en Caoutchouc pour Automobiles Etude d’un Projet Industriel de Fabrication d’ar
en Caoutchouc pour Automobiles Etude d’un Projet Industriel de Fabrication d’articles en Caoutchouc pour Automobiles Page 1 Etude d’un Projet Industriel de Fabrication d’articles en Caoutchouc pour Automobiles Page 2 TABLE DES MATIERES CHAPITRE I : DEFINITION DU PRODUIT .......................................................................... 3 CHAPITRE II : CLASSIFICATION DES CAOUTCHOUCS: .................................................. 4 CHAPITRE III : APPLICATIONS CLES : .............................................................................. 5 CHAPITRE IV : DEFINITION DU METIER ........................................................................... 5 CHAPITRE V : ANALYSE DU MARCHE .............................................................................11 5.1. PROFIL DU MARCHE ALGERIEN ............................................................................................... 11 5.2. ENVIRONNEMENT DU MARCHE ALGERIEN ......................................................................... 26 5.3. LE MARCHE INTERNATIONAL .................................................................................................... 28 5.4. COMPARAISONS INTERNATIONALES .................................................................................... 39 5.5. ANALYSE DES PERSPECTIVES DE MARCHE ...................................................................... 42 CHAPITRE VI : PLAN DE DEVELOPPEMENT DU PRODUIT ............................................44 6.1. MARCHE CIBLE ................................................................................................................................. 46 6.2. OBJECTIFS ET STRATEGIES ...................................................................................................... 48 6.3. PLAN MARKETING ........................................................................................................................... 49 6.4. PLAN GENERAL DE DEVELOPPEMENTSCENARII : .......................................................... 53 CHAPITRE VII : MOYENS NECESSAIRES POUR DEMARRER L’ACTIVITE ....................55 7.1 RESSOURCES HUMAINES : .......................................................................................................... 55 7.3. PROCEDE DE FABRICATION : .................................................................................................... 63 7.4. EQUIPEMENTS NECESSAIRES : ............................................................................................... 72 7.5. TECHNIQUES NOUVELLES : ....................................................................................................... 81 7.6. IMPLANTATIONS INTERNES ET CHOIX DES SITES D’IMPLANTATION : .................. 83 7.7. COUT DES INVESTISSEMENTS: ................................................................................................ 96 CHAPITRE VIII : FINANCEMENT ........................................................................................97 8.1. CHIFFRE D’AFFAIRES : PROJECTION SUR 10 ANS : (VOIR ANNEXE 2) ................... 97 8.2. BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL : .................................................................................... 98 8.3. MONTANT DES FONDS RECHERCHES ................................................................................ 103 8.4 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ..................................................................................... 105 8.5 PRIX DE REVIENT ET CALCUL DU COUT : ........................................................................... 110 8.6 RATIOS- TAUX DE RENDEMENT ET POINT D’EQUILIBRE : ........................................... 112 8.7 SCHEMA DE FINANCEMENT : .................................................................................................... 114 8.8. DOCUMENTS FINANCIERS – PROJECTIONS : ................................................................. 116 8.9. AVANTAGES ET AIDES SPECIFIQUES : .............................................................................. 135 CHAPITRE IX : LES REGLES DE LA PROFESSION ....................................................... 136 9.1 CONTEXTE GENERAL : ................................................................................................................. 136 9.2 STRUCTURE JURIDIQUE DE LA SOCIETE A CREER : ..................................................... 