Copyright (© : Tous droits réservés Prévention Gagnante BTP OPERATEUR REPARATIO

Copyright (© : Tous droits réservés Prévention Gagnante BTP OPERATEUR REPARATION/ RENFORCEMENT BETON ARME /ARMATURES TP/Génie Civil : 08. 24.18 Codes : NAF :43.99D ; ROME : F 1701 PCS : 621b Les informations fournies sont indicatives, sans caractère obligatoire, et n’ont aucune valeur légale Situation Travail Répare, renforce les ouvrages en béton armé (Bâtiment, Génie Civil, Pont et Ouvrage d’art, structures industrielles ), soumis au vieillissement biologique:( bactéries, algues, mousse) , à de nombreuses agressions climatiques : (air pollué par anhydride sulfureux SO2 , par des pluies agressives) , physiques : (gel, différents retraits….), chimiques, ( chlorures, sulfates, nitrates, milieux acides, eau de mer…) , accidentelles (incendies en tunnel :ex Mont Blanc, Manche ), chocs …, ou suite à des erreurs de conception ou de construction, pouvant affecter les matériaux, provoquer des dégradations ou des désordres importants , et pouvant fragiliser l’ouvrage (fissuration, éclatement du béton, épaufrures, carbonatation, corrosion des armatures…) . On retrouve le plus souvent ces dégradations dans : - Bâtiments d’habitation : dégradation des acrotères, balcons, terrasses, jardinières béton ; - Bâtiments industriels : dégradation suite aux agressions chimiques ( poteaux et dalles béton) - Ponts , viaducs, et ouvrages d’art : dégradations des poutres de tabliers, culées, piles, équipements de tabliers (liés aux sels de déverglaçage ).. - Réservoirs d’eau en béton (châteaux d’eau) - Barrages - Ponts ( confortements de piles , radiers, arches …) peut travailler à partir d’une barge ou ponton - Monuments historiques en béton armé ( ex : Le Corbusier) - Structures Portuaires en bord de mer (chlorures) - Silos à céréales et à ciment : en béton : fissures - Canalisations en béton armé (présence de chlorures, hydrogène sulfuré qui en s’oxydant donne de l’acide sulfurique et des sulfates dans les conduites )… La mise en œuvre est effectuée par des entreprises spécialisées ; il existe une trentaine de méthodes de réparation « mesures destinées à rectifier les défauts dans une structure », ou de renforcement des structures en béton armé, et plusieurs normes (européennes et françaises) Avant d’engager des travaux de réparation de renforcement, ou de protection, l’entreprise doit procéder à une évaluation de l’état réel de la structure en béton : Norme NF EN 1504-9 Copyright (© : Tous droits réservés Prévention Gagnante BTP 1/ Détection des désordres et dégradations de la structure : par inspection visuelle, ou par vidéo endoscopie pour les conduites en béton ou espaces restreints (canalisations, ouvrages hydrauliques), ou avec un drone équipé d’une caméra haute définition., pour les ouvrages de plus grandes dimensions (château d’eau, barrage, pont …). 2 / Diagnostic/Auscultation /Pronostic : c’est l’identification des pathologies, avec estimation des causes et de l’étendue - Auscultation non destructive des structures : avec utilisation d’un pachomètre ou profoscope jusqu’à 10 cm, ou d’un radar géophysique jusqu’à 50 cm de profondeur , pour localiser les armatures faiblement enrobées , et estimer les surfaces concernées ; estimation des surfaces corrodées par mesure de potentiels. - Sondage destructif avec marteau perforateur, tronçonneuse - Prélèvement d’échantillons par carottage ou avec une disqueuse - Définir l’état des différents matériaux : potentiels de corrosion des armatures, mesures ultrasoniques dans le béton, dureté de surface au scléromètre, mesures d’adhérence d’un revêtement au dynamomètre de traction. - Enregistrements de mouvement des structures par instrumentation Pachomètre Géo radar Scléromètre Carottage Dynamomètre 3 / Mesures /Essais en laboratoire : - Analyses physico chimiques : teneur en chlorures, en sulfates, mesures de profondeur de la carbonatation du béton, mesures de densité et porosité. La durabilité des armatures du béton armé est assurée par leur enrobage de béton sain (maintien d’un milieu basique PH 12-13), dès que cette condition n’est plus remplie, l’acier se corrode, formant une rouille qui gonfle le béton et le fait éclater. L’ensemble des données recueillies lors des investigations est consigné dans un rapport de diagnostic ; 4/ Définition des différentes méthodes réparatoires et de renforcement possible pour permettre à l’ouvrage de remplir sa fonction dans la durabilité et en toute sécurité. Le produit, ou le système de réparation ou de renforcement doit être adapté aux spécificités du travail à exécuter : Normes : NF P 95-101 (réparation dégradations superficielles) ; NF P 95-102 (béton projeté) ; NF P 95-103 (traitement des fissures et protection du béton) ; NF P 95-105 (armatures passives additionnelles). Copyright (© : Tous droits réservés Prévention Gagnante BTP 5/ Mise en œuvre des produits : A / L’opérateur prépare les supports en béton, les armatures