PLAN DETAILLE Introduction I- Présentation et conceptualisation historique du m

PLAN DETAILLE Introduction I- Présentation et conceptualisation historique du mot librairie 1- Cadre définitionnel du mot librairie 2- Conceptualisation historique du mot librairie et ses caractéristiques II- Les types de librairies au Cameroun 1- Les librairies classiques 2- Les librairies informelles III- Les fonctions des librairies au Cameroun 1- Sur le plan éducatif 2- Sur le plan social IV- Les difficultés rencontrées par les librairies au Cameroun 1- La photocopie des livres 2- Le poteau 3- Le manque des lecteurs potentiel au Cameroun Conclusion Notes et références INTRODUCTION La librairie est aujourd’hui au cœur de multiples débats dont le plus chaud concerne l’estampillage du livre préconisé par la SOCILADRA (la société civile en charge des droits d’auteurs pour le livre), à savoir un timbre d’une valeur de 200 FRCFA qui doit être apposé sur les livres vendus en librairie. On essaie par là d’appliquer au livre un mécanisme qui opère dans le domaine de la musique en faisant mettre des timbres sur les livres. Ce principe décrié, semble difficile à mettre en œuvre. En effet, la spécificité de l’édition des livres, c’est que le droit d’auteur y est régi par un contrat établi entre l’auteur et son éditeur. Chaque partie se réservant le droit de dénoncer ce contrat si elle n’est pas satisfait. Il est donc problématique de faire payer au libraire un droit déjà établi contractuellement entre l’éditeur et l’auteur donc contenu dans le prix du livre en librairie. (Rfi). Vu ces règles préétabli, quelle est la fonction des librairies dans la diffusion des livres au Cameroun ? Répondre à cette interrogation revient à présenter d’abord la conceptualisation historique du mot librairie avec ses caractéristiques pour ensuite distinguer les types de librairie et enfin, après avoir donner les fonctions que cette dernière occupe au Cameroun, présenter les difficultés auxquelles elle fait face. I- PRESENTATION ET CONCEPTUALISATION HISTORIQUE DU MOT LIBRAIRIE. 1- Cadre définitionnel du mot librairie. La librairie vient du latin libraria qui signifie bibliothèque. Elle est le commerce de détail destiné à la vente des livres. Il existe différents types de points de vente du livre : la librairie des Livres neufs (généralistes ou spécialisées), la librairie des livres de second main ou d’occasions, les maisons de la presse, les librairies papeteries, les librairies ambulantes, les grandes surfaces, les librairies numérique etc. 2- Conceptualisation historique du mot librairie et ses caractéristiques. La librairie moderne trouve son origine dans les stationes du moyen âge, une sorte d’échoppes ou des stationaires vendaient des manuscrits produits par des copistes. Le mot demeura dans la langue anglaise ((en) stationers) ou stationary renvoie aux fournitures et papeteries ; library renvoyant à bibliothèque. Les premières librairies marchandes demeurent près des universités. A première vue les librairies indépendantes se distinguent des autres points de vente du livre par la taille : elles disposent en générale d’une surface de vente moins importante que celle des grandes surfaces culturelles ou des hypermarchés. Le cadre : l’aménagement n’est pas standardisé à l’image des chaines culturelles, mais on y retrouve des constantes, par exemple la place de la caisse, presque systématiquement situé à l’entrée, les tables de présentation où les livres sont mis à plat. En fin nous avons la marchandise : c’est un commerce relativement spécialisé, on y trouve en effet essentiellement des livres, parfois de la papeterie, des disques, des DVD ou d’autres objets. I- LES TYPES DE LIBRAIRIES AU CAMEROUN. Dans le monde en général et au Cameroun en particulier, l’on rencontre plusieurs types de librairies à savoir ; les librairies classiques, les librairies informelles et les librairies numériques. 1- Les librairies classiques. Nankeu Bernard Bienvenu : ‟la librairie, en tant qu’instance classique de diffusion du livre, est largement implantée dans le paysage culturel et économique du Cameroun’’. (Nankeu : 2020, 7). Elle est spécialisé dans la vente des livres neufs. Dans la ville de Yaoundé, les librairies dans leur politique commerciale, pour résister à certain déficit optent pour les livres connus du public notamment ceux de la littérature adulte, les romans policiers et ne s’aventurent que très rarement vers les livres jeunesses. Seules les grandes librairies de surface comme Messapresse, Lipacam ou la librairie des Peuples Noirs, à Yaoundé exposent constamment et régulièrement, dans leur rayonnages des livres jeunesses. Les ventes dépendent également des pesanteurs sociologiques ou du profil de leurs clientèles, composé des expatries d’une part et de la population locale d’autre part. Les premiers constituent une part importante de la clientèle tandis que la population locale est assez peu consommatrice car ayant un faible pouvoir