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http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 1 Abu Bakr As-Siddîq un model de vertu et de piété. Par l’imam Ibn Al-Jawzî http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 2 Son humilité Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- dit : « Je souhaiterais être un poil dans le flanc d'un serviteur croyant. Il dit aussi : si seulement j'étais un arbre que l'on élaguait pour ensuite le manger. » Il trayait les brebis des gens du village. Quand il devint Calife, une fille du village s'écria : « Il ne tirera plus notre lait. » En l'entendant, il répliqua : « Si, je les trairai pour vous et je souhaite que mon nouveau statut de Calife ne changera pas une habitude que j'avais. » Il possédait un esclave qui lui apportait des vives. Un soir, il lui apporta de la nourriture et Abu Bakr en mangea une bouchée. L'esclave s'écria : « Que t'arrive-t-il ? Chaque soir tu as pour habitude de me questionner, sauf cette fois-ci ? » Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- répondit : « C'est la fin qui m'en a empêché. D'où tiens-tu ceci ? » L'esclave rétorqua : « A l'époque de la jahiliyya, je suis passé à côté d'un groupe de gens a qui j'ai récité des incantations. Ils m'ont promis de me donner un salaire. Aujourd'hui, je suis passé à côté d'eux à nouveau, et comme il y avait un repas de noces, ils m'en ont offert. » Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- de s'exclamer : « Pouah ! Tu as failli me ruiner ! » Il introduisit aussitôt sa main dans sa gorge pour se faire vomir, mais la nourriture ne sortait point. On lui dit : « Elle ne sortira qu'avec de l'eau. » Il demanda un grand gobelet d'eau et se mit à boire et à vomir, jusqu'à ce qu'il cracha le tout. On lui dit : « Qu'Allah te fasse miséricorde ! Tout ceci à cause d'une bouchée ? » http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 3 Il rétorqua : « Si elle ne devait sortir qu'avec mon âme, je l'aurais enlevée. J'ai entendu le Messager d'Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- dire : « Tout corps qui croît avec ce qui est illicite est plus digne d'être au feu. »1 » S'il lui arrivait de consommer une nourriture douteuse, et qu'il en avant connaissance, il se faisait vomir pour l'enlever de son ventre et disait : « Ô Allah ! Ne me punis pas pour ce que les veines ont bu et ce qui s'est mélangé aux intestins. » Quelques paroles de lui Il disait -qu’Allâh l’agrée- : « La plus grande intelligence est la piété ; la plus grande stupidité est la perversité ; la plus grande sincérité et la probité et le plus grand mensonge est la trahison2. » Il dit : « Si le serviteur prend des grands airs à cause d'une certaine parure de ce bas monde, Allah ta‘ala le détestera jusqu'à ce qu'il se débarrasse de cette parure. » Il s'écriait aussi : « Ô Musulmans ! Ayez honte d'Allah ! Par Celui qui détient mon âme dans Sa main ! Quand je vais faire mes besoins en plein air, je continue à me couvrir d'un voile, tant j'ai honte d'Allah. » Il tenait le bout de sa langue en déclarant : « Voici ce qui m'a conduit à la ruine. » Il avait des qualités réputées et des mérites célèbres. Ils sont trop connus pour les citer et trop nombreux pour les énumérer. Il lui suffit comme honneur et comme fierté qu'Allah confirme sa qualité de compagnon du Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, et le mentionne dans le Coran : « deuxième des deux, quand ils étaient dans la grotte » (Sourate al-Tawbah, verset 40). Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- est, par conséquent, le meilleur des Compagnons, le plus digne de l'autorité et du califat, le meilleur des Muhajir et des Ansar, celui qui vient après le Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, dans les sermons, tant dans les villages que dans les cités. Appelé l'émancipé, surnommé le véridique, le premier musulman parmi les hommes, il est le plus fidèle aux engagements et aux alliances, et celui qui a conforté le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, par son argent et ses biens. Le préférant à sa propre âme et sa propre vie, il est le plus proche de lui, le plus anciens de ses Compagnons, celui qui a cru en lui quand les autres l'ont traité de menteur et l'a aidé quand les autres l'ont laissé tomber. Il es l'imam, après le Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, de manière consensuelle, celui qui mérite d'être imité et suivi, le meilleur de cette communauté, le 1 Rapporté Abu Nu‘aym dans la Hilya d'après Abu Bakr, et Ahmad, al-Darimi, Ibn Hibban et al-Hakim d'après Jabir. Il est jugé sahih par al-Albani. 