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1 Dossier de presse Dossier de presse 2 ÂME n.f. Partie de l’être humain qui pe

1 Dossier de presse Dossier de presse 2 ÂME n.f. Partie de l’être humain qui pense et qui éprouve des sentiments, par opposition au corps. AUTREMENT adv. 1. D’une autre manière. 2. Dans le cas contraire. CARACTÈRE n.m. 1. Lettre d’imprimerie. 2. Manière d’être, de se comporter. 3. Particularité. CHEZ prép. Dans, à l’intérieur, du temps des. CONFIER v. 1. Laisser en garde. 2. Dire ses pensées secrètes à quelqu’un. HISTOIRE n.f. 1. Récit d’événements vrais ou imaginaires. 2. Histoire inventée pour tromper. 3. Suite d’événements compliqués. 4. Récit d’événements passés importants d’un pays, d’un peuple. NATUREL adj. 1. Qui fait partie de la nature. 2. Qui n’a pas été modifié par l’homme. 3. Normal. 4. Simple, spontané. n.m. 1. Caractère, tempérament. 2. Simplicité avec laquelle on se comporte. PENCHANT n.m. 1. Tendance. 2. Goût particulier. SONGE n.m. Rêve. TRANSPORTS n.m. 1. Manière de déplacer des personnes ou des choses sur une distance assez longue. 2. Ce qui sert à transporter. 3. Vive émotion, sentiment passionné. Définitions extraites du dictionnaire Le Robert Junior illustré 2011. 3 Organisée chaque année autour du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, la Semaine de la langue française et de la Francophonie est le rendez-vous régulier des amoureux des mots, en France comme à l’étranger. Elle offre au grand public l’occasion de fêter la langue française en lui manifestant son attachement et en célébrant sa richesse et sa diversité. L’opération « Dis-moi dix mots » invite chacun à s’emparer de dix mots choisis autour d’une thématique définie par le ministère de la Culture et de la Communication et ses partenaires francophones (Québec, Belgique, Suisse et Organisation internationale de la Francophonie). Dix mots avec lesquels le public est convié à jouer, créer, écrire, chanter, slamer, déclamer, chuchoter, bloguer, filmer et surtout s’enflammer pour la langue française. Dis-moi dix mots qui te racontent âme, autrement, caractère, chez, confier, histoire, naturel, penchant, songe, transports. L’édition 2012 se place sous le signe de l’expression personnelle avec ces dix mots qui sont autant de portes à ouvrir sur soi et vers l’autre. Jean-Jacques Rousseau, l’auteur des Confessions, dont on célèbre en 2012 le tricentenaire de la naissance, a été naturellement convié à cette fête des mots. Les dix mots retenus parsèment en effet son œuvre. du 17 au 25 mars 2012 Pour s’amuser avec la langue de Molière et les dix mots, la Comédie-Française parraine cette 17e édition. « Un arrêt sur les mots, comme on fait un arrêt sur image » (Frédéric Mitterrand) âme chez naturel autrement confier penchant caractère histoire songe transports 4 « Modérons les transports d’une ivresse insensée ; Le passage est bien court de la joie aux douleurs (…) » Victor Hugo, Odes et Ballades transports « …les transports immodérés de toutes les passions… ». Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes « Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous », écrivait Victor Hugo dans sa préface des Contemplations. Si l’expérience humaine est unique, elle parle aussi à tous et vaut par là même d’être partagée, surtout si la grâce ou la force des mots accompagnent cette exposition de soi. Parce que l’intime rejoint l’universel, j’ai souhaité que cette nouvelle édition de la Semaine de la langue française et de la Francophonie mette l’accent sur l’expression personnelle. C’est donc à se confier, s’épancher, vider son sac que le public est invité cette année. Pour faciliter l’exercice, dix mots illustrant chacun le registre de l’intime sont proposés : à chacun de s’en emparer pour dire ce qu’il a sur le cœur ! Les plus extravertis et les plus férus de technologies exploreront les voies de la blogosphère. D’autres préfèreront emprunter les chemins plus balisés des dictées (dont certaines pour les nuls), des mots croisés et autres jeux de l’esprit. Les artistes - en herbe ou confirmés - pourront mettre les mots en images, en poèmes ou en chansons. Cette année encore, le slam sera mis à l’honneur et permettra de donner la parole à tous ceux qui brûlent de la prendre. Plus d’une centaine de villes partenaires se sont associées à cet événement et ont joué le jeu d’une programmation riche et imaginative. Un tour de France qui fait étape à Strasbourg, Vichy et Clermont-Ferrand pour un ensemble varié d’activités, mais aussi à Tassin la Demi-Lune pour un atelier d’écriture sur l’oulipo, à Montpezat-sous-Bauzon pour une conférence sur la langue française et à Noyelles-Godault pour une