Giono L’Herne Jean Giono Ce Cahier a été dirigé par Agnès Castiglione et Mireil

Giono L’Herne Jean Giono Ce Cahier a été dirigé par Agnès Castiglione et Mireille Sacotte Avec la collaboration de Michel Gramain et Jacques Le Gall Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 Nous exprimons notre vive reconnaissance à Sylvie Durbet-Giono toujours si généreuse, à nos Présidents Jacques Mény (Les Amis de Jean Giono) et Jacky Michel (Les Amis de Lucien Jacques) pour leur aide considérable, à André Aimé et Jean-Claude Crestia, archivistes du Paraïs, à Jacqueline Bélichard pour sa bonne hospitalité manosquine, et à tous nos auteurs qui ont fait la richesse de ce Cahier. Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. © Éditions de L’Herne, 2020 Éditions de L’Herne 2 rue de Bassano — 75016 Paris lherne@lherne.com www.lherne.com Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 Sommaire 9 Agnès Castiglione Avant-propos I – Les grands chemins de la vie Enfances 13 Jacques Le Gall Pour saluer Dickens ARCHIVE : manuscrit de la Préface 15 Jean Giono Préface aux Grandes Espérances de Charles Dickens 19 Christian Morzewski Retour à Jean le Bleu ou un souvenir d’enfance de Jean Giono Siècle 26 Jean Arrouye « D'un seul tenant, comme un fil de sabre » 31 Alain Tissut La Madelon ne nous sert plus à boire 37 Mireille Sacotte Le premier Contadour ARCHIVES : photographies du Contadour – Inédit 45 André-Alain Morello Une sauvage explication des termes de la vie. Giono diariste ARCHIVE : Journal de Giono (1935) 50 Lionel Bourg Un Bulgare 52 Jean Giono Poèmes de prison Familles 55 Jean Giono Lettres – Inédit ARCHIVE : lettre de Giono (1968) 57 Sylvie Durbet-Giono Les tribulations de la bague étrusque 60 Blanche Buffet Giono par les yeux d’une enfant ARCHIVES : photos – Inédit Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 II – L’amitié dans la vie et l’œuvre de Giono 65 Jacques Le Gall « C’est beau l’amitié ! » ARCHIVES : photographies de Jaubert, Giono et Cavalcanti ; portraits de Giono par Édith Berger et Eugène Martel ; dédicace à Eugène Martel de la Lettre aux paysans ; une page de l'agenda de Louis David – Inédit ; photographie de Jean Giono et Michel Kossiakoff ; photographie de la classe du collège de Manosque, 1907 ; dédicaces à Lucien Jacques de Colline et Un de Baumugnes ; ex-libris de Giono III – Espaces 85 Richard Millet L’idée de hauteur Paysages 90 Jean-Louis Tissier Jubilations géographiques aux pays de Pan 94 Marie-Anne Arnaud Toulouse La maison d’Olympe 98 Alain Romestaing Pour saluer « le roi des batraciens » de Noé Sensations 104 Marie-Hélène Lafon Mordre la source 108 Sylvie Vignes Le « jeu magique de nos sens » 113 Jean-Claude Ellena Cuir d’ange, un parfum né de la lecture de Jean le Bleu Perspectives 117 Jean Giono Trois Histoires pour la télévision : Histoire III ARCHIVE : carnet de Giono 121 Agnès Castiglione Le roman à la Piranèse 127 Gilles Lapouge Le menteur de grands chemins ARCHIVE : manuscrit de L’Iris de Suse, incipit IV – Deux Cavaliers de l’orage 131 Christian Morzewski « Se débarrasser de la peur de perdre son cadet… » 133 Jean Giono « Une rêverie de Marceau » (1938) – Inédit ARCHIVES : carnet de travail Deux Cavaliers, 1938 ; Journal de Giono, (1938) ; (1939) Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 V – « Vous n’aurez pas de meilleur lecteur que moi » 149 Michel Gramain Écrivains lecteurs de Giono ARCHIVE : portrait de Giono par Édith Berger – Inédit Jean Giono 157 Lettre à Henry Poulaille – Inédit 158 Lettre à Eugène Dabit – Inédit ARCHIVES : lettres à H. Poulaille et à E. Dabit 160 Mikaël Lugan Jean Giono et Saint-Pol-Roux : une relation sous le signe de Pan ARCHIVES : dédicaces ; carte postale ; brouillon d'un poème ; lettre de Saint-Pol-Roux ; carte dessinée par Saint-Pol-Roux ; photographie ; autographe de Giono 165 Saint-Pol-Roux Lettres à Jean Giono – Inédit ARCHIVES : lettres 167 Saint-Pol-Roux Giono – Poème 170 Agnès Castiglione Je pense au « Père Gide » ARCHIVE : Journal de Giono 172 Jean Giono et André Gide Correspondance Lettre à André Gide du 5 février 1942 – Inédit ARCHIVE : carte postale de Gide à Giono VI – « L’art de faire des images avec soi-même » 181 Éric Vuillard Titien et la blanchisseuse 184 Michel Gramain Jean Giono poète 185 Jean Giono Premiers poèmes – Crayons et bois gravés de Lucien Jacques 189 Sophie Milcent-Lawson Giono, l’artisan d’images 194 Jacques Mény Giono « sur le chantier » du cinéma ARCHIVES : photographies de tournage ; scénarios VII – Les grands chemins de la création 207 Belinda Cannone Le Hussard du bonheur 211 Henri Godard Dragoon : une genèse restée genèse ARCHIVES : pages du carnet de travail Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 Histoires 215 Denis Labouret L’écriture et l’aventure 220 Llewellyn Brown Le drame passionnel du cycle du Hussard. Les péripéties d’un œuf ARCHIVES : manuscrit du Hussard 226 Corinne von Kymmel Giono et les jeux vertigineux de la vérité 230 Laurent Fourcaut L’Homme qui plantait des arbres. Le mythe gionien du contre-monde 235 Jean-Yves Laurichesse Giono le Conteur Personnages 241 Mireille Sacotte Les Caractères de Jean Giono 242 Jean Giono « Marie M. » ARCHIVE : photographie du film Crésus 246 Catherine Soullard Les petites filles de Jean Giono, lignes de fuite 251 Sylvie Germain Une force bizarre ARCHIVE : carnet de travail de Dragoon : les personnages 254 ARCHIVES : photographie de Giono lisant ; Journal de Giono (1938) VIII – Lectures 257 Jean Giono et Henri Pollès « Ah ! les Chinois ! » – Extraits de correspondance ARCHIVE : lettre – Inédit 264 Jean-Paul Pilorget L’esprit de finesse de Mme Numance 268 Jean-Louis Fournel Machiavel, de cape et d’épée, observateur d’un monde abîmé ARCHIVE : carnet – Notes sur Machiavel 273 René Frégni Les 23 marches 275 Pierre Michon Et voilà pourquoi notre fille est muette – Entretien avec Agnès Castiglione ARCHIVE : page de titre d’ Un roi sans divertissement 284 Contributeurs Cahier de L'Herne Jean Giono Sortie le 04 mars 2020 9 Avant-propos Agnès Castiglione « […] l’homme a besoin d’objets invisibles. Pour qu’il puisse supporter le fait que le monde a été créé, il est obligé chaque jour, parfois chaque heure, à tout moment, de refaire en lui-même la création du monde. » Jean Giono, Triomphe de la vie. Pourquoi aujourd’hui un Cahier de L’Herne consacré à Jean Giono ? À cette question inaugurale pourrait se substituer aisément une autre interrogation : comment se fait-il qu’un écrivain d’une telle envergure n’ait encore jamais été accueilli dans la prestigieuse collection ? L’année 2020 – qui marque le cinquantenaire de la disparition de Giono – nous fournit l’occasion magnifique de réévaluer l’image d’un grand écrivain et de célébrer l’œuvre d’un très grand poète, évidemment fort loin de tout « régionalisme » ou d’un quelconque « retour à la terre » : Je dis bien « Sud imaginaire », et non pas Provence pure et simple. C’est un malentendu qu’il faudra un jour dissiper […]. J’ai créé de toutes pièces les pays et les personnages de mes romans. C’était non seulement mon droit, mais mon devoir ; un devoir de l’écrivain. (III, p. 1277) Si l’œuvre de Giono s’enracine, ce n’est pas dans un terroir mais dans les plus anciennes et univer­ selles sources de nos fables ; c’est l’œuvre d’un poète extraordinairement sensible à la vivante présence du monde naturel et donnant à entendre, par la puissance de sa parole poétique, le « chant du monde ». Il s’agit en vérité de l’œuvre immense d’un prodigieux créateur. Six volumes de la Pléiade rassemblent les œuvres romanesques à quoi deux autres tomes ajoutent les récits, les essais, les poèmes et le Journal. Il faut encore y adjoindre les pièces de théâtre, les traductions (celle de Moby Dick, notamment : on oublie que c’est Giono qui a porté à la connaissance du public français le chef-d’œuvre du romancier améri­ cain), les écrits et les œuvres cinématographiques, les très nombreuses préfaces littéraires et les chroniques journalistiques, des volumes de correspondance (avec Lucien Jacques, André Gide, Jean Guéhenno, Jean Paulhan, Henri Pollès, etc.). Remarquable par sa grande variété, animée par un talent de conteur inépui­ sable, d’une grande complexité narrative aussi, beaucoup plus moderne qu’on ne l’a crue et nourrie d’une culture considérable, c’est l’une des œuvres majeures du xxe siècle, offrant une vision du monde, unique, originale, comme Giono lui-même le suggère dans Noé en 1948 lorsqu’il évoque son « métier » : J’aime mon métier. Il permet une certaine activité cérébrale et un contact intéressant avec la nature humaine. J’ai ma vision du monde ; je suis le premier (parfois le seul) à me servir de cette vision, au lieu de me servir d’une vision commune. Ma sensibilité dépouille la réalité quotidienne de tous ses masques ; et la voilà, telle qu’elle uploads/Litterature/ cahier-jean-giono.pdf

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