Ce livre est un ouvrage de fiction. Les noms, personnages, lieux et événements
Ce livre est un ouvrage de fiction. Les noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des faits réels, des lieux ou des personnages existants ou ayant existé serait totalement fortuite. Titre de l’édition originale de K. Bromberg : Crashed par K. Bromberg Copyright : © 2014, K. Bromberg Tous droits réservés y compris le droit de reproduction, totale ou partielle, sous quelque forme que ce soit, sans le consentement préalable de l’éditeur ou de l’auteur. Toute reproduction constituerait une violation du Code de la propriété intellectuelle. Mis à part le texte original écrit par l’auteur, toutes les chansons, titres et paroles mentionnés dans le présent roman Crashed sont la propriété de leurs auteurs respectifs et des détenteurs des droits d’auteur. Photographie de couverture : © Bayram Tunc/iStock Ouvrage dirigé par Isabelle Solal Collection New Romance dirigée par Hugues de Saint Vincent © 2015, Éditions Hugo Roman Département de Hugo & Cie 38, rue La Condamine 75017 Paris wwwhugoetcie.fr ISBN : 9782755620290 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. Trilogie DRIVEN de K. Bromberg Driven, Driven – saison 1 Driven, Fueled – saison 2 Driven, Crashed – saison 3 Découvrez les autres titres de la collection Hugo New Romance sur la page dédiée : www.facebook.com/HugoNewRomance wwwhugoetcie.fr À mes parents, qui m’ont appris que la vie, ce n’est pas de survivre à la tempête mais plutôt d’apprendre à danser sous la pluie. Et maintenant, je danse… SOMMAIRE Titre Copyright Trilogie DRIVEN de K. Bromberg Dédicace Prologue Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Épilogue 1 Épilogue 2 Remerciements Prologue Tchac. Tchac. Tchac. Un battement douloureux résonne dans ma tête, en écho au bruit qui assaille mes oreilles. Tchac. Tchac. Tchac. Il y a tellement de bruit – un bourdonnement si fort, si violent – et pourtant, tout est étrangement silencieux, bordel ! Le silence, et seulement ce foutu tchac qui se répète. C’est quoi ça, bon sang ? Pourquoi ai-je aussi froid alors qu’il fait tellement chaud autour de moi que je vois des vagues de chaleur monter de l’asphalte ? Putain de bordel de merde ! Quelque chose sur la droite attire mon regard – du métal broyé, des pneus éclatés, du cuir en lambeaux – et je ne peux rien faire d’autre que regarder fixement. Beck va m’étrangler pour avoir bousillé la voiture. Il va me mettre en pièces, exactement comme ma voiture dont les morceaux s’étalent partout sur la piste. Qu’est-ce qui s’est passé, bordel ? Une sensation désagréable danse au bas de ma colonne vertébrale. Mon cœur bat plus vite. La confusion se fait jour au bord de mon inconscient. Je ferme les yeux pour essayer de repousser les coups qui martèlent mes pensées. Des pensées que je n’arrive pas à saisir, qui glissent de mon esprit comme du sable entre mes doigts. Tchac. Tchac. Tchac. J’ouvre les yeux pour essayer de localiser ce foutu bruit qui accentue la douleur… Le plaisir pour noyer la douleur… Ces mots me trottent dans l’esprit et je secoue la tête pour essayer de comprendre ce qui se passe quand je le vois, lui : les cheveux bruns trop longs, ses petites mains serrées sur un hélicoptère en plastique ; un pansement avec Spider-Man recouvre son index qui fait tourner les faux rotors. Spider-Man. Batman. Superman. Ironman. – Tchac. Tchac. Tchac. Il parle d’une voix très basse. Pourquoi est-ce que ça fait autant de bruit, alors ? Il lève ses grands yeux vers moi et me regarde sous ses cils épais, l’innocence personnifiée dans ce regard vert plein de grâce. Son doigt bute sur le rotor quand ses yeux croisent les miens, il redresse la tête et me scrute avec intensité. – Salut. Ma voix résonne dans le silence assourdissant qui nous sépare. Il y a un truc qui cloche. Qui cloche vraiment, bordel. L’appréhension refait surface. Des flashs d’inconnu tournoient dans ma tête. Le trouble m’étouffe. Ses yeux verts me brûlent. L’angoisse se dissipe quand un léger sourire apparaît à la commissure de sa petite bouche maculée, creusant une fossette unique sur