Date de publication : 01 juin 2007 Pour toute question : Service Relation clien

Date de publication : 01 juin 2007 Pour toute question : Service Relation clientèle Techniques de l’Ingénieur Immeuble Pleyad 1 39, boulevard Ornano 93288 Saint-Denis Cedex Par mail : infos.clients@teching.com Par téléphone : 00 33 (0)1 53 35 20 20 Réf. : TBA535 La planification d’un chantier Cet article est issu de : Construction et travaux publics | Techniques du bâtiment : préparer la construction Document téléchargé le : 11/10/2016 Pour le compte : 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 © Techniques de l'Ingénieur | tous droits réservés Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. – © Editions T .I. TBA535 - 1 La planification d’un chantier a conduite d’un chantier de travaux est assimilable à la gestion d’un projet puisqu’il doit intégrer essentiellement l’optimisation des coûts de main- d’œuvre et la mobilisation du matériel. Ces deux aspects étant gouvernés par de très nombreux facteurs et contraintes, il est nécessaire d’approcher avec méthode son organisation. L’établissement d’un planning s’impose, effectué parfois encore manuellement, mais souvent maintenant à l’aide de logiciels dédiés. L’article débute par un glossaire des termes qu’il faut savoir manipuler lors de cette réflexion : durée des tâches, chemin critique, crédit d’heures, marge. La méthode PERT est une analyse systématique qui impose la découpe en opérations élémentaires, chacune définie en termes de limite, durée, chrono- logie et enchaînement avec la suivante. De nombreux exemples en sont donnés ici, permettant d’illustrer cet outil puissant d’aide à l’organisation. La réalisation d’un graphe permet une représentation spécifique des tâches, de leurs relations entre elles, avec notamment l’insertion de tâches fictives. Suivant l’ampleur du chantier, sa construction peut être complexe et nécessiter plusieurs essais avant d’aboutir à une version claire et exploitable, avec une numérotation des différentes étapes, l’affectation des durées et crédits d’heure associés et le calcul des marges pour la détermination du chemin critique. Le planning de Gantt complète cette approche par l’ajout d’une échelle de temps représentée par des barres horizontales. Ces séries d’hypothèses qui permettent d’élaborer un premier planning doivent faire l’objet de corrections successives afin d’optimiser l’ensemble des solutions retenues pour la conduite des travaux. I – La gestion de projet ............................................................................... TBA535 - 2 II – Glossaire ................................................................................................ — 2 III – Méthode PERT...................................................................................... — 4 A. Origine ................................................................................................. — 4 B. Principe de la méthode ....................................................................... — 4 C. Analyse des éléments d’une opération ............................................. — 4 D. Réalisation du graphe......................................................................... — 6 1. Convention de représentation......................................................... — 6 2. Construction du graphe ................................................................... — 7 E. Exploitation du graphe........................................................................ — 8 1. Numérotation des étapes................................................................. — 8 2. Durée des tâches .............................................................................. — 13 3. Calcul des dates................................................................................ — 14 F. Détermination du chemin critique...................................................... — 15 1. Calcul des marges ............................................................................ — 15 2. Chemin critique................................................................................. — 16 IV – Planning de Gantt ................................................................................ — 17 V – Graphe d’effectif ................................................................................... — 17 VI – Critique et correction des données de la première hypothèse........ — 18 A. Analyse critique du planning PERT ................................................... — 18 B. Calcul de l’effectif optimum................................................................ — 18 C. Correction du planning PERT ............................................................. — 19 1. Optimisation du planning ................................................................ — 19 2. Report des corrections ..................................................................... — 20 L Parution : juin 2007 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 tiwekacontentpdf_tba535 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. – © Editions T .I. TBA535 - 2 LA PLANIFICATION D'UN CHANTIER I - LA GESTION DE PROJET Une réflexion approfondie et progressive – L’organisation d’un chantier de travaux de bâtiment met en jeu de très nom- breux facteurs. Tout d’abord, l’enveloppe budgétaire contraint à une rationalisation extrême en vue d’optimiser les coûts de main-d’œuvre et la mobilisation du matériel le plus judicieuse- ment possible. Cette rationalisation va entraîner une réflexion approfondie sur le choix de la technique de construction et donc sur les moyens mis en œuvre : la durée du chantier, les effectifs à affecter, la durée de la mobilisation du matériel, les approvisionnements en matériaux, la préfabrication éven- tuelle, les besoins de trésorerie. Il demeure cependant que les possibilités de combinaisons entre ces éléments sont si nom- breuses qu’il est impossible de les harmoniser et de les optimiser instinctivement. Une première série d’hypothèses permet d’élaborer un premier planning qui donnera un aperçu de la pertinence des choix effectués. Des corrections succes- sives sont nécessaires pour optimiser l’ensemble, et ce jusqu’à ce que les solutions retenues soient pleinement satisfaisantes. C’est la planification qui permettra d’organiser et de vérifier les diverses hypothèses. Mode informatique ou manuel ? – Aujourd’hui, il existe de nombreux logiciels qui sont dédiés à la planification. Ces der- niers permettent de répercuter rapidement les modifications apportées à un quelconque élément et de recalculer les dates et les marges. Grâce à la rapidité de calcul de ces logiciels, on peut multiplier les hypothèses de travail, ce qui demande- rait un temps considérable si ces opérations devaient être effectuées autrement. L’informatique ne résout pas tous les problèmes pour autant. La définition des tâches et des liaisons nécessite de très bonnes connaissances techniques que seul un système informatique expert serait à même de posséder. Cette définition doit être réalisée manuellement. Construire un planning à la main permet aussi de mieux per- cevoir les points délicats qui peuvent paraître très simples et pour cela ne pas être aussi évidents à repérer dans une opé- ration informatisée. Le repérage de ces points apparemment sans importance peut pourtant inciter à revenir complètement sur le premier choix opéré pour obtenir un résultat plus satisfaisant. Il n’est pas inutile de savoir établir ces plannings manuelle- ment pour comprendre comment les algorithmes opèrent. Outils – La planification consiste d’abord à établir le planning PERT pour analyser et ordonnancer les opérations. Les autres opérations sont : • le planning de Gantt, appelé aussi planning à barres, pour re- présenter le calendrier d’exécution des tâches ; • le graphe d’utilisation de la main-d’œuvre pour définir l’effectif des équipes. Remarque La plupart des logiciels étendent leur service à la gestion financière du projet. On se contentera ici de l’aspect techni- que de l’organisation du chantier. II - GLOSSAIRE Calendrier – C’est la succession des journées de travail et de repos (les samedis, dimanches et jours fériés). On pourra substituer le calendrier à l’échelle de temps lorsque la date de début des travaux sera connue. Chemin – Un graphe réalisé suivant la méthode PERT repré- sente des suites d’opérations reliées entre elles. Ces suites d’opérations constituent des chemins. On peut emprunter divers chemins pour aller de la première étape (début du chan- tier) à la dernière étape (fin du chantier). Chemin critique – La branche du graphe représentant uni- quement des opérations sans aucune marge est dit « chemin critique ». La somme des durées des opérations se trouvant sur le chemin critique détermine la durée totale du projet. Tout retard intervenant lors de l’une de ces opérations se répercute sur la date de fin du projet. Crédit d’heures (CH) – Le crédit d’heures d’un ouvrage est le temps nécessaire à son exécution indépendamment du nombre d’ouvriers qui le réalisent. Exemple S’il faut 0,24 heure par mètre carré pour coffrer un mur de 20 m2, le crédit d’heures sera : 20 × 0,24 heures 4,80 heures. Date – Tant que l’on ignore à quelle date précise le projet débutera, pour les besoins de calcul, on institue des dates fic- tives, une par journée de travail. Ainsi, la date 6 représentera la 6e journée de travail depuis le début du chantier. Exemple Si la date de début de chantier a été fixée au lundi 3 avril, cette 6e journée de travail correspondra au lundi 10 avril, compte tenu du week-end non travaillé. Date de début au plus tôt (ti) – C’est la date de commence- ment d’une opération sans aucun délai, une fois toutes les opérations précédentes terminées. Autrement dit, il est impos- sible de commencer cette tâche avant cette date. Date de début au plus tard (Ti) – C’est la date limite de com- mencement d’une opération sans retarder celle de l’opération suivante. Date de fin au plus tôt – La date de fin au plus tôt est celle correspondant au commencement d’une opération au plus tôt. Ce qui signifie que si une tâche a commencé au plus tôt, elle finira aussi au plus tôt. Elle est égale à la date de début au plus tôt (ti) + la durée de la tâche (Di). Parution : juin 2007 - Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - universite de bretagne sud // 193.52.48.10 Ce document a ete delivre pour le compte de 7200044384 - uploads/Ingenierie_Lourd/ la-planification-d-x27-un-chantier.pdf

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