Chronique du livre « La lecture rapide », de Tony Buzan Vous le savez, j’ai com

Chronique du livre « La lecture rapide », de Tony Buzan Vous le savez, j’ai comme objectif de devenir un lecteur (très) rapide. J’imagine que vous aussi, si vous lisez ce blog. Or, j’avais relâché mes efforts ces derniers mois, si bien que je n’ai plus progressé en termes d’apprentissage de la lecture rapide. Ma vitesse de lecture actuelle se situe autour de 280 mots par minutes, ce qui sans être mauvais, est largement perfectible. J’ai donc décidé de reprendre ma progression, et pour me motiver il m’a semblé intéressant de décortiquer un nouvel ouvrage dit « de référence » en matière de lecture rapide. Vous comprendrez plus loin pourquoi j’ai mis des guillemets. Si vous vous intéressez aux techniques de lecture rapide, vous avez peut- être déjà entendu parler de Tony Buzan. Buzan est à la base un psychologue anglais. Il est connu notamment pour avoir créé le concept de carte heuristique, plus connu sous l’appellation mindmaps. Mais il est aussi connu pour ses enseignements en matière de mémorisation et de lecture rapide. Il a écrit un nombre certain d’ouvrages, qui sont d’ailleurs disponibles en français. Donc après vous avoir décortiqué il y a quelques mois la Méthode de Lecture Rapide de François Richaudeau, je vous présente aujourd’hui une chronique détaillée du livre La lecture rapide, de Tony Buzan. J’ai choisi de vous le présenter parce que, si j’en crois les statistiques de mon libraire favori Amazon, c’est un livre qui se classe dans le top 5 de la catégorie des ouvrages consacrés à la lecture rapide. C’est donc qu’il doit être bon, n’est-ce pas? Voyons ça en détail. Aperçu du livre Le livre est raisonnablement bref: 213 pages de texte, 15 pages d’annexe, et 7 pages d’index. Ayant sous la main une version électronique du texte, j’ai pu mesurer que le livre, hors annexe, culmine à 51.000 mots. Ceci inclut les textes d’exercices présents à la fin de chaque chapitre. Pour vous donner un ordre de grandeur, la chronique que vous êtes en train de lire comporte 4062 mots. Le livre est donc plus court que le Richaudeau, ce qui n’est pas plus mal. Avant d’entamer ma lecture, j’ai comme espoir que le contenu soit du « concentré ». L’utilisation de la couleur tout au long du livre en rend la lecture agréable. La mise en page est bien pensée, avec une utilisation abondante de titres, sous titres, graphiques, schémas, encadrés, et le tout en couleur comme je le disais. Bref, un assez bel objet. L’ouvrage commence par un sommaire sur 1 page et 1/4, lequel met en évidence 4 parties bien distinctes. Chacune des 4 parties se découpe en 2 à 5 chapitres. Après ce premier aperçu prometteur, entamons donc notre lecture par la partie 1de l’ouvrage, intitulée « Découvrez et développez votre capacité de lecture« . Cette partie est couverte par les pages 13 à 86 du livre. Note: Je ne m’attarde pas sur l’introduction du livre, mais j’ai noté que l’auteur y présentait notamment le concept de Tachistoscope Chapitre 1. Une définition révolutionnaire (pages 15 à 32) Ce premier chapitre commence par vous donner une définition de la lecture. J’ai trouvé celle-ci plutôt lourde et sans grand intérêt, pour être franc. La définition est suivie d’une mindmap de la définition en question, pour bien enfoncer le clou (et pour prouver que l’auteur s’y connait en mindmaps, sans doute). Je me suis dispensé de ce passage, gagnant ainsi 5 pages de lecture Note: Rappelez-vous que, dans un livre de non-fiction, tous les passages ne sont pas d’égale importance. Il faut absolument accepter ce fait, et ne pas hésiter à survoler très rapidement certains passages moins intéressants (l’auteur en parle d’ailleurs lui-même au chapitre 12 du livre, voyez plus bas). Le chapitre propose ensuite, comme tout bon livre sur le sujet de la lecture rapide, un test pour mesurer la vitesse de lecture et le niveau de compréhension. Test que j’ai fait. Mon résultat est le suivant: avec une durée de 6 minutes et 30 secondes pour lire un texte de 1864 mots. Je lis donc à une vitesse de 287 mots/minute, et avec un taux de compréhension de 67%. Donc sur base du tableau d’interprétation fourni dans le livre, je suis assez bon pour la lecture, et plutôt moyen pour la compréhension. À noter toutefois que ce que l’auteur appelle test de compréhension est plutôt un test de mémoire ou rétention (exemple de question: Quel est le nom du ministre cité dans le texte qui s’est vu pour la première fois confier le portefeuille de