2 Cité par Ibn al-Jawzi dans « Sifa al-Safwa » selon Hisham ibn 'Urwa, d'après son père, selon un semon d'Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée-. http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 4 meilleur des califes et des imams. Il a assumé le califat le jour de la mort du Prophète -sallâ l- Lahû ‘aleyhi wa sallam-. Les Muhajir et les Ansar l'ont reconnu comme calife de manière unanime. L'allégeance à Abu Bakr ‘Umar -qu’Allâh l’agrée-, déclare : « A la mort du Messager d'Allah salla allahou aleyhi wa salam, les Ansar se réunirent sous le préau des Banu Sa'ida. Nous nous rendîmes à leur rencontre, alors que j'avais préparé en moi-même un discours dont j'étais content, je voulais le dire en présence d'Abu Bakr, mais il m'en empêcha et s'adressa lui-même aux gens. Par Allah ! Il ne laissa aucun point de mon discours, sans le soulever dans sa spontanéité, ou le fit mieux que moi. Quand il eut terminé, un homme des Ansar se dressa et déclara : « Je suis un homme éprouvé et j'au des appuis au sein de ma famille ! Un chef de notre côté et un des vôtre. » ‘Umar rétorqua : « Il ne convient pas de mettre deux sabres dans un même fourreau. Les chefs seront des nôtres et les vizirs des vôtres. » Les voix s'élevèrent aussitôt et je dis : « Ô Abu Bakr ! Tends ta main, afin que je te fasse allégeance. » Il tendit sa main, je lui prêtai serment, et les Ansar et les Muhajir en firent autant.3 Le jour suivant l'allégeance a Abu Bakr, ‘Umar -qu’Allâh les agrée- se mit debout et dit : « Ô Gens ! Allah réuni votre affaire entre les mains du meilleur d'entre vous, le Compagnon du Messager d'Allah salla allahou aleyhi wa salam, le deuxième de deux alors qu'ils étaient dans la grotte. Levez-vous donc et prêtez-lui serment. » Les gens lui prêtèrent serment. » 4 C'était l'allégeance de la masse, après celle du préau. Ensuite, Abu Bakr se redressa et fit un sermon. Il loua Allah, fit Son éloge comme Il le mérite et dit : « Ensuite, ô Gens ! J'ai été nommé à votre tête, bien que je ne sois pas le meilleur d'entre vous. Si je fais bien, aidez- moi et si j'agis mal, redressez-moi, et ne laissez la censure d'aucun censeur vous intimider. Or, le faible d'entre vous est le puissant à nos yeux, jusqu'à ce que nous lui arrachions le droit, qu'il le veuille ou non. » Puis il dit : « Obéissez-moi aussi longtemps que j'obéis à Allah et à Son Messager. Si je désobéis à Allah et à Son Messager, vous n'avez aucun devoir d'obéissance envers moi »5. Quand les gens finirent de prêter serment à Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée-, c'était le mardi, ils commencèrent à préparer le Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-. 3 Rapporté par al-Bukhari et d'autres. 4 Rapporté par at-Tabari dans son Tarikh selon la voie de Muhammad ibn Ishaq, d'après al-Zuhri, d'après Anas, qu'Allah les agrée. 5 Rapporté par at-Tarikh al-Tabarani et dans la Sira Ibn Hisham. http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 5 Ensuite, Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- fit un deuxième sermon, après le premier, au cours duquel il loua Allah et fit Son éloge, envoya les salutations sur Son Prophète salla allahou aleyhi wa salam, enjoignit les gens à craindre Allah, et déclara : « Ô Gens ! Ce que vous avez vu de ma part, n'est pas dû à l'envie de vous diriger, mais je craint la sédition et la discorde. Je m'en suis donc paré et voici, maintenant que la situation est revenue à la normale et qu'Allah nous a épargné cette révolte. Votre affaire est entre vos mains, confiez-la à qui vous voudrez. J'accèderai à votre requête et je serai comme l'un d'entre vous. » Les gens répondirent : « Nous sommes satisfaits de toi comme le lot et la part qui nous échoient, car tu es le deuxième de deux en compagnie du Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-. » Abu Bakr -qu’Allâh l’agrée- ajouta : « Ô Allah ! Répands Tes bénédictions sur Muhammad, et que la soit sur vous. » Ensuite, il descendit du minbar. Il s'occupa si bien uploads/Litterature/ abu-bakr-al-siddiq.pdf

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