Nathalie SOUBRIER Page 1 03/09/2013 Composition à partir d’un ou plusieurs text

Nathalie SOUBRIER Page 1 03/09/2013 Composition à partir d’un ou plusieurs textes d’auteurs Composition à partir d’un ou plusieurs textes d’auteurs Composition à partir d’un ou plusieurs textes d’auteurs Composition à partir d’un ou plusieurs textes d’auteurs BECKETT BECKETT BECKETT BECKETT 5 extraits des œuvres de Beckett inscrites au programme vous sont proposés. Dans un développement composé et rédigé, vous présenterez à partir de l’analyse que vous en ferez, les modalités de leur exploitation dans un projet didactique à l’intention d’une classe de première. Vous pourrez, par exemple, vous interroger sur l’expression du tragique dans la dramaturgie de Beckett. Vous avez la liberté, à condition de justifier cette décision, d’inclure dans ce projet la totalité ou une partie de ce groupement. Texte 1 Texte 1 Texte 1 Texte 1 : Beckett, En attendant Godot, Editions de Minuit, Acte I, depuis « Qu’est-ce que je disais » jusqu’à « les gens sont des cons » (pp. 14-16) Episode des Larrons. Texte 2 Texte 2 Texte 2 Texte 2 : Beckett, En attendant Godot, Editions de Minuit, Acte I, depuis « Etant donné l’existence » jusqu’à « Inachevés !… » (pp. 59-62) Le discours de Lucky. . . . Texte 3 Texte 3 Texte 3 Texte 3 : Beckett, En attendant Godot, Editions de Minuit, Acte II, depuis « En attendant, essayons » jusqu’à « Si tu chantais ? » (pp. 87-88) Le bruissement de la langue. Texte 4 Texte 4 Texte 4 Texte 4 : Beckett, Oh les beaux jours, Editions de Minuit, Acte I, depuis « On a l’air de demander » jusqu’à « surtout quand elles sont faibles ? » (pp. 35-37) Episode de la fourmi. Texte 5 Texte 5 Texte 5 Texte 5 : Beckett, Oh les beaux jours, Editions de Minuit, Acte II, depuis « Couvre-toi » jusqu’à la fin (pp. 75-77) Dénouement et chant. Documents complémentaires Documents complémentaires Documents complémentaires Documents complémentaires : - Ionesco, Notes et contre-notes, 1958. - Jean-Marie Domenach, Le retour du tragique, 1967. - Camus, Le mythe de Sisyphe, Essai sur l’absurde, pp. 163-168. - Ionesco, Notes et contre-notes, « Notes sur le théâtre », p. 307, 1960. - Nietzsche, La naissance de la tragédie, 1869-1872. - Artaud, Le théâtre et son double, « La mise en scène et la métaphysique », 1938. - Artaud, Le théâtre et son double, « Lettres sur le langage », 1932. - Anne Ubersfeld, Lire le théâtre, Editions sociales, pp. 246-247, 1977. - Caillois, Noé, 1970. - Pascal, Pensées, 1670. - Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, 1975. - Alain REY, Dictionnaire historique de la langue française, article « absurde ». Article exceptionnel ! Nathalie SOUBRIER Page 2 03/09/2013 Enjeux du groupement Enjeux du groupement Enjeux du groupement Enjeux du groupement La question du registre des pièces au programme. La question du registre des pièces au programme. La question du registre des pièces au programme. La question du registre des pièces au programme. Les doc d’accompagnement précisent qu’il s’agit d’initier les élèves aux cas de mixité et de subversion des genres ; de faire percevoir les constantes du genre, mais aussi l’originalité de l’œuvre étudiée (doc. d’acc. P 31) ; p. 15 la question de la conformité avec les lois du genre et les réflexions sur son originalité. Je rappelle que Beckett (Doc d’acc p. 42) fait partie des auteurs qu’il est suggéré d’étudier en première. Définir la problématique à partir de la lecture des instructions officielles Définir la problématique à partir de la lecture des instructions officielles Définir la problématique à partir de la lecture des instructions officielles Définir la problématique à partir de la lecture des instructions officielles. Dans les œuvres au programme, le tragique tel qu’on le découvre pose problème, dans la mesure où précisément le mode d’expression utilisé pour le faire naître est insolite. Ecriture d’un tragique à la fois originel (qui fait revivre le tragique de l’antiquité grecque) et profondément moderne dans les modes d’expressions variés qu’offre le théâtre des années 50 (libéré de tous les codes dramatiques antérieurs) pour conduire le spectateur à en faire l’expérience. Il s’agit moins de faire connaître au public l’absurdité tragique dans laquelle évoluent les personnages que Beckett crée, que de conduire le spectateur lui-même à prendre clairement conscience du tragique de la condition humaine. En définitive, mise au jour d’un tragique universel. MISE EN ŒUVRE DES INSTRUCTION OFFICIELLES MISE EN ŒUVRE DES INSTRUCTION OFFICIELLES MISE EN ŒUVRE DES INSTRUCTION OFFICIELLES MISE EN ŒUVRE DES INSTRUCTION OFFICIELLES 