Secretum Secretorum Une page du Kitâb Sirr al-'asrâr deux tableaux permettant d
Secretum Secretorum Une page du Kitâb Sirr al-'asrâr deux tableaux permettant de déterminer si un patient va vivre ou mourir en fonction de la valeur numérique de son nom. Langue Latin Auteur Pseudo-Aristote (en) Genres Traité Essai Secretum secretorum Le Secretum secretorum (ou Secret des secrets, aussi appelé Lettre d'Aristote à Alexandre) est une œuvre faussement attribuée à Aristote. Médiéval, ce traité pseudo-aristotélicien traite des sujets aussi divers que l'occultisme, la politique et la physiognomonie. Présentation Contenu Historique de publication Résumé Prologues Prologue d'un docteur recommandant Aristote Lettre du docteur Philippe qui traduisit le livre en latin Épîtres Épître d'Alexandre à Aristote Réponse d'Aristote à Alexandre Épître d'Aristote à Alexandre Chapitres sur le gouvernement Les rapports du roi aux sujets La gestion des finances publiques Les vertus et les vices du roi Le bon gouvernement L'entourage du roi L'apparence et la vie du roi Chapitres sur la justice Le vol et l'expropriation La justice dans la conduite des affaires du gouvernement Chapitres d'hygiène L'alimentation du roi L'exercice physique du roi Chapitres sur l'astronomie Chapitres sur la physiognomonie Postérité Reprises et traduction Influence sur la physiognomonie Influence sur l'alchimie Notes et références Bibliographie Le texte et ses versions Les commentaires sur le texte Les études sur le texte Voir aussi Articles connexes Liens externes Sommaire Présentation Le Secretum secretorum se lit sous une forme qui tient tout à la fois de de l'encyclopédie et du miroir des princes. Présenté comme un traité écrit par Aristote à son disciple Alexandre le Grand, il aborde des sujets très variés, allant de la politique à la morale en passant par l'astrologie, l'alchimie et les propriétés magiques des plantes . Cette ouvrage eut une importante influence en Europe pendant le haut Moyen Âge. Il s'agit d'un des livres les plus lus du Moyen Âge , si ce n'est même « le livre le plus répandu en Europe au Moyen Âge » . Selon l'expert du Secretum secretorum Denis Lorée, le succès de l’œuvre s'inscrit dans un phénomène d'époque qu'est la fascination envers les grands hommes, tels qu'Alexandre, Charlemagne et Arthur . Il s'inscrit également dans le succès des ouvrages qui se présentent comme un miroir des princes . Si le Secret des secrets se présente comme une lettre envoyée par Aristote à Alexandre, le texte est en réalité traduit d'un traité arabe du Xe siècle, le Kitâb sirr al-'asrâr (en arabe : اﻷﺳﺮار ﺳﺮ ﻛﺘﺎب). Certains historiens, dont J. Ruska, lui donnent pour auteur Abû Bakr al-Râzî . D'autres ont proposé Yuhannâ ibn al- Bitrîq, vers 941. Le texte n'a probablement jamais été écrit en grec ancien . Le traité se diffuse en Europe en deux versions latines, une brève, et une longue. La version brève, apparue vers 1145, centrée sur la médecine, est traduite par Jean de Séville entre 1112 et 1128 . Il lui donne le titre de De Regimine sanitatis (Du régime de santé), ou Epistula Alexandro de dieta servanda. La version longue, vers 1220, est traduite par Philippe de Tripoli, qui est identifié par Haskins à un Philippe chanoine de Tripoli, cité dans les registres de Grégoire IX et Innocent IV . Le Secretum secretorum a été traduit dans de nombreuses langues vernaculaires. C'est cette dernière qui est principalement diffusée, notamment au XVe siècle. Le texte est plus ou moins modifié au cours des traductions successives . On trouve dans une des versions élargies du XIIIème siècle des considérations alchimiques, dont la fameuse table d'émeraude (Tabula smaragdina). Une traduction française présente Aristote comme « fils de Mahomet de Macédoine », tandis que la plupart des versions latines le présentent, à juste titre, comme le fils de Nicomaque de Macédoine . Il faut attendre 1287 pour que Pierre d'Abernon produise une version versifiée et largement remaniée de l’œuvre. L'auteur se présente comme celui qui a rassemblé les écrits qui constituent le Secret des secrets. Il rend un hommage à Aristote et présente l'ouvrage comme étant un « livre des bonnes mœurs pour le gouvernement ». Le Secret est décrit comme ayant été écrit par Aristote pour Alexandre . Le docteur soutient que la vie d'Aristote a été maillée par des évènements surnaturels. Cela permet de justifier le caractère ésotérique de l’œuvre. Ainsi, il rapporte que selon plusieurs témoins, en mourant, Aristote serait « monté au ciel