le côté. – Je ne dois pas parler aux inconnus. Il se redresse un peu en essayant de passer pour le grand garçon qu’il voudrait être. – C’est une bonne interdiction. C’est ta maman qui t’a appris ça ? Pourquoi me semble-t-il si familier ? Il hausse les épaules d’un air dégagé. Il inspecte chaque centimètre de ma personne avant de relever les yeux. Il regarde quelque chose derrière moi, mais pour une putain de raison que j’ignore, je n’arrive pas à le quitter des yeux pour voir ce que c’est. Ce n’est pas seulement parce que je n’ai jamais vu un putain d’enfant aussi mignon… Non, c’est comme s’il exerçait sur moi une force d’attraction à laquelle je ne peux pas résister. Son front se plisse, il baisse les yeux et tripote l’autre pansement orné d’un super-héros qui recouvre une grande estafilade sur son genou. Spider-Man. Batman. Superman. Ironman. Vos gueules, putain ! J’ai envie de hurler aux démons qui sont dans ma tête. Ils n’ont aucun droit d’être là… aucune raison de se presser autour de cet adorable petit garçon, et pourtant ils n’arrêtent pas de tourner autour comme un manège. Comme ma voiture devrait le faire sur la piste, en ce moment. Alors pourquoi est-ce que je m’avance vers ce petit garçon magnétique au lieu de me préparer à l’engueulade carabinée que Becks va me déverser dessus et que, si j’en juge à l’état de ma voiture, je mérite amplement ? Et pourtant, je ne peux pas résister. Je fais un autre pas vers lui, lentement et avec des gestes délibérés, comme je fais avec les garçons du foyer. Les garçons. Rylee. J’ai besoin de la voir. Je ne veux plus être seul. J’ai besoin de la toucher. Je ne veux plus être cet être cabossé. Pourquoi est-ce que je nage en pleine confusion ? Et pourtant, je fais encore un pas dans le brouillard vers ce rayon de lumière inespéré. Sois mon étincelle. – C’est un gros bobo que tu as là, on dirait… Il renifle. C’est tellement adorable de voir ce gamin avec un visage aussi sérieux, qui fronce son nez constellé de taches de rousseur en me regardant comme si j’étais débile. – Sans blague ! Et pas sa langue dans sa poche, en plus ! Le genre de gamin qui me plaît. Je réprime un petit rire alors qu’il regarde par-dessus mon épaule pour la troisième fois. Je commence à me retourner pour voir ce qu’il regarde, mais il m’arrête. – Tu vas bien ? Heu ? – Pourquoi tu dis ça ? – Tu vas bien ? Tu as l’air plutôt cabossé. – De quoi tu parles ? Je fais un pas de plus vers lui. Mes pensées fugaces sont brouillées par la gravité de sa voix et l’inquiétude qui se lit sur son visage, tout ça commence à me perturber. – Eh bien, je trouve que tu as l’air mal en point. Son doigt recouvert du pansement fait tourner l’hélice une fois de plus – tchac, tchac, tchac – avant de se balader de haut en bas sur mon corps. Un frisson d’angoisse court le long de ma colonne vertébrale jusqu’à ce que je regarde ma combinaison de pilote et que je voie qu’elle est intacte. Je passe les mains dessus pour me rassurer. – Non. Je vais bien, mon pote. Tu vois ? Pas de problème. Je pousse un soupir de soulagement. Ce petit con m’a fait peur, un instant. – Mais non, idiot. Il lève les yeux au ciel et souffle avant de pointer le doigt derrière moi. – Regarde. Je te dis que tu es cassé. Son ton calme me déconcerte. Je me retourne. Mon cœur s’arrête de battre. Tchac. Mon souffle se bloque dans ma poitrine. Tchac. Mon corps se fige sur place. Tchac. Je cligne des yeux encore et encore pour essayer de repousser les images qui se présentent à moi. La scène me parvient à travers un brouillard glauque. Spider-Man. Batman. Superman. Ironman. Bordel. Non. Non. Non. Non. – Tu vois. Je te l’avais dit. Non. Non. Non. Non. L’air finit par sortir brutalement de mes poumons. Je me force à déglutir, mais j’ai l’impression d’avoir du papier de verre dans la gorge. Je sais que je le vois – le chaos juste sous mes yeux – mais comment est-ce possible ? Comment est- ce que je peux uploads/Litterature/ driven-tome-3.pdf
Documents similaires










-
30
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 21, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 2.0093MB