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WSEVOLOJSKY Ludmilla-S03-2020 Mona Chollet, Chez soi, une Odyssée de l’espace d

WSEVOLOJSKY Ludmilla-S03-2020 Mona Chollet, Chez soi, une Odyssée de l’espace domestique, chapitre 7 Mona Chollet nous livre dans son ouvrage un questionnement sur notre relation à l’espace domestique et au monde extérieur. Cette œuvre concrète et ludique nous parle avec des exemples simples tels que les réseaux sociaux et nous invite à nous questionner sur la recherche de la quiétude du chez-soi. Dans ce dernier chapitre de Chez soi, une Odyssée de l’espace domestique, l’auteure, nous invite à nous questionner sur la nature de la maison idéale. Elle aborde le rêve par la notion de « palais plein la tête », et interroge la recherche du logement idéal. Il faut, selon elle, accepter de renoncer à l’accès au logement idéal. Plus de rêves d’enfants, ou l’on dessine une famille devant une maison idyllique. Nous devons nous résigner. L’exemple de la recherche d’appartement à Paris est très démonstratif de cet argument. En effet, combien de personnes peuvent témoigner avoir cherché des mois durant, sans trouver une location autre qu’un placard, un propriétaire qui accepte son dossier ? L’accès au logement devient un privilège. Il est réservé aux « riches », à la classe sociale élevée, de posséder des biens architecturaux convenables, ne serait ce qu’un logement décent. La crise économique dans laquelle nous nous trouvons, accentuée par la pandémie, rend l’accès au logement d’autant plus compliqué. Quel est donc le rapport que nous entretenons avec l’architecture ? L’architecture est-elle vraiment accessible à tous ? Le domicile apparaît comme identité sociale, il est le reflet de notre image. On peut voir qui nous sommes à la façon dont on investit notre espace. Il y a mille possibilités d’agencement, d’architecture intérieure, de travail de lumière, de couleurs. L’auteur nous le décrit bien dans la partie du dernier chapitre de son livre : « construire, c’est se construire ». Plus personnellement, on peut remarquer ce phénomène dans notre travail en Atelier de projet. Avec la même consigne, il y a autant de propositions de logements que d’étudiants dans notre promotion. Mais agencer et créer son espace domestique nécessite du temps et de la disponibilité. Encore une fois, nous pouvons nous questionner sur l’accessibilité à l’architecture dans notre société. Mona Chollet fait dans son essai sur l’espace domestique, l’éloge de la gratuité du domicile. Quelles sont les solutions pour populariser l’architecture ? Comment rendre le logement accessible à tous ? Plusieurs projets comme celui de la « ville libre » de Christiana, au Danemark explorent ces questions. Dans un monde où le temps représente la production matérielle, où chaque minute est un investissement monétaire, où les promoteurs immobiliers contrôlent l’accès au logement, quel est l’avenir de cette architecture ? Architecture prometteuse mais peu rentable. Comment pourrons nous, étudiants en architecture, aller vers une conception plus en phase avec les préoccupations sociales ? Peut être en ayant une approche plus équilibrée et humaniste de l'architecture. uploads/Ingenierie_Lourd/ la-forme.pdf