see the sound hommage to helmut lachenmann 1

YING-CHIEH WANG ? ? ARBRE NUAGE contemporary music for erhu ? ?? ?? ? ? CLes voi es x du erhu entre mémoire et imagination par Michèle Tosi Détourner les instruments traditionnels de leur fonction assignée pour les intégrer à tel ou tel autre univers musical était encore impensable en Chine il y a une cinquantaine d ? années C ? est T ?ru Takemitsu compositeur japonais venu enseigner à Shanghai et Pékin en qui o ?re le premier exemple de ce genre de délocalisation ? en incluant la lutherie de son pays sh ? biwa shakuhachi orchestre de Gagaku au sein d ? une écriture personnelle et contemporaine Ainsi le erhu vièle à deux cordes prenant part à la musique de l ? Opéra chinois va-t-il lui aussi gagner son autonomie Bientôt soliste au sein de nombreux concertos il est prisé par une génération de pionniers ?? Qigang Chen Yi Xu Shuya Xu - qui nous mettent à l ? écoute d ? une lutherie chinoise liée intrinsèquement à la microtonalité aux phénomènes bruités à l ? énergie du geste Autant de paramètres participant de la culture du son des musiciens occidentaux des cinquante dernières années Parmi les six compositeurs réunis dans cet album qui met le erhu au coeur du projet et consacre son interprète virtuose Ying-Chieh Wang quatre d ? entre eux sont chinois ou ta? wanais s ? appropriant à leur manière un instrument qu ? ils situent entre héritage et innovation Les deux autres colombien et français s ? y intéressent davantage pour ses qualités sonores proprement dites hors tout contexte traditionnel semble-t-il mais la chose est-elle vraiment possible Il n ? est que d ? écouter le erhu qui se joue volontiers dans les grands espaces verts de la Chine - des images abondamment relayées sur You Tube - pour que se pro ?lent instantanément les perspectives sonores de l ? Extrême- Orient ses couleurs la courbure sensuelle de ses lignes et le temps long dans lequel elles s ? inscrivent Due à la nature des cordes à l ? origine en soie ou en boyau et à la caisse de résonance hexagonale qu ? une peau de serpent recouvre à l ? avant la qualité gutturale et presque cuivrée de la sonorité toujours entretenue par un léger vibrato ou trémolo confère à la vièle chinoise une identité très forte Son manche long et lisse favorise les allures glissées des sons alors que les crins de l ? archet adhérant aux cordes autorisent des contacts percussifs très singuliers véritables coups de glotte ? tirés d ? un instrument à l ? émission presque vocale parfois Cette dimension est exploitée par Leilei Tian dans Discours d ? une larme perdue o? l ? instrument traditionnel devient agent réactif entre mémoire et imagination Délaissant sa fonction d ? accompagnateur de l ? Opéra chinois le erhu chez Leilei Tian est davantage acteur ? semblant imiter les in exions vocales des personnages au sein d ? une

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager