2Politique de sécurité 1.1. Définition La politique de sécurité est le document

2Politique de sécurité 1.1. Définition La politique de sécurité est le document de référence définissant les objectifs poursuivis en matière de sécurité et les moyens mis en œuvre pour les assurer. La politique de sécurité définit un certain nombre de règles, de procédures et de bonnes pratiques permettant d'assurer un niveau de sécurité conforme aux besoins de l'organisation. 3- Qu'est-ce qu'un hacker ? Le terme « hacker » est souvent utilisé pour désigner un pirate informatique. Les victimes de piratage sur des réseaux informatiques aiment à penser qu'ils ont été attaqués par des pirates chevronnés ayant soigneusement étudié leur système et ayant développé des outils spécifiquement pour en exploiter les failles. Le terme hacker a eu plus d'une signification depuis son apparition à la fin des années 50. A l'origine ce nom désignait d'une façon méliorative les programmeurs émérites, puis il servit au cours des années 70 à décrire les révolutionnaires de l'informatique, qui pour la plupart sont devenus les fondateurs des plus grandes entreprises informatiques. C'est au cours des années 80 que ce mot a été utilisé pour catégoriser les personnes impliquées dans le piratage de jeux vidéos, en désamorçant les protections de ces derniers, puis en en revendant des copies. Aujourd'hui ce mot est souvent utilisé à tort pour désigner les personnes s'introduisant dans les systèmes informatiques mevace Une menace décrit un danger ou une vulnérabilité. Les menaces peuvent Survenir à partir de sources diverses, par exemple des attaques ou une application mal configurée. les hackers Les « black hat hackers », plus couramment appelés pirates, c'est-à-dire des personnes s'introduisant dans les systèmes informatiques dans un but nuisible Les « phreakers » sont des pirates s'intéressant au réseau téléphonique commuté (RTC) afin de téléphoner gratuitement grâce à des circuits électroniques (qualifiées de box, comme la blue box, la violet box, ...) connectés à la ligne téléphonique dans le but d'en falsifier le fonctionnement. On appelle ainsi « phreaking » le piratage de ligne téléphonique Les « carders » s'attaquent principalement aux systèmes de cartes à puces (en particulier les cartes bancaires) pour en comprendre le fonctionnement et en exploiter les failles. Le terme carding désigne le piratage de cartes à puce 1.1.1. Man in the middle Enfin, lorsque le pirate est situé sur le même brin réseau que les deux interlocuteurs, il lui est possible d'écouter le réseau et de « faire taire » l'un des participants en faisant planter sa machine ou bien en saturant le réseau afin de prendre sa place. 1.2. Attaque du ping de la mort L'« attaque du ping de la mort » (en anglais « ping of death ») est une des plus anciennes attaque réseau. Le principe du ping de la mort consiste tout simplement à créer un datagramme IP dont la taille totale excède la taille maximum autorisée (65536 octets). Un tel paquet envoyé à un système possédant une pile TCP/IP vulnérable, provoquera un plantage. Plus aucun système récent n'est vulnérable à ce type d'attaque.  L'usurpation d'adresse IP L'« usurpation d'adresse IP » (également appelé mystification ou en anglais spoofing IP) est une technique consistant à remplacer l'adresse IP de l'expéditeur d'un paquet IP par l'adresse IP d'une autre machine. Cette technique permet ainsi à un pirate d'envoyer des paquets anonymement. Il ne s'agit pas pour autant d'un changement d'adresse IP, mais d'une mascarade de l'adresse IP au niveau des paquets émis. Ainsi, certains tendent à assimiler l'utilisation d'un proxy (permettant de masquer d'une certaine façon l'adresse IP) avec du spoofing IP. Toutefois, le proxy ne fait que relayer les paquets. Ainsi même si l'adresse est apparemment masquée, un pirate peut facilement être retrouvé grâce au fichier journal (logs) du proxy. Tout ordinateur connecté à un réseau informatique est potentiellement vulnérable à une attaque. Une « attaque » est l'exploitation d'une faille d'un système informatique (système d'exploitation, logiciel ou bien même de l'utilisateur) à des fins non connues par l'exploitant du systèmes et généralement préjudiciables. Sur internet des attaques ont lieu en permanence, à raison de plusieurs attaques par minute sur chaque machine connectée. Ces attaques sont pour la plupart lancées automatiquement à partir de machines infectées (par des virus, chevaux de Troie, vers, etc.), à l'insu de leur propriétaire. Plus rarement il s'agit de l'action de pirates informatiques. Afin de contrer ces attaques il est indispensable de connaître les principaux types d'attaques afin de mettre en oeuvre des dispositions préventives. Les motivations des attaques peuvent être de différentes sortes :  obtenir un accès au système ;  voler des informations, tels que des secrets industriels ou des propriétés