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BANKOLE Membres du groupe 1 ZOKPODO Astride & ADADJA Sosthène Plan Introduction Histoire Architecture arabo-islamique Techniques d’architecture Matériaux Éléments architecturaux Arcs Supports Coupoles Iwans Pishtak Moucharabiehs et fenêtres à jalousie Éléments décoratifs Éléments architecturaux à vocation décorative Mosaïque Terre cuite Typologie des bâtiments Architecture religieuse La mosquée et les lieux de culte La madrasa Les lieux de retraite Architecture funéraire Mausolées sous coupole Tours funéraires Complexes Architecture civile et palatiale Les palais Maristan et structures médicales Structures d'hygiène Structures de commerce Styles Architecture ottomane Architecture indo-islamique Architecture sino-islamique Architecture afro-islamique Architectures arabe ET MUSULMAN INTRODUCTION Peut-on parler d’un art islamique, alors que la civilisation née de l’islam s’étend sur quatorze siècles et sur un espace qui va de l’Atlantique au Pacifique, du Maroc jusqu’à l’Indonésie, et que cette civilisation a poussé des ramifications un peu partout dans le monde, aussi bien en Chine qu’au Brésil ? Cette terminologie abusivement unificatrice vient non seulement de notre européocentrisme, mais aussi du fait que l’islam n’a jamais vraiment séparé monde spirituel et monde temporel. […] Cela explique que la notion d’« art islamique » n’est pas réservée aux seules expressions artistiques liées à la religion comme l’architecture des mosquées et leur mobilier ou encore les objets de dévotion privée, mais qu’elle couvre l’ensemble des créations émanant du monde musulman : palais, caravansérails, objets décoratifs. L’expression « art islamique » n’a donc plus que de très lointaines connotations religieuses et correspond à l’« art d’une civilisation où l’islam est la religion dominante » ou même, dans certains cas, « où l’islam est la religion de la classe dominante ». HISTOIRE Les débuts de l’art islamique sont liés à la civilisation de la péninsule arabique du VIe siècle et du début du VIIe, dans laquelle des apports classiques et méditerranéens se superposent à un fonds vernaculaire. Mahomet ne manifestait guère de goût pour l’art, mais le jeune État musulman, dans sa vitalité conquérante, éprouva vite, dans un souci d’auto-affirmation, le besoin d’un art et d’une architecture. S’il est tout à fait faux de vouloir assimiler art islamique et art arabe et de limiter l’art islamique à la civilisation arabo-islamique (en oubliant l’impact persan et turc, par exemple), le fait arabe reste cependant un facteur essentiel de l’esthétique islamique.Par-delà la diversité des styles dans le temps et dans l’espace, une certaine unicité de l’art islamique est indubitable ; elle est due peut-être au fait religieux et au caractère arabe de sa genèse ; elle s’explique en tout cas aussi par le traditionalisme inhérent à la civilisation islamique dans toutes ses manifestations. Architecture arabo-ISLAMIQUE Mosquée et palais avec une place importante au décor architectural : polychrome, sculpté en bas-relief, la plupart du temps envahissant, en général épigraphique, géométrique ou végétal, et mélangeant le plus souvent les trois ordres, le décor architectural du monde islamique n’est que rarement figuratif. L’iconophobie de l’art religieux islamique, héritage antéislamique, sémitique et proche- oriental, s’oppose à l’utilisation de scènes figuratives à des fins didactiques ; les frises épigraphiques se substituent à elles d’autant plus facilement que l’écriture est infiniment valorisée dans le monde islamique par le seul fait que la religion est fondée sur un texte, sur une parole divine ; en outre, le Coran dit explicitement que l’art d’écrire est d’essence divine (sourate 96, 4). Intérieur de la mosquée el-Moyed, au Caire. L'école africaine (Maghreb, Espagne) a adopté presque exclusivement le minaret à plan carré, assez large de base, montant de fond, surmonté d'une terrasse bordée de créneaux et de merlons à faces dentelées; au-dessus de laquelle un petit pavillon carré, coiffé d'un toit pointu à quatre pentes, supporte une flèche composée de trois boules de cuivre doré surmontées d'un croissant. Les faces de ces minarets sont lisses, ou bien décorées de faïences, de mosaïques ou de sculptures en bas-relief, soit en plâtre, soit en pierre. Les plus beaux exemples de ces minarets peuvent être cités ici : Minarets des mosquées Zaïtoûna et de la Kasbah, à Tunis; de la mosquée de Mansoûra, de la mosquée Sidi-boû-Madîn et Djama-Kabira, à Tlemcen, en Algérie; des mosquées de Fès, Marrakech et Tanger, au Maroc; et de la grande mosquée de Séville, bâtie en 1195, par Yakoub-al-Mansoûr. Ce dernier minaret, un des plus beaux morceaux d'architecture arabe qui existent encore, est célèbre dans le monde entier sous le nom de "la Giralda". - La Giralda de Séville. C'est actuellement l'un des clochers de la