l’intelligence…). Ce score ne me surprend pas vu que j’avais totalement laissé de côté mon apprentissage de la lecture rapide depuis près d’un an, et que donc j’avais un peu perdu l’usage des premières techniques que j’avais apprises et décrites sur ce blog. Bref, je peux encore m’améliorer et c’est tant mieux. Voyons ce que le reste du livre propose pour ce faire. Chapitre 2. Contrôlez les mouvements de vos yeux (pages 33 à 53) Dans ce chapitre, l’auteur vous explique le fonctionnement de l’œil lors de la lecture. Vous apprendrez ainsi que les yeux se déplacent par saccades, par petits bonds réguliers, de gauche à droite, mais aussi de droite à gauche et de haut en bas. Or, il se trouve que les informations ne sont assimilées que lors des périodes d’arrêt de l’œil sur les mots ou groupes de mots. Mais ce sont ces arrêts de 1/4 à 1/2 secondes qui font perdre du temps lors de la lecture. Donc, il vous serait possible d’améliorer votre vitesse de lecture en vous arrêtant moins longtemps ou moins souvent. Par ailleurs, vos yeux ont tendance à faire beaucoup plus de sauts que nécessaire, en revenant souvent en arrière dans le texte. On appelle cela des régressions, et des études ont montré que ces régressions sont parfaitement inutiles pour la compréhension du texte. Il vous suffirait donc de les éliminer pour, là aussi, augmenter votre vitesse de lecture. L’auteur vous explique ensuite que le fait de lire plus vite n’a pas d’influence négative sur la compréhension, au contraire. Votre cerveau fonctionnerait mieux à une vitesse de 400 mots/minute ou davantage. Dès lors, Buzan propose de vous aider à supprimer les retours en arrière, de diminuer le nombre de fixations par ligne, et de diminuer le temps de chaque fixation de l’œil. Le reste du chapitre est constitué d’un exercice pour vous entrainer à réduire la durée des saccades, suivi d’un nouveau test de lecture sur un texte de 2010 mots. Chapitre 3. Choisissez les meilleures conditions (pages 55 à 60) Dans ce court chapitre, Buzan vous explique comment accroître votre vitesse de lecture en disposant de conditions externes favorables. Positionnement et intensité de l’éclairage, proximité des documents, type et réglage du siège, distance des yeux par rapport au document, posture, choix du bon moment, sont quelques un des aspects ainsi évoqués. Je retiens qu’il faut privilégier un éclairage ambiant homogène indirect plutôt qu’un spot dirigé directement sur le document à lire, que la distance idéale des yeux par rapport au texte est de 50 cm, et qu’il est préférable d’être confortablement assis sur un siège bien réglé plutôt qu’avachi dans un fauteuil trop moelleux. Chapitre 4. Guidez vos yeux (pages 61 à 73) Ce chapitre est consacré aux guides visuels permettant de diriger les yeux lors de la lecture. Vous apprendrez ainsi qu’il est toujours préférable d’utiliser un guide visuel (contrairement à ce que l’on nous a appris à l’école), et si possible un objet long et fin comme un stylo, un crayon ou votre doigt. Buzan vous dit que le guide visuel réduit le travail effectué par les yeux, aide le cerveau à rester concentré, et vous permet d’accroître votre vitesse de lecture tout en conservant un niveau élevé de compréhension. Le chapitre se conclut par un texte de 1559 mots que Buzan vous demande de lire en nous aidant d’un guide visuel. Chapitre 5. Accroissez vos capacités visuelles (page 75 à 86) L’idée de ce chapitre, c’est que l’œil est capable de percevoir un champ bien plus large que ce qu’on imagine. Ainsi, si un enfant qui apprend à lire ne peut appréhender qu’une lettre à la fois, un lecteur normal fixe environ 5 mots à la fois tandis que le lecture rapide est capable de fixer des paquets entiers de mots. Vos 2 yeux comprennent au total 260 millions de cellules photoréceptrices. Votre vision horizontale s’étend aussi loin que vos 2 bras écartés peuvent aller, et votre vision verticale est légèrement inférieure. Les méthodes traditionnelles d’apprentissage de la lecture, qui se concentrent sur la vision centrale, n’utilisent donc qu’une fraction de notre capacité de perception réelle. L’auteur évoque ensuite une méthode dite révolutionnaire consistant à lire non pas avec les yeux, mais avec le « cerveau ». Il ne donne pas trop de détails à ce stade, renvoyant plutôt vers les chapitres ultérieurs (quel suspense…). Le chapitre se termine sur une courte biographie à 4 lecteurs célèbres: Professeur C. uploads/Litterature/ chronique-du-livre.pdf

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