Du point de vue chimique la fumée de silice est composée essentiellement de silice (Si02). Elle se présente sous forme de sphères ayant un dia- mètre variant entre 0,1 et 2µ. Ce qui veut dire 100 fois moins grande qu’une particule de ciment. Vu sa finesse, la fumée de silice dans le béton remplit les vides qui se trouvent entre les particules de ciment , ce qui donne un béton dense : c’est l’adhérence par- fait pate-granulats. En présence d’un superplastifiant, l’addition de la fu- mée de silice réduit considérablement le ressuage. La fumée de silice est utilisée dans la confection des BHP et les bétons coulés sous l’eau. Son dosage dans le béton (ex : BHP) peut atteindre jusqu’à 10% du poids du ciment. 8 1. Diagnostic 1.1 Introduction Les premiers ouvrages en béton armé ont été construits au début du XX ème siècle, leur âge donne droit a des travaux de restauration, malheureusement des construc- tions plus récentes doivent également subir des travaux de réparation. Les causes des dégradations du béton sont multiples et uploads/Ingenierie_Lourd/ catalogue-fiches-techniques-granitex.pdf

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