Réalisé par : BAHHAJ SARRA DRIDRI KAOUTAR MAHTAJ LAMYAA Élevage de lapins de “c

Réalisé par : BAHHAJ SARRA DRIDRI KAOUTAR MAHTAJ LAMYAA Élevage de lapins de “chair” Rapport Sommaire : I. Identification du projet…………………………………….. II. Etude de marché……………………………………… ……… III. Etude technique…………………………………… …………. 2 Rapport IV. Etude économique………………………………… ……….. V. Etude financière…………………………………… …………. VI. Conclusion………………………………… ……………………. VII. Bibliographie……………………………… …………………… 3 Rapport 1.Identification du projet : • Intitulé du projet : Création d’une ferme d’élevage de lapins de « chair » (cuniculture). • Critères du choix du projet : L'élevage du lapin au Maroc est un secteur très promoteur vu plusieurs raisons : • La qualité diététique et nutritionnelle de la viande lapine. • Sa richesse en protéines et sa faible teneur en cholestérol. • La négligence du lapin dans les projets de développement vu l’ignorance de sa véritable contribution à la couverture des besoins en protéines animales des populations. • La prolificité de l'espèce qui rend son élevage bénéfique. • La demande est supérieure à l’offre. • Dominance d'un secteur traditionnel qui contribue avec 96.5% de la production nationale qui est estimée de 20000 tonnes/an (d’après des statistiques faites par l’IAV). • Descriptif du projet : Le projet consiste à acheter les lapereaux destinés à l’engraissement sur le marché, les engraisser (pour atteindre un poids de sortie de la ferme d’ environ 1KG à 1,750 KG, le lapereau d’un jour a besoin de 3 à 5 mois d’élevage) puis les revendre. 4 Rapport • Statut de l’entreprise : 1.Etude de marché : 1.1. Introduction : La viande de lapin présente des caractéristiques intéressantes pour l’alimentation humaine. Elle est riche en protéine et pauvre en lipides et en cholestérol. Par ailleurs, elle est bien pourvue en minéraux mais pas en sodium, et apporte des Oméga 3. La commercialisation du lapin se fait 5 Rapport soit en pièce dans les souks ou abattus et éviscérés dans les boucheries des grands centres urbains. La production de lapins est marginale par rapport à celle d’autres animaux d’élevage. En effet, peu de population savent cuisiner et consommer de la viande de lapins .Les principaux producteurs sont les pays d’Europe, et notamment la France, l’Espagne et l’Allemagne qui produisent chair et poils, la Chine, premier producteur mondial pour la viande et les poils et très important exportateur. En tout, 225000 tonnes de viande sont produites chaque année dans le monde. L’élevage du lapin est très ancien au Maghreb où il a été introduit par les Romains. Le Maroc et l’Algérie sont les deux principaux producteurs de lapin de chair avec 30000 tonnes en 1995.La consommation marocaine de viande de lapin est estimée à 0.779 kg/hab/an (COLIN et LEBAS 1995). 1.2. L’environnement géographique : Notre entreprise sera implémentée à la sortie de Meknès, à proximité de la route nationale N°13. Cette emplacement stratégique lui permettra de bénéficier à la fois de : ✔Coût du terrain assez abordable ✔Nappe phréatique assez riche et reconnue pour sa qualité ✔Climat favorable à l’activité ✔Proximité des fournisseurs d’aliments qui se trouvent en Atlas ✔Accès routiers faciles pour les clients qui s’approvisionneront chez nous 6 Rapport 1.1. description de la clientèle Notre projet vise principalement le marché national. Notre clientèle est en général constituée par les grossistes, les restaurants, les hôtels, les boucheries, les supermarchés et les particuliers qui préfèrent s'approvisionner directement chez nous. Pour élargir notre part de marché et chercher plus de clients potentiels, on va chercher à se faire connaître et à faire connaître nos produits par tous les moyens possibles (bouche à oreille, cartes de visite, foire, distribution d'affichettes, fléchage publicitaire, panneaux publicitaires…) 1.2. Prix : Le lapin est vendu à l'unité (la pièce) dans 67,4% des cas, au kilo vif dans 8,47% des élevages, ou encore en carcasse dans le cas de 1,7% des élevages. On remarque que le mode de commercialisation le plus répandu est l'unité. Les prix moyens sont respectivement de 42,22 DH l'unité, de 24,25 DH le kilo vif et de 39,55 DH le kilo carcasse (d’après Magazine CUNICULTURE Magazine, vol.33 (2006)). 