d’achat. Cette analyse des pratiques de consommation des œuvres littéraires dans les librairies Camerounaises montre l’influence des médias, précisément la télévision, dans les choix de lecture. Par ailleurs, le commerce du livre de fiction n’est pas ce qui constitue l’essentiel des activités des libraires. Elles mettent précisément l’accent sur la vente des manuels scolaires. C’est un commerce saisonnier. Vu la croissance des effectifs universitaires des étudiants au Cameroun, les librairies d’enseignement universitaire se retrouvent en manque des manuels spécifiques pour la dispensation et la réception des enseignements. Au Cameroun, une chose est certaine, vu le manque de dynamisme de nos maison d’édition, les librairies travaillent essentiellement avec les fournisseurs français que sont la SODIS, Volumen, hachette. Dans certaines villes le secteur de la librairie s’est relativement développé ces dernières années comme à douala à la librairie de détail MESSAPRESSE, la librairie de Logpom et l’Alliance Biblique du Cameroun Délégation Régionale du Littoral et du Sud- ouest, d’autres lieux ont par contre vu le livre disparaitre du paysage urbain, c’est le cas notamment de Bafoussam, troisième ville du Cameroun. Et dans des régions telles que le Nord, l’extrême-Nord et à l’Adamaoua. Au cameroun, on constate une grande rareté de librairies sur le modèle classique ou traditionnelle selon la formule Robert Escapit (1972 : 143), au profit des librairies-papeterie qui fournissent des livres parfois, mais surtout du matériel scolaire. Les librairies classiques s’entendront ici comme celles qui vendent et distribuent exclusivement des livres. Ainsi, la librairie est abandonnée au profit de la librairie- papeterie qui permet au libraire d’avoir des revenus substantiels. Selon yves : « une etude statistique faite sur la consommation de l’écrivain en librairie, on peut remarquer que ses œuvres ne sont présentes que dans deux librairies su 15, donc quasi-absentes dans les réseaux de diffusion des œuvres de fictions. C’est encore ce que l’on constate dans les librairies dites poteau ou aucune œuvre de Kemadjou Njanke ne figure, que ce soit à la librairie du marché A de Bafoussam, du marché B de Dschang ou celle de la poste centrale à Yaoundé. » (2018 : 48) (Yaoundé) 2- Les librairies informelles Encore appelé librairie du poteau, les librairies informelles étaient au préalable rattaché au commerce des manuels d’occasion. Avec le chômage qui ne fait que s’accroitre au Cameroun, les librairies du poteau sont devenues une activité permanente. En plus des élèves qui vendent leurs livres de l’année précédente, les librairies classiques déversent une partie de leurs stocks dans les librairies du poteau. Raison pour laquelle, aujourd’hui dans les librairies informelles, l’on retrouve des livres neufs, des ouvrages rares, et à des prix vain. C’est ce qui pousse nombreux enseignants, parents, voir même étudiants d’aller d’abord voir au poteau avant de rêver au circuit classique. Entre les livres vendus aux librairies classiques et ceux vendus au poteau, les contraintes financières obligent les parents d’élèves à choisir la deuxième option. (ng nepi :2018) (Maroua,2020) III- LES FONCTIONS DES LIBRAIRIES AU CAMEROUN 1- Sur le plan éducatif Les librairies participent dans la promotion de l’éducation au Cameroun dans la mesure où elles mettent à la porté des enseignants, élèves et étudiants les livres inscrits au programme, et contribuent à la formation des élèves et des étudiants. 2- Sur le plan social Les librairies contribuent dans la transmission des valeurs en ce sens que, a partir des livres procurer dans les librairies, l’homme peut découvrir la culture de son semblable et peut le côtoyer sans aucun compromis d’où la promotion du vivre ensemble. En plus de la transmission des valeurs et la promotion du vivre, les librairies permettent la diffusion des œuvres et facilité la visibilité des écrivains camerounais. IV- LES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES LIBRAIRIES DU CAMEROUN 1- La photocopie des livres Le copiage ou photocopillage est un mot-valise construit sur les thermes copie et pillage. Il désigne l’opération qui consiste, pour une personne physique ou morale (le copieur), à dupliquer ou exploiter un contenu intellectuel encore protégé par le droit d’auteur, sans autorisation ou sans respecter les termes de licence décrivant ses droits de reproduction. Selon les cas, la copie d’une œuvre peut être légale (notamment si elle a migré dans le domaine public, ou si elle régie par le copyleft). Etant un moyen des diffusions des livres, les libraires face à cette pratique se trouvent à l’oubliette. Ainsi, le stock présent dans les librairies ne finisse pas raison pour laquelle aujourd’hui on trouve des librairies en manque des œuvres inscrit au programme vu les couts d’acheminement des uploads/Litterature/ bayang-librairie.pdf

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