L'Histoire de John Law L'Histoire de John Law et de sa première planche à bille
L'Histoire de John Law L'Histoire de John Law et de sa première planche à billets qui a ruiné la France, et qui et de sa première planche à billets qui a ruiné la France, et qui continue à ruiner le monde aujourd'hui continue à ruiner le monde aujourd'hui Adolphe Thiers Adolphe Thiers dossier de Pierre Jovanovic mis à jour par Anne-Marie Bruyant L'Histoire de John Law L'Histoire de John Law et de sa première planche à billets qui a ruiné la France, et de sa première planche à billets qui a ruiné la France, et qui continue à ruiner le monde aujourd'hui et qui continue à ruiner le monde aujourd'hui Le jardin des Livres Paris Retrouvez les vidéos de commentaires, la collection ECONOMIE et tous les autres livres sur le site : www.lejardindeslivres.fr 1700 pages en ligne © 2016 Le jardin des Livres Éditions Le jardin des Livres ® 14 Rue de Naples — Paris 75008 Toute reproduction, même partielle par quelque procédé que ce soit, est interdite sans autorisation préalable. Une copie par Xérographie, photographie, support magnétique, électronique ou autre constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1995, sur la protection des droits d'auteur. La version numérique ne peut respecter à l'identique le format désiré à l'initial par l'auteur. I I De Goethe aux Rolling Stones et Alice Cooper : De Goethe aux Rolling Stones et Alice Cooper : comment John Law a inspiré les écrivains et les comment John Law a inspiré les écrivains et les musiciens musiciens Pierre Jovanovic Pierre Jovanovic « Ci gît cet Écossais célèbre, « Ci gît cet Écossais célèbre, Ce calculateur sans égal, Ce calculateur sans égal, Qui, par les règles de l'algèbre, Qui, par les règles de l'algèbre, A mis la France à l’hôpital » A mis la France à l’hôpital » John Law par Alexis Simon-Belle ( 1674 - 1734 ) peintre officiel de la cour du Régent. John Law, inventeur de la monnaie papier, est devenu, au fil John Law, inventeur de la monnaie papier, est devenu, au fil du temps, un personnage diabolique, « du temps, un personnage diabolique, « star star » des dessins » des dessins satiriques, puis des pièces de théâtre, des romans, des opéras, satiriques, puis des pièces de théâtre, des romans, des opéras, du cinéma et même du « du cinéma et même du « rock & roll rock & roll ». ». Les Français, eux, l'avaient immédiatement identifié au Les Français, eux, l'avaient immédiatement identifié au Diable quand Law leur interdit de posséder de l'or chez eux, Diable quand Law leur interdit de posséder de l'or chez eux, et instauré la délation officielle pour ceux qui n'acceptaient et instauré la délation officielle pour ceux qui n'acceptaient pas ses billets de banque sans valeur! pas ses billets de banque sans valeur! Portrait à la plume de John Law pour le livre de John Philip Wood Chant populaire de l'époque John Law Chant populaire de l'époque John Law « Aussitôt que Law arriva Dans notre bonne ville, Monsieur le Régent publia Que Law [ Lass ] serait utile Pour rétablir la Nation. La faridondaine, la faridondon ! Mais il nous a tous enrichi, Biribi ! À la façon de Barbari, mon ami ! Cet escroc, pour attirer Tout l’argent de la France, Songea d’abord à s’assurer De notre confiance... Il fit son abjuration, La faridondaine, la faridondon ! Mais le fourbe s’est converti, Biribi ! À la façon de Barbari, mon ami ! Law, le fils aîné de Satan Nous met tous à l’aumône, Il nous a pris tout notre argent Et n’en rend à personne. Mais le Régent, humain et bon, La faridondaine, la faridondon ! Nous rendra ce qu’on nous a pris, Biribi ! À la façon de Barbari, mon ami ! « Équilibre Instable » l'incroyable tableau visionnaire du peintre et illustrateur français Patrice Servage qui avait déclaré à son propos : « L'idée du château de cartes me semble parfaitement traduire la fragilité prévisible du système et la légèreté incroyablement ludique des banquiers qui a conduit à cette catastrophe ». Mais ce qui est extraordinaire dans cette toile peinte en 2009, après l'explosion de Wall Street, est que, justement, elle ne traite pas l'explosion des places financières ! Elle en traite une nouvelle, une explosion « monétaire » à venir, ce que très peu d'analystes avaient vu à l'époque. Avec ses tons bleus pastels, Servage met en scène une délicate plume blanche tombant tout doucement du ciel, et qui, malgré son poids insignifiant, va