cathédrale. L'ancien minaret correspond aux deux-tiers de sa hauteur. Cette école africaine persista dans ses traditions artistiques pendant de longues années mais l'apogée de l'art architectural fut atteint en Espagne, au XIIe siècle. A la même époque, en Algérie et dans les autres pays du Maghreb au XIIIe siècle et en Egypte et en Syrie à la fin du XIIIe siècle et au commencement du XIVe. C'est au XIVe siècle qu'on construisit au Caire la belle mosquée Hassan (près de la place Rommelieh, sous le règne du sultan al- Malik-an-Nâsir-Hassan, 1356-1363). XIIIe, le XIVe et le XVe siècle forment une époque brillante de l'architecture arabe au Caire, sous les Mamelouks, turkmènes ou baharites; pendant cette époque, des relations fréquentes avec la Mésopotamie, Bagdad et la Perse amenèrent certainement quelques artistes persans au Caire, surtout depuis la destruction de Bagdad par Houlagou (1258), qui abolit le califat dans la personne du dernier calife abbaside Mostasim. Depuis ce temps les Abbasides n'eurent plus d'influence qu'en Egypte où ils s'étaient réfugiés. Ils jouirent encore du pouvoir suprême, du moins en apparence, car, comme le dit Prisse d'Avennes, "quoique ne disposant plus des royaumes, ils avaient encore, en tant que successeurs du Prophète, une ombre d'autorité, que leur laissaient, autant par religion que par politique, les princes musulmans". On comprend dont que, parmi les personnes appartenant à leur entourage qui les suivirent de Bagdad au Caire, il se soit trouvé des artistes. C'est à cet élément étranger qu'on peut attribuer l'importation au Caire de certaines dispositions architecturales, persanes d'origines, telles que les plans de la mosquée de Hassan, la mosquée sépulcrale de Barkouk, celle de Moayyid, celle d'Achrat-Barsabey, celle de Kaït-Bey et enfin celle de Kansou-al-Goury, où se remarquent les dômes ogivaux finissant en pointe, dont la courbe est semblable à celle des casques élégants qui se fabriquaient dans le Khora çan, l'emploi des voûtes légères recouvertes d'enduits peints, et enfin la décoration au moyen de faïences (revêtements intérieurs, mihrab, etc., en faïences, en mosaïques de faïence, de nacre et de marbre, ornementation faïences, ex.: arcatures à la mosquée de Moayyid). A Jérusalem, le Dôme du Rocher ou mosquée Koubbat-as-Sakra, improprement appelée mosquée d'Omar et construite en 61 de l'hégire, a été construite sous l'inspiration des édifices du Haouran des VIe et VIIe siècles; mais sa décoration extérieure en faïence est persane et la décoration intérieure est arabe (peinture et vitraux) et byzantine (mosaïque). Le commencement du XVIe siècle, 1524, date de la mort du dernier sultan tcherkesse, Toman-Bey, et de la conquête de l'Egypte par les Turcs sous la conduite du sultan Sélim, marque la fin de cette brillante époque de l'art arabe et à partir de ce moment l'art ottoman s'infiltre peu à peu en Egypte. Le Dôme du Rocher, à Jérusalem. Pour la Tripolitaine, la Tunisie et l'Algérie, la conquête turque de Tunis et d'Alger par Khaïr-ad-Dîn Barberousse, au nom de Soliman ler (1565), amène un mouvement artistique particulier qui a pour ori gine la richesse acquise par les pirates barbaresques et qui se traduit par une accommodation de l'ornementation ottomane au style arabe en faveur dans les pays barbaresques. On en voit de fort jolis exemples à Tunis (palais Hussein ou Hosain, XVIIIe siècle), et à Kairouan, mosquée du Barbier (partie du XVIIe siècle), ainsi qu'à Alger. En plus des mosquées, nous avons cité les palais, les maisons, les bazars, les caravansérails, les madrasa ou collèges. L'école arabe africaine a produit des merveilles dans l'architecture civile, et les palais des califes et dès sultans du Caire, si l'on en croit les descriptions des écrivains arabes, devaient offrir un spectacle admirable. On peut s'en faire une idée exacte, par les délicieux palais que les rois maures ont élevés en Espagne, à Séville, l'Alcazar (1353-1364), et à Grenade, l'Alhambra (1348- 1359). Il ne reste pas de traces de palais des souverains arabes au Caire ou à Damas, mais les riches habitations particulières qui sont encore dans ces deux villes peuvent donner une idée approximative de ce que devaient être les édifices princiers. Les maisons particulières se divisent en deux parties distinctes : le selâmlik, ou partie consacrée a la réception des étrangers qui viennent rendre visite au maître de la maison, et aussi à la réception des hôtes pour lesquels des chambres sont préparées; la seconde partie, où n'entrent que les membres les plus proches de la famille, les enfants et les femmes, est le harem et comprend l'habitation proprement dite où se concentre la vie familiale des musulmans. Le harem contient par conséquent des chambres d'habitation, des salons, des chambres à uploads/Ingenierie_Lourd/ expose-d-x27-histoire-de-l-x27-architecture.pdf

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