en forme d'une colombe de feu ». Le manuscrit du Secretum secretorum aurait été écrit par Aristote en réponse à une épître d'Alexandre lui demandant conseil . Présentation Contenu 1 2 3 1 4 Historique de publication 5 6 7 8 6 1 Résumé Prologues Prologue d'un docteur recommandant Aristote 1 1 L'auteur présente Philippe, fils de Paris, qui, dit-on, traduisit le Secret des secrets en latin. Philippe raconte que sa quête de la connaissance et de la vérité l'a conduit à rencontrer « un homme solitaire plein de grande abstinence », dont il aurait obtenu le texte du Secret des Secrets . Il dit avoir traduit le texte du grec en chaldéen, et de chaldéen en arabe . Alexandre annonce à Aristote qu'il a conquis la Perse, et qu'il a découvert un groupe d'hommes qui « abondent très grandement en raison » et ont un « entendement subtil et pénétratif ». Il hésite à « les mettre tous à mort », et demande à son ancien maître, « docteur en justice et très noble recteur », de lui donner son avis . Aristote répond à Alexandre en lui rappelant qu'il ne peut agir que dans la limite de sa puissance. Dès lors, s'il est en position de force, il peut agir sans entrave (« si tu peux muer et changer l'air de la terre et l'eau, et l'ordonnance des cités, accomplis tout ton désir »). En revanche, s'il ne pense pas contrôler entièrement la situation, il est préférable qu'il gouverne ces hommes avec raison et compassion. Ainsi, du fait de « l'amour qu'ils auront en toi, tu régneras paisiblement sur eux » . Aristote écrit une lettre à son disciple. Il commence par lui présenter ses respects, lui écrivant que « Dieu te confirme, en la voie de la connaissance, les chemins de vérité et de vertus, et te réfrène des désirs charnels et bestiaux ». Il annonce qu'il est dans l'impossibilité, étant « pesant d'âge et en grande faiblesse », de le rejoindre comme demandé. Il explique ainsi qu'il a écrit le livre qu'Alexandre tient entre ses mains : « pour cette cause, j'ai ordonné et me suis hâté de faire un livre pour toi, lequel [...] suppléera mon absence et mes défauts, et te sera règle et doctrine très certaines » . L'épître a connu un grand succès au Moyen Âge du fait du caractère mystique de la lettre d'Aristote. Le maître confie à son élève qu'il s'exprime dans ce livre de manière parfois obscure (« je te révèle mon secret figurativement et un peu obscurément ») car il craint que « ce livre ne vienne en la main des infeaulx et à la puissance des arrogants et mauvais » ; or, « ils pourroient savoir les grands secrets de Dieu, qui sait bien qu'ils n'en sont pas dignes » . Aristote rappelle à Alexandre qu'il est nécessaire d'être obéi par ceux qui sont gouvernés, « car par la désobéissance des sujets est moult affaiblie la puissance du seigneur » . Les rois doivent-ils être généreux envers eux-mêmes et avares envers leurs sujets, ou inversement ? Par une rapide doxographe, pseudo-Aristote rappelle la diversité des points de vue sur le sujet : les Italiens soutiennent que le roi doit être avare envers soi mais généreux avec ses sujets quand les Indiens eux Lettre du docteur Philippe qui traduisit le livre en latin 1 9 Épîtres Épître d'Alexandre à Aristote 1 Réponse d'Aristote à Alexandre 1 Épître d'Aristote à Alexandre 1 6 1 Chapitres sur le gouvernement Les rapports du roi aux sujets soutiennent que le roi doit être avare envers soi mais généreux avec ses sujets, quand les Indiens, eux, considèrent que le bon roi est avare envers lui-même mais aussi envers ses sujets . Selon lui, toutefois, si un roi était avare envers lui-même mais aussi avec ses sujets, « son royaume seroit tout destruit ». Le bon roi, en effet, est celui qui donne selon son pouvoir et avec mesure « à ceux qui en ont nécessité et qui en sont dignes ». Il est inutile de donner des biens à celui qui n'en a nulle nécessité, et le roi qui fait cela « n'acquiert nulle louange » . Être généreux et juste avec les sujets qui sont en nécessité permet à un roi d'être généreux envers lui-même. Seul dans ce royaume il y aura de la prospérité et du bonheur . Le roi bénéficie de révérence lorsqu'il agit d'une manière qui force le respect. Il peut être obéi du fait de la prudhommie des hommes pour le roi ; parce que le roi est aimé par ses sujets ; parce que le roi est courtois, agréable ; enfin, du fait uploads/Litterature/ secretum-secretorum-wiki.pdf
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- Publié le Apv 09, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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