Explications de Textes Extrait du travail "Explications de l'Ecriture sainte" T
Explications de Textes Extrait du travail "Explications de l'Ecriture sainte" Transcrit mot à mot par la dictée intérieure de Jésus-Christ à Jakob Lorber entre le 20.12.1843 et le 17.02.1844 Chapitre 01 Une bonne règle à suivre pour mettre à profit la lecture de l'ancienne et de la nouvelle Parole. (20.12.1843) Mes chers enfants! Avec les rappels suivants, (suite des deux volumes du « Soleil spirituel »), Je veux vous donner une règle importante et utile, sans laquelle, vous ne pourriez tirer aucune utilité pour vous même de la lecture d'un quelconque livre spirituel, fusse-t-il excellent. Vous pourriez lire et relire mille fois la Sainte écriture comme cette nouvelle Parole d'ailleurs, sans cette règle, cela ne vous ferait pas avancer d'un iota. Avec vos lectures fréquentes, vous avez certes consciencieusement gavé votre mémoire, mais demandez à votre esprit ce qu'il en a retiré et sa réponse apathique sera la suivante: « Je suis certes, entouré de toutes sortes de matériaux de construction et une montagne de poutres et de pierres gisent là, mais de tous ces matériaux de construction on ne peut se construire, pas même une mauvaise cabane dans laquelle habiter librement. Certes, vous continuez d'amonceler toutes sortes de matériaux- devant moi se trouve des tas de pierres précieuses et de bois de cèdre- mais je n'arrive pas à y mettre de l'ordre. Et lorsque j'ai réussi, ici ou là, à commencer à mettre un tant soit peu d'ordre, vous êtes déjà en train de me rajouter une quantité colossale de nouveaux matériaux, de sorte que je doive obligatoirement me fatiguer dans mon activité pour à la fin, être effrayé par l'ampleur de la tâche et avoir la pensée douloureuse de savoir quand je réussirais à ordonner ces matériaux afin que je puisse m'en faire une habitation! » Voyez, voila la réponse, tout à fait fondée, que l'esprit d'un homme quelconque qui aurait beaucoup lu, trouvera bientôt très clairement en lui-même. Lorsqu'un homme a lu une paire de milliers de livres au cours de sa vie, quel chaos règne alors dans sa mémoire! Et, si tout va bien, il pourra à peine, après une telle érudition riche de contenu, en arriver à la conclusion qu'il se rend compte désormais qu'il ne sait rien. Mais qu'est-ce donc que cet aveu? Ce n'est autre chose qu'une seule et même plainte douloureuse de l'esprit qui veut dire par là que, malgré une quantité astronomique de matériaux de construction, il n'a reçu en bati, pas même le plus mauvais des abris dans lequel habiter librement. Ainsi, il y a des hommes qui connaissent par cœur et mot à mot l'ancien comme le nouveau testament, mais demande leur le sens profond d'un seul de ses versets et il en sauront autant que ceux qui ne connaissent pas un seul verset par cœur et souvent ne savent même pas qu'une écriture sainte existe. A quoi leur servent alors ces matériaux magnifiques? L'esprit n'habite que dans le spirituel, et si il ne peut se construire, dans l'esprit de la vérité, une mauvaise cabane avec ces matériaux, où doit-il donc habiter, où vont le mener ses calculs et par où doit il commencer pour ordonner ses matériaux? Ne serait il pas mieux, de posséder moins de matériaux, et avec ceux-ci, se construire de suite une habitation respectable pour l'esprit, afin que celui-ci puisse disposer d'un endroit libre et solide, à partir duquel il pourra établir ses plans pour utiliser les matériaux qui arriveront par la suite?! Quel visage aura donc un champ, même si il est pourvu de la meilleure des terres, dans lequel on sèmerait simultanément toutes sortes de semences mélangées dans le plus grand des désordres? Les semences lèveront bien, mais pour quelle utilité pour le semeur? - En vérité, le produit de ce champ conviendra à peine pour une mauvaise nourriture du bétail. Les plantes les plus vaillantes étoufferont les plus faibles, la mauvaise herbe se propagera et le blé n'apparaîtra qu'ici ou là, brulé et rabougri de surcroit. Il en ressort de ceci que partout ou vous voulez tirer une quelconque utilité pour vous- même, un certain ordre doit être instauré, sans lequel vous n'amasserez que des épines, des chardons, des gerbes et des racines, ce qui ne peut jamais vous être d'aucune utilité. Mais en quoi consiste cet ordre? Lorsque vous avez un blé épuré, semez le dans un champ pur et bon et vous obtiendrez une récolte pure et bonne. Celui qui possède un terrain constructible et les matériaux nécessaires, qu'il