Chapitre 4 : Impacts économiques et sociaux de la mondialisation Partie 1 : Ouv
Chapitre 4 : Impacts économiques et sociaux de la mondialisation Partie 1 : Ouverture commerciale et transformation structurelle I. Développement économique et transformation structurelle Le passage graduel des pays à faible revenu au rang de pays émergents puis développés passe par « une transformation importante de leurs économies et pose la question des processus devant guider ces changements structurels ». La transformation structurelle est les modifications de long terme de la composition sectorielles du système économique. Elle inclut des changements économiques, politiques et sociaux. En d’autres termes, on parle de transformation de la structure productive (comment on passe du secteur primaire au secondaire au tertiaire) et l’industrialisation. « Miracle Africain » La croissance éco n’était plus une fin en soi car la croissance en Afrique est inégalitaire. Parallèlement, on a d’autres économise qui vont utilisés les données du commerce international pour voir comment évolue le panier d’exportations lorsqu’une économie se développe. Une partie de l’étude du changement structurel se concentre donc aujourd’hui sur la transformation des échanges commerciaux qui sont structurés autour des chaînes de valeur mondiales Quels enjeux la mondialisation implique-t-elle pour la transformation structurelle ? Comment mesurer la mondialisation ? 1.1. La transformation structurelle dans les théories du développement et du commerce international Durant la seconde moitié du 20e siècle, on étudie les mécanismes permettant aux économies agricoles de se transformer en économies modernes industrialisées. On observe une réallocation des facteurs de production d’un secteur à faible productivité utilisant une technologie traditionnelle à rendement décroissant vers un secteur à forte productivité et rendements croissants (comme l’industrie) mutation des ressources de l’agriculture à l’industrie, puis au service. Ainsi, comme le secteur industriel est plus productif que le secteur agricole, on a une migration de la main d’œuvre du secteur agricole peu productif au secteur industriel très productif. Ainsi, la transformation structurelle à l’époque correspondait à l’augmentation de la part du secteur industriel et une diminution de la part du secteur agricole traditionnel. Le principal déterminant de la croissance et du développement économique est un processus de diversification vers des activités plus productives, générés par l’accumulation de capital. Dans les années 1950, on se demande quels sont les mécanismes sous-jacents de la transformation structurelle. Pour cela, on utilise 2 théories : la théorie de la croissance et du développement. Les théories de la croissance vont compléter les théories de développement. 1 La théorie du développement manque de formalisation des mécanismes décrivant le lien entre l’accumulation de capital et la transformation productive et ente cette transformation productive et la croissance économiques, d’où l’apparition de la théorie de la croissance. La théorie de la croissance parle de l’accumulation de dotations factorielles, de la croissance économique et de l’évolution de la structure productive. La croissance est tiré de la main d’œuvre et du capital. Le changement structurel est la diversification du secteur primaire vers le secondaire. Le gain à l’échange correspond à un gain dû à la spécialisation. Un pays peut avoir plusieurs avantages comparatifs diversité. Quand il y a plus de biens que de pays, on peut être amenée à exporter plusieurs produits et la possibilité de produire une diversité de biens dépend de l’amélioration des dotations factorielles. Les pays possédant des facteurs de productions, différenciés peuvent donc avoir une spécialisation compétitive diversifié. Ainsi, parce que la diversification des exportations et des productions va dépendre de l’accumulation de dotations factorielles, elle est compatible avec la théorie des avantages comparatifs. Théorie des « Cônes de diversification ». La théorie des cônes de diversification modélise la relation entre l’accumulation de capital, la diversification des exportations et le revenu dans le cadre de la théorie de la spécialisation factorielle. Les avantages comparatifs se modifient avec l’accumulation de capital et les « cônes de diversification » définissent les conséquences de spécialisation successives correspondantes aux modifications des dotations factorielles. 2 Graphe : dans le premier cône, on a une faible accumulation en capital et en travail. Si on arrive à accumuler plus de capital, on va migrer vers le cône 2. Cela va nous permettre de se diversifier. Au niveau du revenu, on arrive alors à un point où on a suffisament de capital pour pouvoir se diversifier en produisant dans le secteur automobile et ainsi de suite, jusqu’à la fin où on va se specialiser en produits chimiques. On va exporter jusqu’à atteindre un seuil de retournement où on va se diversifier. A fin on se spécialise dans l’industrie chimique. 1.2. Approche empirique de la transformation structurelle : un processus de diversification et de sophistication des exportations 2 facteurs de la transformation structurelle: la diversification et la sophistication. La transformation structurelle est un mécanisme de diversification et de sophistication de la structure productive rendu possible par l’accumulation de dotations factorielles, c’est ainsi qu’elle est aujourd’hui décrite. C’est en accumulant des dotations factorielles que l’on peut se diversifier dans des secteurs plus sophistiqué (plus complexes, qui demandent plus de compétences). La diversification et la sophistication reposent sur l’accumulation de dotations factorielles et plus largement de capacités de production (capabilities). Les capacités de production est la « boîte noire » incluant l’ensemble des éléments tangibles (K et L) et intangible (politiques économiques, institutions) participant à la détermination de la structure productives des économies. On l’appelle la boîte noire car on est incapable de lister toutes les capacités de production, on sait juste si le pays en a accumulé beaucoup ou pas. On pose souvent l’hypothèse sous-jacente que la structure des exportations est le reflet des capacités de production. L’accumulation de capacités de production est le moteur de la TS car plus on arrive à accumuler des capacités de production, plus on va se diversifier. Opposition entre économiste du développement et économistes du commerce international : les économistes pionniers du développement s’attachaient à décrire l’évolution de la structure des productions et de l’emploi, la littérature empirique récente se concentre sur celle des exportations. Les changements de la structure des exportations sont supposés être un indicateur pertinent des modifications de la structure productive, puisque le commerce international opère comme un filtre sélectionnant les productions suffisamment compétitives pour être exportées. L’expression « transformation productive » reste fréquemment utilisée pour décrire les modifications de la structure des exportations. Avantages en termes de disponibilité des données, mais 2 limites : on s’intéresse aux tâches alors qu’on échange des biens et on doit forcément replacer l’analyse de la transformation structurelle dans le contexte économique mondial caractérisé par les CVM : opportunités et menaces, facilite l’industrialisation L’intérêt de la sophistication date de 1995 avec la malédiction des ressourceson a vu que les économies riches en ressources naturelles ont tendances à avoir des performances économiques inférieures à d’autres pays. C’est pourquoi, on doit mettre en place des politiques de diversification pour sortir de cet malédiction. On doit aller vers des secteurs superieurs. diversification 3 La transformation structurelle comme un processus de diversification et de sophistication des exportations : 1. La diversification des exportations 2. La sophistication des exportations 3. La « continuité » du processus de transformation 4. Les limites de l’approche par les exportations Changements politiques : évolution institutionnelle. II. Les données du commerce international pour mesurer la transformation structurelle 1. La diversification des exportations La diversification se définit comme « la dispersion des activités productives dans un grand nombre d’activité différentes les unes des autres par la nature des biens et des services produits ». Plus on a une distibution équilibrée, plus la structure est diversifiée. Par contre, plus la distribution est inégalitaire, plus la structure est concentrée. On a une relation entre la diversification et le revenu par habitant. Pour mesurer la diversification, on utilise 3 indicateurs sur les inégalités de revenu (Theil, Herfindahl, Gini). On les utilise aussi pour mesurer les inegalités d’exportations. La relation entre la diversification et le revenu : Relation quadratique en U entre la concentration et le revenu : la diversification des productions croit de façon non monotone avec le revenu. Les économies ont tendance à se diversifier jusqu’à un niveau de revenu à partir duquel elles se spécialisent à nouveau débat sur le seuil de retournement Au début, on se diversifie et puis à partir d’un seuil de retournement, on va se recenter/se spécialiser. Lorsqu’une économie se développe, on a tout d’abord une phase de diversification mais les économistes ne sont pas tous d’accord avec la courbe en U. Plus on agrège les données (plus on rassemble les données), plus on va avoir des distributions égalitaires. Lorsque le revenu augmente, on a une re- spécialisation (les services ne sont pas pris en compte) qui peuvent être expliqué car les pays développés 4 exportent des services, et on se respécialise notamment dans le secteur des technologies car elles sont poches de la frontière technologique. Les différents auteurs s’accordent sur la baisse de la concentration dans les premières phase du développement économique, mais il n’y a pas de véritable consensus concernatn la phase de concentration des exportations des pays les plus développés. Graphique : relation en U entre la concentration (opposé de la diversification) et le PIB/hab uploads/Litterature/ chapitre-4-impacts-economiques-et-sociaux-de-la-mondialisation.pdf
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- Publié le Aoû 02, 2021
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