ARC-3000 Travaux pratiques VI (compte-rendu et essai critique) 1 EXERCICE 1 • A

ARC-3000 Travaux pratiques VI (compte-rendu et essai critique) 1 EXERCICE 1 • ANALYSE DE TEXTE ET COMPTE-RENDU OBJECTIFS • Comprendre, analyser et évaluer un texte sur une question d’architecture • Rédiger un compte-rendu de ce texte qui rend compte des idées de l’auteur, tout en les situant dans leur contexte, et qui l’évalue de manière critique NATURE DU TRAVAIL Il s’agit de rédiger un compte-rendu d’un texte important exprimant un point de vue sur l’architecture (ou sur un de ses aspects). À cette fin, il faut : • Choisir un essai dans lequel un architecte ou un théoricien reconnu développe un point de vue (une thèse) sur l’architecture (ou sur un de ses aspects) : l’essai doit équivaloir à au moins huit pages imprimées (quelque 5000 mots), sans compter les illustrations. Choisissez un texte complet (introduction, développement, conclusion), mais évitez de choisir un texte trop long (par exemple un livre d’une centaine de pages). Des sources de textes sont données à la fin de ce document. Pour maximiser vos efforts, sans y être contraint, vous avez intérêt à choisir un texte qui contribuera au deuxième travail. Il est utile à cette étape de trouver des textes d’autres auteurs discutant le même thème afin de situer le texte choisi. Ces textes permettront aussi de développer le deuxième travail. • Analyser le contenu de cet essai pour dégager le point de vue de l’auteur et sa ligne d’argumentation. À cette fin, vous pouvez vous inspirer de la méthode proposée par Létourneau; une copie de son texte Comment faire la recension d’une lecture est disponible sur le site du cours avec la présente description. Vous trouverez au même endroit un texte complémentaire de Tremblay intitulé Le compte-rendu ou résumé critique. o Létourneau, J. (2006). Comment faire la recension d’un écrit. Dans Le coffre à outils du chercheur débutant. Guide d’initiation au travail intellectuel (éd. revue et aug). Oxford University Press. o Tremblay, R. (1994). Module 25 : Le compte-rendu ou résumé critique. Dans Savoir-faire. Précis de méthodologie pratique. McGraw-Hill. • Préparer un réseau de concepts pour bien cerner le point de vue et l’argumentation développés dans le texte retenu. Pour comprendre comment faire un réseau de concepts, voir la méthode proposée par Tremblay dans le texte Le réseau de concepts. o Tremblay, R. (1994). Module 20 : Les réseaux de concepts. Dans Savoir-faire. Précis de méthodologie pratique. McGraw-Hill. Je vous invite aussi à consulter les outils préparés par la Bibliothèque de l’Université Laval : o https://mondiapason.ca/fichiers/OutilPlan/index.html o https://www.bibl.ulaval.ca/diapason/Plan_de_concepts/plan_concepts_aide_memoire.pdf Le logiciel Cmap qui facilite la conception et la modification des réseaux ou cartes de concepts est disponible à l’adresse suivante : https://cmap.ihmc.us. • Réfléchir au type d’arguments avancés par l’auteur et sur la manière dont il structure l’ensemble de son argumentation. Par exemple, Le Corbusier use souvent de séduction en exploitant des images plutôt qu’une observation de la réalité, des images qui peuvent être plus ou moins convaincantes. Cet élément n’a pas à être remis à l’enseignante, mais vous pouvez en parler dans le compte-rendu sous votre commentaire critique. Il n’est cependant pas approprié d’énumérer dans le compte-rendu tous les types d’arguments qui sont contenus dans le document intitulé L’argumentation déposé avec les autres documents. ARC-3000 Travaux pratiques VI (compte-rendu et essai critique) 2 • Préparer un compte-rendu: À cette fin, voir les recommandations de Létourneau dont la référence est donnée plus haut. Il s’agit de : o bien cerner la thèse de l’auteur et les différents points qu’il avance pour la soutenir : la plus grande part du compte-rendu doit porter sur une présentation juste du propos de l’auteur; o situer, brièvement, l’auteur et la place qu’occupe le texte dans ses écrits, ce qui exige un peu de recherche. Nota bene : C’est là une façon d’éviter les anachronismes. Par exemple, on ne traite pas un texte sur l’industrialisation écrit en 1923 par Le Corbusier comme s’il s’agissait d’un texte écrit aujourd’hui; o résumer très clairement le propos de l’auteur; o situer, brièvement, le point de vue soutenu par l’auteur par rapport à d’autres points de vue, ce qui exige aussi un peu de recherche; o faire une évaluation critique du texte, par exemple en mettant en valeur ses points forts; en indiquant des aspects que l’auteur n’a pas considérés; en présentant des avenues de réflexion ou de recherche qu’inspire le texte; en tirant de la thèse de l’auteur des hypothèses de travail pour le projet d’architecture; etc.; o faire un plan de rédaction du