7 Zone d’implémenta tion Rapport Ainsi, on a décidé de prendre 25DH comme prix de vente pour le kilo vif. 1.3. La concurrence : Le Maroc connait deux méthodes d’élevage de lapins, à savoir l’élevage traditionnel et rationnel. L’élevage traditionnel : L‘élevage du lapin est essentiellement une activité féminine, la vente des produits leur assurent des revenus réguliers. On trouve l’élevage du lapin dans pratiquement toutes les régions du Maroc avec une concentration marquée dans les régions déshéritées, en milieu aride, saharien (vallées du Draâ et du Ziz) de même que dans les zones périphériques des petits centres urbains. L’élevage rationnel : L’installation des exploitations de colons a favorisé le développement de l’élevage rationnel du lapin, utilisant de nouvelles races plus performantes et conduit dans des clapiers grillagés (en bois ou en dur). Ainsi fut créée une unité d’élevage de lapins de “chair” à la Station Avicole de Skikima à Témara suivie de deux autres au sud du pays, respectivement à Ouarzazate en 1986 et Errachidia en 1990.De plus, certaines entreprises se sont spécialisées dans le domaine de la cuniculture et la vente de matériel d’élevage tel que Cunimaroc… 8 Rapport 2.Etude technique : 2.1. Ressources humaines : Afin d’assurer un élevage de qualité à nos lapins durant leur séjour, nous avons pensé à investir dans le côté des ressources humaines en recrutant des ouvriers qualifiés issus de centre de qualification agricole. Et comme notre projet est au stade de démarrage, et afin de réduire les frais, nous avons décidé de nous impliquer activement dans notre entreprise. Nos études d’ingénierie dans le domaine industriel nous ont dotées de compétences nécessaires à la gestion de projet. Nous assurerons donc la direction, gestion, administration et comptabilité de notre entreprise. Sur ce, l’organigramme se présentera comme suit : Les frais du personnel mensuels seront répartis comme suit : ➢2 ouvriers = 1200*2=2400DH ➢Gardien=700DH ➢Comptable=2000DH ➢Directeur=2000DH ➢Gestionnaire=2000DH Total : 9100 DH ➢Frais Vétérinaire = 250DH 9 Rapport 1.1. Moyens de production : Présentation générale du bâtiment : Le bâtiment comprend un local de 200 m² (20x10m) bien orienté et bien aéré (3m3 d'air/kg/vif/h). Il est équipé d'un système d'éclairement d'appoint (16h/jour d'éclairement total). Le bâtiment se compose d’une salle de maternité, d’une salle d'engraissement, d'un couloir d'accès et d'un sas d’entrée : 1 salle de maternité à 1 rangée et 1 salle d'engraissement à 1 rangée dans le sens de la longueur du bâtiment, avec l'entrée et sas central. On louera le terrain à 10000DH et les frais de construction s’élevant à 80000DH . Maternité : La salle de maternité qui regroupe les femelles et les males en reproduction aura une superficie de 100 m2 (10x10m) et sera bien orientée (N.E/S.O)et bien aérée. Elle comprendra également un magasin pour le stockage des aliments et un bureau le tout en 20 m2, donc une superficie totale de 120 m2 . On note qu’on a 100 cages dont la dimension de chacune est de 0.50mx0.62mx0.33m et que les cages sont en flat-deck. Engraissement : Le local d’engraissement qui abritera les lapereaux après leur sevrage jusqu'à la commercialisation, aura les mêmes caractéristiques que celui de la maternité, avec une superficie de 80 m² On note qu’on a 100 cages dont la dimension de chacune est de 0.50mx0.80mx0.33m et que les cages sont en flat-deck. Les normes d’aménagement de bâtiment : ●Un sol de béton avec une ponte pour faciliter l’évacuation des déjections. ●Les mures doivent être nettoyables. 10 Rapport ●La possibilité d’appliquer un programme lumineux pour les reproducteurs. ●Une aire de travail aérée pour faciliter les déplacements. ●La possibilité d’évacuation de fumier. ●Une ventilation efficace permettant d’assurer une température et une humidité optimales. ●La ventilation est du type "dynamique" : Air pulsé haut et diffusé par une gaine ou par un plafond diffuseur, air extrait bas avec reprise sous le plancher au niveau des fosses d'évacuation des déjections. Équipements : ●Cage de reproduction = cage mère ou cage de maternité ou cage de femelle La cage de reproduction est la cage dans laquelle une femelle met bas et élève ses lapereaux jusqu'au moment du sevrage. Elle doit être équipée d'une boite à nid (BN) ou au minimum d'une zone aménagée où la lapine pourra construire le nid où elle mettra bas. Non seulement la lapine y mettra bas, mais elle viendra y allaiter ses lapereaux pendant au moins les 3 premières semaines. La boîte à nid doit être amovible pour qu'il soit facile de la nettoyer à l'extérieur du local d'élevage. ●Cage de mâle : C'est la cage où vit un mâle. C'est aussi la cage dans laquelle seront effectuées les saillies. La cage du mâle peut avoir des dimensions un peu plus réduites que celle des mères. Mais on a choisi d’utiliser les mêmes dimensions que celles des femelles, ce qui facilite l'évolution ultérieure de l'installation. ●Cage d'engraissement: Les cages d'engraissement sont destinées à l'élevage des lapereaux sevrés. Les lapereaux y sont élevés en groupe de leur sevrage jusqu'à l'âge de vente. ●Cage d'attente, de futurs reproducteurs ou de gestation: A partir de l'âge de 2½ mois à 3 mois les uploads/Ingenierie_Lourd/ etude-de-marche.pdf

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