UFR de Psychologie Master 1 – 2021-2022– Parcours Psychologie de l’Education, O
UFR de Psychologie Master 1 – 2021-2022– Parcours Psychologie de l’Education, Orientation et Développement (PEOD) Fiche à envoyer par e-mail à l’enseignant de séminaire de recherche pour le projet choisi au plus tard le 30/09/2021 à 18h INSCRIPTION EN SEMINAIRE NOM (patronymique) : BEDOURET PRENOMS : Jeanne N° d’Etudiant : 21607875 N° de tél. : 06-71-54-88-05 Courriel : j.bedouret@laposte.net Nota : Le projet qui sera rédigé sur cette fiche est celui qui sera considéré comme choix 1. Vous pouvez rédiger sur le recto et le verso de cette fiche. Nom de l’enseignant pour le 1er projet : TROUPEL Olivia Nom de l’enseignant pour le 2ème projet : COURTINAT-CAMPS Amélie Titre du projet : Les relations fraternelles et le développement de l’enfant Présentation du Projet : Durant cette année de master 1 PEOD, j’ai pour objectif de réaliser le mémoire sur les relations fraternelles et le développement de l’enfant. En effet, ce projet de mémoire est apparu au départ par mon envie de travailler sur le développement socio-affectif. Lors de la lecture des séminaires, mon attention s’est portée immédiatement sur la thématique des relations fraternelles, qui est un sujet très intéressant et qui m’a toujours attiré. Plus précisément, je souhaiterais que mon étude porte sur les relations fraternelles dans différents milieux de vie, contextes, notamment lors des placements. En effet, la fratrie possède une place importante au sein de la famille. Elle peut être définie par les enfants étant nés des mêmes parents, et le lien fraternel, quant à lui, correspond à l’un des axes qui structurent la famille après le lien conjugale et le lien parental (Scailteur, Batchy et Kinoo, 2009). Elle est considérée comme un sous-produit du couple parental. Comme souligné dans le descriptif du champ de recherche, la fratrie reste enfermée dans une dimension verticale qui laisse entendre FICHE PROJET N°1 que les relations frères et sœurs peuvent être défini seulement en termes de rivalité et de compétition. Cependant, les relations fraternelles peuvent également être un socle familial auquel les enfants peuvent s’y appuyer. Néanmoins, lors des placements, cette relation si particulière et singulière peut être fragilisée lorsque les frères et sœurs sont contraints d’être séparés. Ce sujet suscite de nombreux débats scientifiques actuels. Durant de nombreuses années, le placement fraternel ne présentant pas un grand intérêt, une loi a été promulguée le 30 décembre 1996 indiquant le maintien des liens entre frères et sœurs dans le cas d’un placement, et donc la non-séparation des enfants d’une même fratrie. Son application a toujours été remise en cause, du fait d’une incohérence lors des évaluations de ces projets de placement. Aujourd’hui encore, cette question de séparation est d’actualité. En effet, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles défend un projet de loi relatif à la protection des enfants. Ce projet de loi, affirmant que les frères et sœurs d’une même fratrie doivent vivre dans un même lieu d’accueil en cas de placement par l’aide sociale à l’enfance, a été adopté le 8 Juillet 2021 à l’Assemblée nationale, à l’unanimité. Le secrétaire d’Etat a précisé que désormais, lorsque des enfants sont placés, le principe doit être clairement affirmé d’une interdiction de séparation des fratries. Mon intérêt portant sur cette question de séparation a fait émerger mon objectif qui est d’évaluer le développement de l’attachement fraternel et la construction de cette relation fraternelle lors des placements en famille d’accueil. Je souhaiterais comparer cette relation et cet attachement lorsque des frères et sœurs sont placés séparément et conjointement. Notre recherche sera basée sur une étude qualitative, à partir de plusieurs études de cas, réalisées auprès de frères et sœurs placés dans la même famille d’accueil, et également placés dans des familles d’accueil différentes. Nos études seront basées sur des entretiens semi- directifs. Une grille d’entretien pourra être élaborée en amont, afin d’avoir une ligne directrice durant l’entretien et pouvoir faciliter l’analyse qualitative. Bibliographie Angel, S. (2004). La fratrie, des liens indestructibles. Cahiers Critiques de thérapies familiales et de pratiques de réseaux. 32(1). 35-48. Chapon, N. (2019). Les relations fraternelles chez les enfants en famille d’accueil. Dialogue, 223, 171-190. https://doi-org.gorgone.univ-toulouse.fr/10.3917/dia.223.0171 Paul, O. & Zaouche Gaudron, C. (2015). La dynamique fraternelle dans le placement : réflexions autour de l’accueil séparé ou conjoint d’une fratrie. Dialogue, 208, 99- 110. https://doi.org/10.3917/dia.208.0099 Pellé, A. (2001). Le placement familial : les ruptures qui précèdent la séparation. La lettre de l'enfance et de l'adolescence Troupel-Cremel, O. (2010). L’attachement fraternel. In C. Zaouche Gaudron (Ed.). Le développement social de l’enfant (du bébé à l’adolescent) (pp. 58-62). Paris : Dunod. uploads/Ingenierie_Lourd/ fiche-projet-n01.pdf
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- Publié le Dec 27, 2021
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