1) 1) 1) 1) Sur la Sur la Sur la Sur la subversion des genres subversion des genres subversion des genres subversion des genres : « – Les genres sont des catégories variables, et nombre d’œuvres en prennent les caractéristiques pour les détourner, voire les subvertir, ou mêlent des éléments de plusieurs genres. En seconde, il est bon de donner des analyses qui permettent aux élèves de construire la notion même de genre, et de les initier seulement aux cas de mixité et de subversion des codes ; un examen plus approfondi de ces questions est en revanche important en première. » (Doc d’acc p. 23) 2) 2) 2) 2) Sur la Sur la Sur la Sur la mise en situation historique mise en situation historique mise en situation historique mise en situation historique et sur la représentation du texte théâtral et sur la représentation du texte théâtral et sur la représentation du texte théâtral et sur la représentation du texte théâtral : « La mise en situation historique constitue en effet la seconde préconisation importante. Les genres ne se comprennent pleinement qu’en fonction des contextes où ils trouvent leurs expressions les plus abouties. Aussi est-il recommandé d’éviter les approches qui relèveraient d’une poétique formelle. S’agissant des genres théâtraux, il est important de mettre en lumière leurs qualités spécifiques de textes conçus pour la scène et le spectacle, en même temps que de textes à lire. » (Doc d’acc p. 24) 3) 3) 3) 3) Sur les Sur les Sur les Sur les regist regist regist registres res res res : « Les registres sont la manifestation par le langage de ces grandes catégories d’émotions et de mouvements de sensibilité. La joie, l’angoisse, la colère, l’indignation, l’admiration, la plainte, la compassion, la méfiance, le doute trouvent là leur lieu, à travers des formes d’expression multiples. Au lycée, dans un travail réflexif, les élèves ont à acquérir des connaissances sur ces registres, à devenir capables de les reconnaître et de les analyser, mais aussi d’exprimer eux-mêmes ce qu’ils éprouvent, d’une façon consciente, mesurée et pertinente. L’étude de la littérature les amène à comprendre que ces registres peuvent faire l’objet d’un travail proprement esthétique, c’est-à-dire qui leur donne forme dans des objets, les oeuvres, par lesquels les émotions deviennent sensibles même en dehors des situations concrètes qui les provoqueraient ; ils renvoient alors à la perception que l’humain a de lui-même. Cette perspective d’étude est donc au cœur de l’accès au sens. » (Doc d’acc p. 24)     Sur l’orig Sur l’orig Sur l’orig Sur l’origine de l’identification des registres ine de l’identification des registres ine de l’identification des registres ine de l’identification des registres : « On est donc conduit à désigner comme « registres », ces « attitudes » qui correspondent à des façons fondamentales de ressentir. Historiquement, le principe de concordance entre sujet, manière et attitude a été dominant jusqu’au XVIIIe siècle. Le romantisme marque le moment où il est remis en cause ; mais si la concordance – distinction des genres par observation de la distinction des registres – est depuis remise en cause, la question des « attitudes » et des affects fondamentaux qu’elles engagent n’en est pas moins présente. » (Doc d’acc p. 25)     Sur la progression dans la perception des distinctions proposées au niveau des registres Sur la progression dans la perception des distinctions proposées au niveau des registres Sur la progression dans la perception des distinctions proposées au niveau des registres Sur la progression dans la perception des distinctions proposées au niveau des registres : « Aussi, au cours des deux années de seconde et de première, abordera-t-on les principaux registres en partant de ce qui est le plus manifeste – l’association d’un registre avec un genre et une forme d’expression – pour aller progressivement vers le plus complexe. » (Doc d’acc p. 25) Nathalie SOUBRIER Page 3 03/09/2013  Classe de 1 Classe de 1 Classe de 1 Classe de 1re re re re : « Une attention accrue est portée au fait que, de même que des genres connaissent, depuis le XIXe siècle en particulier, des dérives, mélanges et transgressions, des registres se trouvent eux-mêmes souvent mêlés dans une même oeuvre. » (Doc d’acc p. 26)  « – l’étude du langage théâtral permet en particulier d’aborder le pathétique – en progression face aux cas plus simples du tragique et du comique vus en seconde – mais surtout de voir des cas de mélanges. En ce domaine, la multiplicité du uploads/Litterature/ didactique-beckett-corrige.pdf

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