dégradées et les fissures, et rajoute des armatures si besoin ; la préparation du support est primordiale. - Par un simple nettoyage des surfaces destiné à éliminer les dépôts et souillures superficiels (poussière, efflorescences de calcite, laitance, produit de cure…), - Par élimination des parties dégradées en profondeur, pouvant aller jusqu’à la mise à nue des armatures passivées par : brossage (brosse métallique) suivi d’un dépoussiérage à l’air comprimé, par piquage (avec une pointerolle de marteau piqueur), par bouchardage (avec un outil électrique ou pneumatique équipé de pointes de diamant), par rabotage mécanique (rabot électrique à molettes), par ponçage à sec ou à l’humide, suivi d’un dépoussiérage, par grenaillage ( en circuit fermé avec aspiration), par sablage ou hydro sablage avec abrasif (les abrasifs sont à base de laitiers, de cendre ou sableux, mais contiennent 5% au plus de silice libre), par hydro décapage, ou par brulage par décapeur thermique (séchage) ; si le support est souillé par des graisses ou de l’huile, utilisation de détergents, suivi d’un rinçage puis d’un soufflage, voire d’un séchage ; application de produits fongicides pour éliminer les mousses , lichens, moisissures, puis rinçage soigné. - Pour les armatures, le nettoyage doit être poursuivi jusqu’à disparition totale de tous les produits de corrosion, et des éléments étrangers de toute nature (morceaux de béton, laitance) ; emploie les mêmes techniques que pour la préparation du béton cf. supra - Peut effectuer le remplacement des armatures fortement corrodées : par scellement ou soudure d’armatures supplémentaires. - Prépare si besoin les fissures avant traitement : elles sont ouvertes manuellement (massette, burin, broches) ou mécaniquement : meuleuse électrique avec lame diamantée, ou rainureuse équipée de 2 lames diamantées. - Elimine la poussière par brossage ; peut effectuer un lavage à l’eau sous pression (enlèvement de la calcite et toutes les impuretés), puis un soufflage à l’air sec sous pression et déshuilé, voire un brulage par décapeur thermique (séchage). B/ Prépare les scellements et calage : pour éviter de couper des armatures, effectue un repérage au pachomètre : ➢ Les trous de scellement sont effectués par une carotteuse, avec carottier à couronne imprégnée, ou une perceuse à percussion ; les trous sont ensuite nettoyés par un lavage à l’eau sous basse pression (enlèvement de la poussière et de toutes les impuretés), puis soufflage à l’air sec sous pression et déshuilé. ➢ Le calage est réalisé dans un coffrage revêtu d’un système démoulant. C/ Approvisionne le chantier : suffisamment à l’avance pour permettre d’effectuer les essais, et les contrôles prévus par le marché (plan de contrôle global), avec un VUL, aidé d’un transpalette pour transporter : pompe bi composant, tuyauterie, pistolet de projection, bidons , sacs de liant Copyright (© : Tous droits réservés Prévention Gagnante BTP hydraulique (25 à 50 kg) , rouleaux étanchéité, marteau piqueur, et petits matériels :(raclette crantée, taloche, rouleau lisseuse, brosse, rouleaux… D/ Stocke les produits : à l’abri du soleil et du froid (entre 10 et 25°), dans un local fermé et aéré avec une signalétique appropriée (ex : matières inflammables) Trois grandes catégories de produits : ➢ Produits à base de liants hydrauliques (LH) avec ou sans polymère organique - Liants hydrauliques avec ajout (LHA) : constitué d’un liant (ciment) de granulats roulés ou concassés, d’ajouts de fibres ou adjuvants (autres que des polymères organiques) et d’eau ; pour les travaux en milieu agressif, ils doivent avoir la certification » prise mer » (PM), ou travaux en eaux à haute teneur en sulfates (ES) - Liants hydrauliques modifiés par des polymères organiques (LHM). Ces produits font appel à des polymères dits « résines miscibles » : vinyliques, acryliques, méthacrylate, qui se présentent soit en mono-composant (polymère sous forme de poudre mélangée au liant hydraulique, soit bi composant ; le composant A : contient le polymère et l’eau nécessaire à l’hydratation du ciment ; le composant B : contient le ciment, le sable et les fines inertes, ainsi que les additifs éventuels (fibres, fumée de silice…). ➢ Produits à base de Résines Synthétiques LR (époxydique, acrylique, polyuréthanne, méthacrylate de méthyle, poly acrylamide …) : sous forme de : - Mono composants :avec adjuvants ou chargés - Bi composants : avec adjuvants ou chargés, en emballages pré dosés, à mélanger au moment de l’emploi -Tri composants : un accélérateur et un catalyseur doivent être ajoutés à la résine au moment de l’application. ➢ Produits Mixtes : Dont le liant actif est composé à la fois de ciment et de résine synthétique réactive : système époxy ciment sous forme de 3 composants à mélanger lors de l’emploi : uploads/Ingenierie_Lourd/ operateur-reparation-renforcement-beton-arme-armatures-8.pdf

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