exposition sur les dix mots… Cette irrigation du pays tout entier, des métropoles régionales aux communes les plus modestes, reflète la volonté de ne négliger aucun territoire, de n’ignorer aucune catégorie de citoyens. Le ministère de l’Éducation nationale s’est à nouveau engagé dans cette opération, à travers notamment le Scérén-CNDP qui a mis à disposition du public des ressources pédagogiques remarquables. Quant au ministère des Affaires étrangères et européennes, il coordonne cette opération à l’étranger et lui permet de rencontrer un succès chaque année de plus en plus vif. Je remercie la Comédie-Française d’avoir accepté de parrainer collectivement cette nouvelle édition, ainsi placée sous les prestigieux auspices d’une troupe qui depuis plus de trois siècles fait rayonner notre langue en France et dans le monde. Je n’oublie pas que nous célébrons cette année le trois centième anniversaire de la naissance de l’auteur des Confessions, Jean-Jacques Rousseau. Il était naturel que cette Semaine fasse une large place à une œuvre marquée par l’expression de la subjectivité, dans la sincérité et les masques de l’écriture. Ce programme est à l’image de notre langue : il vous revient de le faire vivre ! 5 Avant-propos Frédéric Mitterrand Ministre de la Culture et de la Communication 6 Xavier North Délégué général à la langue française et aux langues de France Pourquoi avoir placé cette édition sous le signe de l’expression personnelle ? « Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne ». J’aime beaucoup cette citation de Colette qui définit ainsi le travail de l’écrivain. Mais en réalité ce qui vaut pour le travail de l’écrivain pourrait s’appliquer à chacun d’entre nous. La langue est précisément ce qui nous permet de nous exprimer comme personne avec les mots de tous. Et si j’ai souhaité mettre cette citation en exergue au programme de la Semaine 2012, c’est parce qu’elle fait apparaître, non pas une contradiction, mais ce petit miracle que réussit la langue dans l’usage que nous en faisons au quotidien : nous nous exprimons toujours de façon unique, mais avec des codes partagés. La langue permet à la fois l’expression personnelle et le lien social. La thématique choisie cette année, « Dis-moi dix mots qui te racontent », met en lumière cette double fonction de la langue que l’on oppose parfois à tort. À vrai dire, le prétexte nous en était fourni par le 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que, pour cette célébration annuelle de la langue française, nous choisissons de nous appuyer sur la figure d’un grand écrivain. La délégation générale à la langue française et aux langues de France l’avait déjà fait, notamment pour le bicentenaire de Victor Hugo en 2002. S’appuyer sur la figure d’un grand écrivain permet de rappeler que ce sont les œuvres de l’esprit qui font le rayonne- ment d’une langue. Je suis tout à fait frappé par le retentissement mondial de cette année Rousseau à travers le monde, francophone et non francophone. Rousseau illustre magnifiquement la double fonction de la langue. L’auteur des Confessions est aussi celui du Contrat social, de l’Émile ou De l’éducation, deux œuvres dont on fête les 250 ans cette année et qui ont constitué le socle de la pensée de la Révolution française. On se fourvoie à tenter d’opposer le Rousseau de l’aveu, du retour sur soi, de la construction du moi, des Rêveries avec le penseur politique. Ce n’est pas un hasard si l’auteur des Confessions est aussi celui du Contrat social. La langue est bien ce qui permet d’exprimer le plus intime de chacun et de réaffirmer notre place dans la société. Parlez-nous du parrainage de cette édition… On se félicite que le parrain de la Semaine, cette année, soit « pluriel ». Ce n’est pas un individu mais un collectif et non le moindre, puisqu’il s’agit de la troupe de la Comédie-Française dans son ensemble, qui fait un merveilleux travail d’illustration de la langue française au quotidien. Pour les Comédiens français, la Semaine dure pratiquement 52 semaines par an ! Sa relation avec notre patrimoine dramatique est particulièrement brillante et nous avons pensé, à l’occasion de la célébration d’un grand auteur français et justement sur le registre de l’expression personnelle, que des comédiens pourraient utilement, non seulement contribuer à promouvoir cette Semaine, mais aussi à faire vivre la langue française dans tout son éclat. Quelques manifestations marquantes… L’originalité de la Semaine, en regard du schéma classique des grandes manifestations culturelles, tient en ce qu’elle offre avant tout un cadre fédératif, rassemblant des initiatives prises par la société uploads/Litterature/ 10-mots.pdf