Français 5e Livret de corrigés Rédaction Nadège Langbour Relecture Béatrice %el
Français 5e Livret de corrigés Rédaction Nadège Langbour Relecture Béatrice %elbart Coordination Anne-Christine Simon 3nHJOF %BWJE Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits. ©Cned-2009 — © Cned, Français 5e 2 c c Séquence 1 SÉQUENCE 1 Séance 1 A – Comprendre le texte 1- Le narrateur parle des « livres » (l. 2). 2- Le narrateur se trouve dans le bureau de son grand-père qui est une bibliothèque. 3- Les « pierres levées » (l. 6) désignent les livres parce que ceux-ci sont sans doute gros et disposés verticalement sur les rayons de la bibliothèque. 4- Les mots appartenant au champ lexical du livre sont « volume » (l. 23), « feuilleter » (l. 24), « page » (l. 27), « feuilles » (l. 31), « encre » (l. 32). 5- a) Le craquement provoqué par l’ouverture d’un livre est comparé à celui d’un soulier. b) Le mot « comme » a permis de faire cette comparaison. C’est un outil de comparaison. c) Les deux comparaisons construites de la même façon sont « comme des briques » (ligne 7) et « comme des huîtres » (ligne 29). 6- a) Les boîtes désignent les livres. b) Aucun outil de comparaison n’a été utilisé pour comparer les livres à des boîtes. « Ces boîtes » est une métaphore (comparaison sans outil de comparaison). B - Créer des images (comparaisons et métaphores) 1- Voici des exemples d’images que tu pouvais construire pour rapprocher les mots : « coquillage » et « boîte ». - Comparaison : Sur la plage, j’ai trouvé un coquillage qui ressemblait à une boîte nacrée posée sur le sable. - Métaphore : Sur la plage, j’ai trouvé un coquillage, boîte nacrée posée sur le sable. 2- Voici des exemples d’images que tu pouvais construire avec le comparé « la foule ». - Comparaison : La foule, telle une fourmilière, envahit le stade. - Métaphore : La foule, véritable fourmilière, envahit le stade. 3- Voici des exemples d’images que tu pouvais construire pour évoquer le bruit de la pluie. - Comparaison : Le bruit de la pluie est semblable à celui du tambour. - Métaphore : La pluie tombe dans un bruit de tambour. Séance 2 A – L’auteur et les livres 1- a) Claude Roy est l’auteur du texte : son nom figure à la fin (information du paratexte, c’est-à-dire ce qui est autour du texte). b) Le texte est écrit à la première personne du singulier : « J’aime » (l. 1). © Cned, Français 5e — c c Séquence 1 c) Claude Roy est aussi le narrateur dans ce texte : l’amour des livres indique que c’est l’écrivain lui-même qui parle. d) Il écrit ce texte pour dire qu’il aime les livres et pour expliquer pourquoi il achète des livres. 2- a) Dans le texte, Claude Roy cite de nombreux endroits où l’on peut trouver des livres : les bibliothèques, les librairies, les « bouquineries », les librairies spécialisées, les boîtes des quais et les foires aux livres d’occasion. b) Voici le tableau à compléter : Endroits où on peut acheter des livres Endroit où on peut emprunter des livres - les librairies - les « bouquineries » - les librairies spécialisées - les boîtes des quais - les foires aux livres d’occasion - les bibliothèques B – Décrire des livres comme des êtres humains 1- a) Dans les lignes 3 à 8, les verbes conjugués à la troisième personne du pluriel sont les suivants : « partagent ; accompagnent ; flânent ; travaillent ; dorment ; se frottent ; acceptent ; ronronnent ; traînent ; écornent ; se perdent ; se retrouvent. » b) Normalement, ce sont les hommes ou les chats (« ronronnent » (l. 6)) qui font les actions évoquées par ces verbes. c) Mais, dans le texte, ce sont les livres qui sont sujet de ces verbes. d) L’expression « avoir une mine de papier mâché » signifie qu’on a mauvaise mine, qu’on a l’air fatigué. e) Dans le texte, l’emploi de cette expression est amusante car Claude Roy parle de livres qui ont l’air fatigué, usé, vieux. Or, les livres sont faits avec du papier et le papier mâché est précisément du papier qui n’a pas de forme car il a été longtemps trempé dans l’eau. 2- Voici les expressions qu’il fallait analyser en soulignant les mots ou groupes de mots qui présentent les livres comme des êtres humains et en encadrant les mots ou groupes de mots qui indiquent qu’il s’agit bien d’un livre. - « des magasins d’où l’on sort avec un ami sous le bras » - « si j’aime pouvoir inviter un livre à me suivre, à partager ma vie, à se balader avec moi dans ma poche » Dans chacun des exemples ci-dessus, la comparaison sous-entendue est la suivante : le livre est comme un ami. Le rapprochement du livre et d’un ami est une métaphore, puisqu’il n’y a pas d’outil de comparaison dans ces exemples. 