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Atelier « L’eucalyptus une essence majeure pour le reboisement à Madagascar » Lieu : Université d’Antananarivo, Madagascar Date : 18 – 19 juin 2013 A Madagascar, les eucalyptus sont utilisés en plantations villageoises autour des grands centres urbains pour la production de bois énergie (charbon de bois et bois de chauffe) et de bois d’œuvre. Actuellement, cette production est seulement un moyen d’obtenir d’indispensables revenus de survie pour les populations rurales. Depuis plus de 50 ans, la recherche forestière a conduit des expérimentations sur les plantations d’eucalyptus dans des domaines scientifiques complémentaires. Les changements globaux (anthropiques, biotiques et abiotiques) auront un impact sur le maintien des plantations sur le long terme. Selon les prévisions, la production totale durable de bois énergie (BE) et bois de construction, d’œuvre et de service (COS) arriverait à subvenir aux besoins de consommation jusqu’aux environs de 2010. Au-delà de cette date la production durable de bois sera déficitaire. La recherche devra donc répondre aux nouvelles questions qui se posent pour assurer la durabilité du système de production en bois énergie autour des grands centres urbains et ainsi maintenir un revenu régulier pour garantir la survie des populations rurales. L’atelier vise à rassembler les participants nationaux et internationaux travaillant sur la filière eucalyptus pour partager, transférer et approprier les résultats de la recherche, sensibiliser les bailleurs de fonds à la nécessité des reboisements en bois énergie, fournir des informations en appui à la prise de décisions politiques et techniques et communiquer à la presse pour informer le public. Veuillez noter : La participation à cet atelier est gratuite, mais le nombre de place est limité à 100 participants. Pour participer à la conférence, veuillez envoyer un email avec votre nom, titre, organisation, adresse, e-mail, affiliation, téléphone et intérêt à Olga Ramiarison : olga@cirad.mg avant le 8 juin 2013. Programme Général (le détail du programme sera fourni à votre arrivée) 18 juin 2013 19 juin 2013 Heure : 8h 30mn Enregistrement et Ouverture Les eucalyptus dans le monde Le développement socio-économique Propriétés technologiques Heure : 8h 30mn Travaux des participants en 4 ateliers : . Changements globaux et socio-économiques . Ecologie et relation sol-plante . Adaptation et variabilité génétique . Transformation et technologie du bois Heure 13h 30 mn Les changements globaux L’écologie des plantations Les relations sol-plante Diversité et adaptation Heure 13h 30 mn Restitution des ateliers Synthèse générale Clôture de l’atelier Liste des intervenants et titre prévisionnel de l’exposé : Titre de l’exposé Animateurs Séance d’ouverture Directeur Général du Fofifa Aimé Lala Razafinjara Email : dgra@fofifa.mg Fonctionnement et impacts environnementaux des eucalyptus : "mythes et réalités" Jean-Pierre Bouillet Email : jean-pierre.bouillet@cirad.fr La nutrition minérale des eucalyptus, les recherches du Fofifa/Drfp à Madagascar. Marie Christine Rakotonirina Email : mrakotonirina@yahoo.fr Productivité des taillis d’Eucalyptus robusta : utilisation pour leur aménagement. Honoré Randrianjafy Email : honorrandrianjafy@yahoo.fr Causes entomologiques et cryptogamiques du dépérissement d’Eucalyptus camaldulensis sur le Haut Plateau malgache. Lala Harivelo Ravaomanarivo Email : lravaomanarivo@gmail.com Daniel Rakotondravony Email : rakotondravony.daniel@gmail.com Les espèces exotiques catalyseurs de régénération des plantes autochtones : cas des Hautes Terres périmètre de reboisement en eucalyptus de Carion. Roger Edmond Email : rogeredmond1@yahoo.fr RANDRIAMBANONA Herizo Email : In prep Bakolimalala Rakouth Email : ba.rokouth@yahoo.fr In prep Vololoniaina Jeannoda Email : vololoniaina.jeannoda@gmail.com L’électrification rurale décentralisée par combustion de biomasse : un outil de développement et de lutte contre la pauvreté : l’exemple de la commune rurale d’Andaingo, région Alaotra-Mangoro, Madagascar. Pierre Montagne Email : pierre.montagne@cirad.fr Dynamique des reboisements en eucalyptus autour d’Antananarivo. Jeannet RAKOTOMALALA Email : razanagri@gmail.com La production du charbon de bois d’eucalyptus. Alain Michel Rasamindisa Email : amrasami@yahoo.fr Potentialités de Corymbia citriodora et C. maculata pour des utilisations en ameublement et en aménagement intérieur. Tahiana Ramananantoandro Email : ramananantoandro@gmail.com Andraina Rajemison, Miora Ramanakoto, Florent Eyma Les eucalyptus : Evolution des acquis au SNGF Liva Andrianoelina Email : andrianoelina_liva@yahoo.fr Eucalyptus et biodiversité Jean-Marc Bouvet CIRAD UMR AGAP Email : jean-marc.bouvet@cirad.fr Etude de la variabilité génétique et des interactions génotype x environnement d’Eucalyptus robusta à Madagascar. Andriambelo Radonirina Razafimahatratra Email :andriambelo.radonirina@yahoo.fr. Comparaison de la diversité génétique de l’Eucalyptus robusta dans son aire naturelle et à Madagascar. Daniel Verhaegen Email : daniel.verhaegen@cirad.fr Mise au point de la technique RFLP PCR sur l’étude de la diversité intra spécifique au niveau des Eucalyptus présents à Madagascar. Jean-Michel Leong Pock Si Email : leong@cirad.mg Résumés : Fonctionnement et impacts environnementaux des eucalyptus : "mythes et réalités" Les potentialités de croissance de l’Eucalyptus, avec les plus fortes productions de plantations forestières au monde (> 45 m3 ha-1 an-1 en moyenne au Brésil), sa rusticité et ses possibilités de pousser correctement même sur des sols très évolués comme à Madagascar, l’usage multiple de son bois (pâte à papier, bois énergie et de service…) conduisent à sa forte extension dans toute la zone tropicale et équatoriale. Mais les eucalyptus sont souvent l’objet de critiques sur les impacts environnementaux associés, avérés ou non (assèchement des nappes, épuisement et stérilisation des sols…). Dans ce cadre l’exposé fera le point sur le fonctionnement hydrique, carboné et minéral des plantations d’eucalyptus, avec un accent sur les résultats obtenus depuis 15 ans au Brésil et au Congo, ainsi qu’en Australie et en Afrique du Sud. L’accent sera mis sur les déterminants de la consommation en eau, les bilans hydriques, les bilans de carbone, la stratégie d’acquisition et de recyclage des nutriments et les bilans de fertilité. Pour conclure seront évoquées des voies de recherche et des solutions alternatives aux monocultures (e.g association avec des légumineuses) dans l’objectif d’une meilleure durabilité des peuplements. La nutrition minérale des eucalyptus, les recherches du Fofifa/Drfp à Madagascar. Au FOFIFA/DRFP, l’intérêt pour les eucalyptus s’est surtout manifesté depuis 1993, à l’époque où le Service provincial des Eaux et Forêts d’Antananarivo parlait d’une situation de grave pénurie de bois énergie. Des travaux sur la nutrition minérale ont été entamés, dans le cadre d’un essai de rotation des coupes sur un boisement d’Eucalyptus grandis situé dans la région de Manjakandriana. Un autre essai dans la région de Moramanga a été réalisé pour comparer les caractéristiques physico-chimiques d’un sol sous reboisement de Pinus Kesiya et d’Eucalyptus grandis avec le sol laissé en friche. Le boisement surexploité de Manjakandriana montre une situation critique, en ce qui concerne les éléments minéraux P, K, Ca et Mg : environ la moitié de la quantité de phosphore, de potassium et de calcium évaluée et plus du tiers de la quantité de magnésium évaluée sont exportés en une seule coupe par un arbre de 3 ans. Il s’agit des éléments minéraux facilement assimilables. Les arbres prélèvent probablement dans les réserves difficilement assimilables, grâce à leur équipement symbiotique. Le sol du boisement de Moramanga est très acide avec une acidité variant de 4,5 dans l’horizon humique à 4,9 au- dessous de 1m. Jusqu’à 30 cm, cette acidité est surtout due à des teneurs élevées en aluminium échangeable. Les résultats montrent qu’entre 20 et 30 cm, l’Al échangeable contribue à l’acidité d’échange pour 73% sous végétation naturelle contre 50% environ sous les boisements. Concernant les éléments minéraux, les teneurs en N et en Ca assimilables sont plus élevées sous la végétation naturelle que sous les boisements, notamment au niveau des horizons de surface. Cela peut s’interpréter par un prélèvement plus important effectué par les boisements. Concernant l’enracinement, on trouve encore des racines au-dessous de 1m dans 88% des profils observés sous eucalyptus et 79% des profils observés sous la végétation naturelle, contre 61% des profils observés sous pins. Ces chiffres montrent l’aptitude des eucalyptus à traverser un horizon compact situé entre 30 et 75 cm qui caractérise ce sol de Moramanga. Ces données méritent d’être confirmées mais permettent de déconseiller formellement les durées de rotation trop courtes, inférieures à 6 ans. La capacité des eucalyptus à coloniser des horizons profonds compacts a été établie. L’autre conclusion que l’on peut tirer est que la végétation très dégradée, à dominance de Philippia et d’Helichrysum, libère de l’aluminium échangeable, dégradant ainsi le sol. La plantation de pins et/ou d’eucalyptus diminue ce risque. Productivité des taillis d’Eucalyptus robusta : utilisation pour leur aménagement. L’Eucalyptus robusta convient bien à de nombreux types de gestion : en futaie, en taillis, en taillis sous futaie et en ligne de brise-vent. Les connaissances acquises sur la sylviculture des plantations permettent l’élaboration de plans simples de gestion (PSG) et surtout des plans d’approvisionnement en biomasse issus des taillis privés ou publics, source de bois énergie destinés à l’approvisionnement des centres urbains. Causes entomologiques et cryptogamiques du dépérissement d’Eucalyptus camaldulensis sur le Haut Plateau malgache. Dans la région d’Analamanga et celle du Vakinankaratra, les plantations d’Eucalyptus, y compris celle d’E. camaldulensis, constitue une activité économique importante. Afin de mieux connaître les espèces d’insectes liées à cette plantation, un inventaire entomofaunique est réalisé du mois d’avril au mois de juillet 2012 dans cinq stations d’étude dont quatre dans la région d’Analamanga à savoir Anjozorobe, Ankazobe, Arivonimamo et Manjakandriana et une autre localisée dans celle du Vakinankaratra : Betafo. Cet inventaire nous a permis de recenser quatorze espèces réparties en neuf familles et en quatre uploads/Ingenierie_Lourd/ flyer-atelier-eucalyptus-2.pdf