intellectuelles ;  glâner des informations personnelles sur un utilisateur ;  récupérer des données bancaires ;  s'informer sur l'organisation (entreprise de l'utilisateur, etc.) ;  troubler le bon fonctionnement d'un service ;  utiliser le système de l'utilisateur comme « rebond » pour une attaque ;  utiliser les ressources du système de l'utilisateur, notamment lorsque le réseau sur lequel il est situé possède une bande passante élevée 1.3. La qualité d'une solution d'audits de vulnérabilités La qualité d'une solution d'audits de vulnérabilités réside dans plusieurs facteurs: • La taille et la fréquence de mise à jour de la base de connaissances. • La précision de la détection des vulnérabilités notamment face aux problématique des faux positifs ou faux négatifs. • La capacité de la solution à extraire des rapports détaillés et exploitables pour des techniciens ou une direction informatique. • La capacité de la solution à s'adapter à l'entreprise notamment face aux problématiques de centralisation de la gestion de la solution et aux problématiques d'entreprises multi-sites.  Utilité d'un scanner les role Les scanners de sécurité sont des outils très utiles pour les administrateurs système et réseau afin de surveiller la sécurité du parc informatique dont ils ont la charge. A contrario, cet outil est parfois utilisé par des pirates informatiques afin de déterminer les brèches d'un système. 1.3.1. Fonctionnement d'un scanner Un scanner de vulnérabilité est capable de déterminer les ports ouverts sur un système en envoyant des requêtes successives sur les différents ports et analyse les réponses afin de déterminer lesquels sont actifs. En analysant très finement la structure des paquets TCP/IP reçus, les scanners de sécurité évolués sont parfois capables de déterminer le système d'exploitation de la machine distante ainsi que les versions des applications associées aux ports et, le cas échéant, de conseiller les mises à jour nécessaires, on parle ainsi de caractérisation de version. On distingue habituellement deux méthodes :  L'acquisition active d'informations consistant à envoyer un grand nombre de paquets possédant des en-têtes caractéristiques et la plupart du temps non conformes aux recommandations et à analyser les réponses afin de déterminer la version de l'application utilisée. En effet, chaque application implémente les protocoles d'une façon légèrement différente, ce qui permet de les distinguer.  L'acquisition passive d'informations (parfois balayage passif ou scan non intrusif) est beaucoup moins intrusive et risque donc moins d'être détecté par un système de détection d'intrusions. Son principe de fonctionnement est proche, si ce n'est qu'il consiste à analyser les champs des datagrammes IP circulant sur un réseau, à l'aide d'un sniffer. La caractérisation de version passive analyse l'évolution des valeurs des champs sur des séries de fragments, ce qui implique un temps d'analyse beaucoup plus long. Ce type d'analyse est ainsi très difficile voire impossible à détecter. 1.3.2. Quelques outils de vulnérabilité  Nessus  Nmap ("Network Mapper") - Utilitaire libre d'audits de sécurité et d'exploration des réseaux  The Art of Port Scanning par Fyodor  Approche proactive Plutôt que d'attendre que les problèmes se présentent avant d'y répondre, le principe de cette approche est de minimiser la possibilité qu'ils se produisent dès le départ. Pour protéger les ressources importantes de votre entreprise, vous devez mettre en place des contrôles visant à réduire les risques d'exploitation des vulnérabilités par des programmes ou des personnes malveillants ou par un usage accidentel 1.3.3. Cryptanalyse du chiffrement par substitution Dans le cas de l'utilisation d'un code par substitution, la cryptanalyse ou déchiffrement se fait par l'utilisation de données statistiques : En anglais, les caractères les plus fréquemment utilisés sont : e, t, o, a, n, i… Les combinaisons de deux lettres (digrammes) les plus fréquentes sont : th, in, er, re, et an. Les combinaisons de trois lettres (trigrammes) : the, ing, and et ion. 1.3.4. Attaque réseau par réflexion (Smurf) La technique dite « attaque par réflexion » (en anglais « smurf ») est basée sur l'utilisation de serveurs de diffusion (broadcast) pour paralyser un réseau. Un serveur broadcast est un serveur capable de dupliquer un message et de l'envoyer à toutes les machines présentes sur le même réseau. 2. -ce qu'un pare-feu?. Un pare-feu (appelé aussi coupe-feu, garde-barrière ou firewall en anglais), est un système permettant de protéger un ordinateur ou un réseau d'ordinateurs des intrusions provenant d'un réseau tiers (notamment internet). Le pare-feu est un système permettant de filtrer les paquets de données échangés avec le réseau, il s'agit ainsi d'une passerelle filtrante uploads/Ingenierie_Lourd/ mod-securite.pdf

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