3- a) La comparaison qui montre que Claude Roy considère les livres comme des hommes est la suivante : « des livres qui se confièrent à moi comme des hommes » comparé outil de comparant comparaison — © Cned, Français 5e c c b) Les deux autres comparaisons du texte sont les suivantes : « Des livres auxquels on refuse tout contact avec la vie comme des personnes qu’on cloître » comparé outil comparant de comparaison « des hommes qui me parlèrent comme de bons livres comparé outil de comparant comparaison C - Personnifier un objet Voici un exemple de personnification d’un objet. Les comparaisons sont soulignées, les métaphores sont en italiques. Mon poste de radio n’est pas très grand mais il occupe une place immense dans ma vie. Il me tient compagnie quand je rentre chez moi. Parfois, il me raconte des histoires, parfois, il me rapporte les informations. Je l’écoute toujours avec attention, dans un silence religieux, sauf lorsqu’il diffuse une musique. Dans ce cas, je chante avec lui comme je le fais avec mes amis lorsqu’on joue au karaoké. Avec sa forme arrondie et ses deux haut-parleurs qui ressemblent à des yeux, il a le visage d’un enfant qui grimace. Et quand pour insérer un CD, j’ouvre le tiroir placé au milieu de l’appareil, il me tire la langue. Séance 3 A - Le Bibliothécaire d’Arcimboldo Le tableau d’Arcimboldo, Le Bibliothécaire, présente un personnage qui épouse son sujet. Un agencement habile de vingt-cinq livres donne à voir le buste d’un homme. Pour dessiner les cheveux, les oreilles et les doigts, le peintre utilise des marque-pages en tissu. Ce personnage semble vêtu d’une cape qui est formée par le rideau qui est tendu en arrière-plan. B - L’Hiver d’Arcimboldo 1- Pour dessiner les cheveux, Arcimboldo a mis des branches sans feuille, sur le dessus de la tête, et des feuilles de lierre, sur l’arrière de la tête. 2- a) Le visage et le cou du personnage sont formés par un tronc d’arbre. b) Les nœuds et les aspérités du tronc forment l’oreille, le nez et les yeux du personnage. 3- Les lèvres du personnage sont faites en langue-de-bœuf : c’est un champignon plat qui pousse sur les troncs d’arbres. 4- L’écorce qui entoure le cou du personnage forme le col de son manteau. 5- a) On voit deux citrons. b) Les deux citrons font penser à un nœud de papillon. 6- a) Le personnage représente un homme car on voit quelques racines pendre au menton. Elles font penser à une barbe. b) Le personnage est vieux car les nœuds du tronc rappellent des rides. Séquence 1 © Cned, Français 5e — c c Séquence 1 7- a) Les couleurs dominantes sont le marron (pour le tronc, les branches et l’écorce), le noir (pour l’arrière-plan, c’est-à-dire pour le fond du tableau) et le vert foncé (pour le lierre et les feuilles qui forment le cadre). b) Les couleurs dominantes sont foncées. c) Ces couleurs expriment la tristesse et elles symbolisent la mort. 8- Le tableau est intitulé L’Hiver. En hiver, dans les pays européens où vivait Arcimboldo, la nature était comme morte, endormie. C’est pour cela que le personnage du tableau ressemble à un vieillard. L’hiver est aussi une saison où les plantes et les fleurs ne poussent pas. Cela explique l’absence de feuille sur les branches qui forment les cheveux et les couleurs sombres qui sont uploads/Litterature/ cned-corriges-5eme.pdf
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- Publié le Jui 04, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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