compte-rendu, rédiger le compte-rendu (de 600 à 1000 mots), le réviser autant de fois que requis et présenter les références de façon exacte et selon des normes usuelles (voir à cet égard l’aide-mémoire La révision de texte). RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES • En-tête d’un compte-rendu. Un compte-rendu commence toujours, en en-tête, avec la référence complète et exacte du texte dont on traite. • L’introduction devrait rapidement situer le texte et le sujet d’ensemble. Comme le montre Létourneau, il est intéressant de situer le texte (ce qu’il appelle « Cadre et origine » dans l’exemple de recension d’un texte court), mais il ne faut pas que cela prenne plus d’une ou deux phrases. • Le corps du texte devrait être consacré à rendre compte de la thèse et de l’argumentation de l’auteur, en évitant de tourner autour du pot. Rendre compte de la pensée de l’auteur est l’objet principal du compte-rendu! • Le commentaire critique sur le texte est important, mais il doit occuper une place congrue et surtout venir après la présentation de la pensée de l’auteur. Un bon commentaire critique doit bien expliquer les forces et les faiblesses du texte et en quoi il est pertinent ou suggestif pour l’architecture. Vous n’êtes pas obligé d’inventer des faiblesses à un texte, mais attention à ne pas accepter aveuglément tout ce que l’auteur soutient. C’est à cet endroit qu’il peut être utile de référer à d’autres auteurs ayant réfléchi aux mêmes questions. • Écrire pour le lecteur : Un compte-rendu s’adresse à un lecteur. Il est donc primordial que vous vous adressiez à lui de façon à ce qu’il vous comprenne et qu’il comprenne bien la thèse du texte dont vous faites le compte-rendu. N’hésitez pas, pour cela, à peaufiner, et même réécrire, votre texte tant qu’il ne sera pas pleinement satisfaisant. Il est souvent bon de demander à un proche de lire son texte en lui demandant d’avoir l’œil très critique. Vous ne voulez pas non plus ennuyer le lecteur avec des répétitions et des mots inutiles, des mots mal choisis, des phrases boiteuses : à cette fin, faites des relectures attentives centrées spécifiquement sur l’expression. Bien écrire implique donc que le travail ne soit pas rédigé la veille de la remise : donnez-vous le temps de le revoir plusieurs fois plutôt qu’une. Consultez l’aide-mémoire intitulé La révision de texte. ARC-3000 Travaux pratiques VI (compte-rendu et essai critique) 3 • Proscrire le plagiat : Emprunter les mots d’autrui sans guillemets et sans indiquer la source est du plagiat, soit une faute intellectuelle et professionnelle majeure. Il en est de même de l’emprunt des idées d’autrui, en le paraphrasant ou autrement, sans donner la source. Citer ses sources, c’est montrer qu’on a fait de la recherche, qu’on maîtrise la façon professionnelle d’en rendre compte et qu’on est honnête. Pour plus d’information sur la façon d’éviter le plagiat, voir https://www.bibl.ulaval.ca/diapason/plagiat/plagiat_aide_memoire.pdf. Il n’est pas davantage permis d’utiliser le même travail, en tout ou en partie, pour deux cours. Cette règle vaut en tout temps, y compris pour des travaux remis dans deux universités différentes. • Donner ses sources de manière usuelle et exacte Nota bene : Cette section s’applique surtout au deuxième travail, mais comme il peut arriver que, dans le compte-rendu, vous citiez une autre source que le texte commenté, voici des indications sur la manière de donner vos sources. Lorsque vous citez directement le texte sur lequel porte le compte-rendu, vous pouvez simplement indiquer entre parenthèses le numéro de la page d’où provient la citation. Il y a plusieurs façons de citer des sources dans un texte et de mettre en forme les références. Plusieurs étudiants utilisent les notes de bas de page pour donner leurs sources. Ce système exige d’utiliser op. cit. (opus citato) lorsque c’est le même ouvrage que celui cité dans une des notes précédentes, sauf si c’est la note qui précède immédiatement, auquel cas on utilise ibid. (ibidem). Ce système est surtout utilisé en histoire de l’architecture. Les sciences sociales et techniques utilisent plutôt le système de références dans le texte en plaçant entre parenthèses le nom de l’auteur, l’année de publication et, s’il y a lieu, la page. C’est le système qui vous sera demandé pour l’essai (projet) de fin d’études en architecture. Voici un extrait du plan de cours de L’essai (projet) en architecture: Références correctes dans le texte […] vous avez souvent, dans le texte même, à supporter vos propos 1) en référant aux auteurs dont vous vous inspirez ou 2) en les citant textuellement. Par exemple (ce sont des cas fictifs): 1. Vous uploads/Ingenierie_Lourd/ consignes-pour-l-x27-exercice-1 1 .pdf

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