136 9.3. QUALIFICATION, CERTIFICATION : ........................................................................................ 137 9.4 NORMES, REFERENTIEL : ........................................................................................................... 137 9.5. REGLEMENTATION : .................................................................................................................... 137 9.6. ORGANISMES SOCIAUX : ........................................................................................................... 138 9.7 REGIME FISCAL : ............................................................................................................................. 140 CHAPITRE X : LES ANNEXES FINANCIERS ................................................................... 142 CHAPITRE XI : LES ANNEXES MARCHE: ...................................................................... 161 CHAPITRE XII : LES FICHES PROJET: ........................................................................... 182 Page 3 CHAPITRE I : DEFINITION DU PRODUIT Les élastomères, comme les matières plastiques, font partie de la famille des polymères. Le terme « élastomère » est utilisé aujourd'hui pour désigner d'une façon générale tous les caoutchoucs, c'est-à-dire les substances macromoléculaires, naturelles ou synthétiques, possédant l'élasticité caoutchouteuse. Le terme « caoutchouc » vient du mot indien cahutchu (« bois qui pleure ») et rappelle ainsi l'origine du caoutchouc naturel, précurseur des élastomères d'aujourd'hui. Le caoutchouc à l'état naturel, se présente sous la forme d'uns suspension colloïdale de latex secrétée par les plantes à caoutchouc. Les plus importantes de ces plantes sont l'Hévéa brasiliensis, arbre de la famille des euphorbiacées et d'autres espèces du même genre. Les caoutchoucs synthétiques sont obtenus par polymérisation (création de macromolécules à partir de molécules de base) et par transformations physiques en présence de catalyseurs. Les caoutchoucs possèdent de très nombreuses propriétés. Ils sont notamment élastiques, étanches et antivibratoires. La combinaison de ces trois (3) propriétés leur assure un spectre d’utilisation extrêmement large. a) Elasticité L’élasticité se caractérise par la capacité d’un matériau à se déformer sous contrainte et à reprendre sa dimension initiale lorsque cesse la contrainte. Les caoutchoucs ne sont pas les seuls matériaux élastiques, mais ils sont les seuls à offrir une telle capacité de déformation. Ainsi, un ressort d’acier n’accepte guère de subir un allongement de plus de 10 %. En revanche, les caoutchoucs peuvent s’allonger couramment jusqu’à 500 % et dans certains cas, jusqu’à 1000 % ! On parle alors d’hyperélasticité. De surcroît, les caoutchoucs conservent leur propriété d’élasticité à très basse température. Leur transition vitreuse, c’est-à-dire la température à laquelle ils se rigidifient se situe, en règle générale, aux alentours de –50 °C. Exemples d’application : joints de portière d’automobile, flexibles, profilés pour portes et fenêtres… b) Etanchéité La seconde des grandes propriétés des caoutchoucs est l’étanchéité. Les caoutchoucs sont ainsi imperméables à l’air, aux gaz et à l’eau. Ils ont également une grande capacité à filtrer le bruit. Exemples d’application : tubes et tuyaux, pneumatiques, toiles enduites, revêtement de toiture, joints… c) Amortissement Le caoutchouc possède également la capacité d’amortir les chocs ou de filtrer les vibrations. Il s’agit là de deux propriétés extrêmement importantes dans le monde des transports (automobile, aéronautique, aérospatial, ferroviaire…), dans celui de l’industrie (production d’énergie, machine / outil…) ou encore du BTP (appuis de pont, plots antisismiques...). Exemples d’application : pneumatique (amortissement des irrégularités de la route), pièces antivibratoires (filtration des vibrations en provenance du moteur ou des organes de liaison au sol…). Page 4 CHAPITRE II : CLASSIFICATION DES CAOUTCHOUCS: On compte plus d’une quinzaine de familles de caoutchoucs. La classification courante consiste à séparer les caoutchoucs en trois catégories (les sigles utilisés sont ceux qui sont recommandés par la norme ISO 1 629 de 1995) : 1. Les caoutchoucs à usage général : Ils ne résistent pas aux huiles, mais résistent bien aux acides et aux bases. Ils font preuve d’une élasticité exceptionnelle. Applications dans l’automobile : supports moteurs, balais d’essuie-glaces. 