faire tomber toutes les monnaies émises par les plus grands gouvernements. Le temps est suspendu. Avec cette pyramide de cartes, inconsciemment, il a représenté à sa façon et sans s'en rendre compte la « Pyramide de Ponzi », ce système d'escroquerie dont la faillite est garantie à 100%. Servage dit qu'une simple plume d'Ange ( dépendant de Dieu donc ) renversera le système monétaire mondial de toutes lesmonnaies papier ( planches à billets ) qui n'ont pas la SOLIDITÉ... de l'or. Absolument brillant ! Huile et acrylique, 80x80, février 2009. © www.patriceservage.com ~ Les artistes sont des prophètes ~ ~ Les artistes sont des prophètes ~ le cas de la photo réalisée par David Bailey pour l'album « Billion Dollars Babies » d'Alice Cooper. Et comment John Law s'est glissé dedans... Cela fait partie des mystères absolus de la création, celle qui annonce le futur par le biais d'un artiste, mais qui ne sera compréhensible que 40 ans plus tard. Sans le savoir, en 1972, le photographe le plus en vue du magazine « V ogue » l'Anglais David Bailey, déjà célèbre pour avoir épousé Catherine Deneuve, a réussi à immortaliser dans son Mamiya 6x6 non seulement Alice Cooper, mais aussi l'accord international bafoué de Bretton Woods, la déconnexion du dollar du standard or annoncé le 15 mai 1971 ( « le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème » ), l'impérialisme monétaire américain qui va en découler jusqu'à aujourd'hui, et surtout, surtout, la planche à billets inventée par John Law. Il va de soi que ni les musiciens du groupe, ni David Bailey n'avaient songé à tous ces points, la politique monétaire étant le dernier de leurs soucis, si tant est qu'ils en aient eu à ce moment compte tenu de toutes les bouteilles vidées et de toutes les drogues fumées, sans parler des orgies menées avec les groupies quasiment 24h sur 24 ( sous drogues et alcool )... David Bailey, la star des photographes des années « 70 » posant à côté des musiciens d'Alice Cooper à la fin de cette séance photo devenue historique. © Getty Images Pour les besoins de la photo, le manager du groupe réussit à obtenir le prêt ( au sens propre ) de 1 million de dollars en coupures de 100, 50, 20, 10, 5 et 1 dollar d'une banque américaine installée à Londres. Le camion avait été escorté tôt le matin par des « bobbies » jusqu'au studio-photo-loft de David Bailey. Cela ne se voit pas sur le cliché, mais hors champ, à gauche et à droite, se trouvaient deux gardes armés, qui veillaient à l'intégrité de la somme. Et personne n'avait le droit d'entrer ni de sortir, y compris la petite Lola Pfeiffer, le bébé maquillé style yeux « vampire » d'Alice Cooper. Ce qu'il y a de totalement FASCINANT dans l'organisation créative de ces photos est la présence des armes tenues par les musiciens, des mitraillettes braquées sur le spectateur. La menace est claire : « le dollar ou une balle dans la tête ». Sans le savoir, Bailey a photographié l'imposition par la force de la toute nouvelle monnaie de singe-dollar au reste du monde par le gouvernement américain ( on est en 1972, quelques mois seulement après l'annonce de la « sortie de l'or » de Richard Nixon du 15 août 1971 ). Mais ce n'est pas le seul élément totalement sidérant. Observez bien la photo. V ous y voyez au premier plan des lapins, 8 au total, qui gambadent sur les masses de billets amoncelés. À l'époque, la presse s'était demandée ce que ces lapins venaient faire dans la photo... imaginant qu'il s'agissait des repas du fameux boa avec lequel Alice Cooper chantait sur scène. Erreur. La publicité pleine page de la Warner Brothers publiée dans tous les magazines de musique rock ( genre Melody Maker, Rolling Stone, etc. ) américains et anglais pour la sortie dans les bacs du 45 tours « No More Mr Nice Guy » extrait du 33 tours « Billion Dollar Babies ». © Warner Bros 1973 Le serpent, justement, n'avait pas été convié à la séance photo chez Bailey. L'explication est bien plus profonde. Comme une démonstration précise des thèses de Sigmund Freud, Bailey et Cooper ont illustré la planche à billets sans même y prêter attention. Ici l'invisible s'exprime clairement à travers les artistes. Une planche à billets est par définition infinie. Comme la uploads/Ingenierie_Lourd/ pierre-jovanovic-l-x27-histoire-de-john-law.pdf
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- Publié le Oct 03, 2021
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