n'attende pas d'avoir amassé un gros tas de matériaux pour commencer seulement à construire sa maison, car il aura complètement rempli son terrain avec celui-ci. Et lorsque le maître d'œuvre arrivera et lui demandera: » Mon ami, où veux tu donc que ta maison soit édifiée? » que lui répondra-t-il? Certainement rien d'autre que: » Eh bien ici mon ami, là où se trouve ce gros tas de matériaux de construction. » Et le maître d'œuvre lui dira alors: » Pourquoi as tu laissé les matériaux s'amonceler à l'endroit où devait être construit la maison avant que nous n'ayons dessiner les plans et que nous n'ayons creusé les fondations? Veux tu que ta maison soit construite à cet endroit, alors tu dois mettre de coté tous ces matériaux et me libérer complètement la place. Alors seulement je viendrai, mesurerai la place, ferai un plan, laisserai creuser les fondations et à la fin seulement, je testerai les matériaux pour voir si ils conviennent à la construction de ta maison.» Voyez, de cette comparaison vous pouvez assez clairement en déduire que la grande érudition ne peut être que de peu d'utilité à celui qui ne l'utilise pas dans l'ordre véritable. Mais en quoi consiste cet ordre véritable? - Cet ordre véritable consiste dans le simple fait d'utiliser à la construction de l'habitation chaque matériaux aussitôt qu'il est livré ou révélé, et de ne pas toucher à une deuxième livraison avant que la première ait été dument ordonnée. De cette façon, il avancera rapidement dans sa construction et il restera toujours suffisamment de place autour de celle-ci pour y ranger en bon ordre les nouveaux matériaux nécessaires à l'avancement du chantier. En français et absolument clairement, cet ordre consiste dans le fait de mettre immédiatement en pratique ce qui est lu et de mettre sa vie en adéquation avec la parole reçue. Ainsi ce qui est lu lui sera d'une grande utilité mais dans le cas contraire, cela lui sera fortement dommageable car chacun doit être un pratiquant en acte de la parole et non un simple auditeur. A bon entendeur ! Chapitre 02 Une contestation et sa réfutation (21.12.1843) Il y aura certes ici quelqu'un pour dire: « Ceci est tout à fait vrai, qu'à travers la mise en pratique de ce qui est lu, on peut récolter les vrais fruits de la lecture, mais lorsqu'il nous est donné tant de matériel, on ne peut le mettre de coté à la seule raison de la mise en pratique, et n'en lire que ce dont l'on est convaincu que l'on sera en mesure d'appliquer?! Que l'on pense juste à la grande masse de ce qui est donné dans l'ancien et le nouveau testament, et attenante, la masse exagérément grosse de livres remplis de véritable exégèse spirituelle! Si l'on voulait ne lire tout ceci que selon la mesure de la pratique, en vérité, en toute une vie, l'on arriverait au meilleur des cas, à finir une paire de chapitres. » Mais Je dis: De ce point de vue, le contestataire a certes raison, car si l'on ne lit que ce dont on est convaincu de pouvoir mettre en pratique, alors une paire de chapitre serait déjà vraiment de trop! Mais d'un autre point de vue, le matériel donné ne sera jamais de trop et le lecteur peut immédiatement transformer en réalité factuelle tout ce qui est lu. Car l'on pourrait dire à titre d'exemple: Si un paysan est en possession d'une grande parcelle de terrain constituée de champs fertiles qui lui rapportent des récoltes au centuple, pourquoi ensemence-t-il la totalité de son champ? Un dixième de celui-ci couvre amplement les besoins du paysan! Je demande alors: Si un paysan ensemence la totalité de son champ de bon blé et que ce champ lui ramène une récolte au centuple, dont un dixième suffit à son entretien, les neuf dixièmes en surplus lui seront-ils dommageables? Ô certainement pas! Car la moitié de son surplus, il pourra le distribuer à des nécessiteux qui lui seront extrêmement reconnaissants pour ceci, et l'autre moitié de son surplus, il pourra la porter au marché et comme ce sont de bons céréales, il trouva beaucoup d'acheteurs qui lui prendront à un prix avantageux et il pourra alors, avec l'argent gagné, se commander une meilleure demeure et il deviendra ainsi un paysan riche et respecté. Alors voyez, de cet exemple, on peut clairement en déduire que si un homme a en lui- même un bon champ et les semences en grandes quantité qui uploads/Ingenierie_Lourd/ explications-de-textes-jacob-lorber.pdf
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- Publié le Aoû 27, 2021
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