2. Les caoutchoucs à usages spéciaux : Ils présentent une bonne résistance vis-à-vis des liquides agressifs (solvants, acides) ou des huiles et des carburants, et aussi un meilleur comportement à haute température. Ils vieillissent bien. Applications dans l’automobile : amortisseurs, joints de vitrage, de pare-brise, courroies de distribution, durites 3. Les caoutchoucs à usages très spéciaux : Ils ont d’excellentes tenues thermiques et chimiques, et ils représentent plus de 5 % de la consommation totale. Applications dans l’automobile : fils d’allumage, bagues d’étanchéité. TABLEAU DE SYNTHESE DES CAOUTCHOUCS Page 5 (SOURCE : SNCP) Les deux premières familles de caoutchouc représentent 94% de la consommation. La troisième famille regroupe les élastomères à hautes performances thermiques et/ou chimiques indispensables et sont en plein développement sur le marché. CHAPITRE III : APPLICATIONS CLES : L’industrie de transformation des élastomères occupe une place de plus en plus importante dans l’économie mondiale. La production annuelle des caoutchoucs naturels ou synthétique dépasse les 24 millions de tonnes dans le monde, dont 24% en Europe. Grâce à leurs propriétés d’élasticité, d’imperméabilité et d’amortissement, l’utilisation des élastomères s’est donc généralisée à divers secteurs de l’industrie, tels que : - l’industrie automobile représente plus de 75% de la consommation mondiale d’élastomères, avec les joints, les durites, les supports moteurs, les balais d’essuie- glace... et surtout la production de pneumatiques qui consomme à elle seule 63% de la production mondiale d’élastomères ; - l’industrie aéronautique et spatiale, pour des pièces techniques, généralement composites et jouant le rôle de liaisons élastiques et/ou systèmes antivibratoires. - le secteur BTP, avec les appuis de pont et les systèmes d’isolation antisismiques, utilisés notamment dans la construction des centrales nucléaires ; - l’habillement, et en particulier l’industrie des chaussures (bottes, semelles, chaussures de sport...) qui, avec un siècle et demi d’existence, reste l’une des premières applications du caoutchouc ; - dans les domaines de l’industrie médicale et pharmaceutique, on utilise d’une part, des élastomères répondant à des exigences de pureté et biocompatibilité (principalement les silicones et les polyuréthanes, pour la conception d’articles tels que les prothèses ; - dans d’autres secteurs, pour l’étanchéité, les revêtements anti-corrosion, tubes et tuyaux, les colles et mastics... Page 6 3.1. Les applications dans le secteur de l’automobile L’automobile rassemble de nombreux matériaux appartenant aux grandes familles suivantes : • matériaux ferreux : fontes, aciers, tôles (environ 62 % de sa masse) ; • matériaux non ferreux : aluminium (fonte et tôle), cuivreux, magnésium (environ 9 %) ; • matériaux minéraux : verre, céramique (environ 4 %) ; • matériaux organiques : environ 25 %, répartis en moyenne de la manière suivante : • 4 % : élastomères, • 6 % : peintures, adhésifs, textiles, fluides, • 15 % : matériaux plastiques, thermoplastiques (TP) ou thermodurcissables (TD). Le caoutchouc, dans un véhicule ne se limite pas aux seuls pneumatiques. En effet, ces derniers font sensiblement jeu égal en terme de poids avec les quelques centaines de pièces techniques en caoutchouc présentes, en moyenne, sur un véhicule. Il s’agit pour l’essentiel de pièces de petites dimensions, produites en caoutchouc ou associés à d’autres matériaux (métal, plastique, tissu…). 3.2. Classification des pièces par fonction Les pièces montées sur un véhicule ont une fonction à remplir. Nous avons classé les pièces en caoutchouc en trois (3) principales fonctions en l’occurrence : - la fonction étanchéité ; - la fonction vibratoire isolation et acoustique ; - la fonction transfert de fluide. a) La fonction étanchéité : Cette fonction consiste à empêcher ou à réduire le passage d'éléments liquides, solides ou gazeux entre deux milieux. Il peut s'agir aussi bien d'éviter la sortie de fluides que l'on souhaite confiner dans un espace donné que l'entrée d'éléments indésirables dans une enceinte. L’étanchéité peut être statique ou dynamique : dans le premier cas, il n'y a aucun mouvement relatif entre les éléments intervenant dans l'étanchéité, dans le second il peut se produire uploads/Ingenierie_Lourd/ etude-de-projet.pdf
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- Publié le Mai 11, 2021
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