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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Universit

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Université Abdel Hamid Ibn Badis Mostaganem Faculté des sciences et de la technologie Département de génie civil et d’architecture Filière architecture et Urbanisme Option : HPU Matière : théorie du projet I Cours N° 05 Lecture des façades urbaines M.A DJERADI, chargé de la matière Théorie du projet M1 HPU Lecture des Façades Urbaines I Qu’est-ce Qu’une façade ? Chacune des faces verticales extérieures en élévation d’un bâtiment est une façade. On distingue: •La façade principale, ou la façade sur rue. •La façade arrière, à l’opposé de la façade principale. •Les façades latérales appelées le plus souvent pignons. •T out en faisant partie d’un espace privé, les façades visibles du domaine public participent à l’ambiance de l’espace public. II Qu’est ce qu’une Façade urbaine La façade urbaine est l'addition des façades sur rue Ces façades sont à la fois homogènes et hétérogènes: Chaque continuité de façade possède simultanément et à des degrés divers ces caractères : •contradictoires, •Synthétiques •'homogénéité et l'hétérogénéité sont le résultat d'un ensemble de similitudes et de différences qu'il est intéressant d'analyser. •façade peut être considérée comme très cohérente ou très disparate. Les phénomènes perceptifs qui servent de base aux jugements de valeur peuvent être groupés en quatre catégories: • effets d'horizontalité; • effets de verticalité; • effets de surface; • effets de signe. EFFET HORIZONTAL EFFET VERTICAL EFFET DE SURFACE EFFET DE SIGNES ELEMENTS DE FACADES •La façade urbaine doit être ponctuée le long de son développement •La façade urbaine doit être marquée sur ses limites •Un évènement aussi important que la fin d’un alignement doit être souligné. III Les règles du jeu de la façade urbaine La façade est dessinée par un certain nombre d’éléments : le soubassement, les chaînes d’angle, les encadrements, les bandeaux… qui définissent une architecture répondant à des règles de : •rythme •composition, •proportions, •Répétitivité •Vocabulaire 3-1 Le rythme à respecter •Dans le tissu urbain, le rythme des parcelles et des immeubles se traduit en façade par des lignes de mitoyenneté qui donnent un rythme vertical à la rue et marquent la limite de chacune des façades. •Ce découpage vertical permet aux constructions d’épouser la topographie des rues et révèle ainsi le paysage sur lequel elles sont fondées. 3-2 La composition •La façade est composée par des rythmes horizontaux et verticaux, qui constituent en partie l’expression architecturale de l’édifice. •Les décors plus ou moins développés apparaissent sur ces façades et caractérisent le style de construction de l’édifice. •Les façades sont composées, organisées en niveaux et travées, avec des ouvertures alignées : •Les tracés horizontaux sont soulignés par la présence de corniche, bandeaux et niveau de soubassement travaillés (les façades se composent de deux ou trois travées, parfois plus). •Les verticales sont marquées par la superposition des baies des étages axées sur celles du rez-de-chaussée. 3-3 Proportions • L'étude des proportions a été une préoccupation dominante dans l'architecture classique. Il s'agit d'une construction géométrique du tracé, en général des façades, dont l'intérêt est purement visuel. •le rapport des pleins et des vides; ou des éléments culturels ornementaux, tels que moulures et corniches Proportion est fortement liée à la géométrie. La proportion de la géométrie régit principalement l'ordre d'extension de bâtiments. Les proportions des baies varient suivant les époques de constructions des édifices avec des règles de compositions différentes. Les dimensions des baies répondent le plus souvent dans les constructions traditionnelles à un rapport entre hauteur et largeur, elles sont généralement plus hautes que larges. 3-4 La répétitivité •La répétitivité est une des principales caractéristiques morphologiques des tissus urbains homogènes, conséquence du découpage du parcellaire et des limites très stricts des possibilités de construction. •La répétitivité y est perçue comme l'expression cohérente d'un type d'architecture localement ou historiquement défini, et non comme facteur de monotonie. •C'est que la répétition régulière des immeubles en plan, et des percements, en façade, s'accompagne: • d'une judicieuse échelle de répétition: la largeur de l'élément répétitif (l'immeuble) est perçue en même temps que la largeur de la rue; • d'une qualité propre à l’élément répété; • de variations autour de la répétition, d'amplitudes inégales selon le mode de réalisation du tissu et son histoire. •Ces variations peuvent prendre la forme: • de décalage de niveaux, suivant la pente du site; • de variations dans le niveau et dans la direction des toitures; • d'une interposition d'éléments de plus grande échelle, coordonnée avec celle du tissu moyen; • de variations dans les caractéristiques des remplissages ou des accessoires additionnels, ou de nuances dans les détails. 3-5 Vocabulaire 3-4 La répétitivité uploads/Ingenierie_Lourd/ lecture-des-facades-urbaines.pdf