Production de l’écrit Introduction La production écrite est un processus récurs

Production de l’écrit Introduction La production écrite est un processus récursif, comportant plusieurs étapes : la création d’idées au moyen de remue-méninges, la définition précise du sujet par l’organisation des idées, la rédaction, la relecture, la correction, le partage et la diffusion. La production écrite n’est pas une activité simple mais une démarche par étapes composées de la pré-écriture, de l’écriture et de la post-écriture. Écrire, c’est passer par toutes ces étapes menant ainsi à la communication claire et précise d’un message. Il est essentiel que l’élève puisse travailler son écrit selon les caractéristiques de chaque étape du processus, quel que soit le genre littéraire préconisé ou la forme de communication utilisée. C’est la somme du travail dans chacune des étapes qui développera, chez l’élève, sa compétence à l’écrit. En classe de EB7, la compétence visée en première séquence d’apprentissage est la rédaction de textes narratifs. En voici quelques textes de nos enfants. Adeeb AL AGHA, professeur de Français N.B. Ce sujet de rédaction a été proposé comme évaluation Sujet : Un soir, vos parents n’étaient pas à la maison. Vous étiez seul(e) dans votre chambre en train de lire un roman. Bien qu’absorbé(e) par la lecture, un bruit étrange vous fit tressaillir. Racontez cet affreux souvenir qui marqua votre enfance tout en respectant les étapes du schéma narratif. Collège des Sœurs des Saints-Cœurs - Tripoli Email : tripoli@sscc.edu.lb Mobile App : SSCCTripoli Site : www.tripoli.sscc.edu.lb Classe : EB7 1er développement Lors de mon septième anniversaire, c’était une nuit de pleine lune. J’étais terrorisée par les légendes que racontait mon grand-père. Mes parents m’avaient laissée seule pour assister à une soirée de Gala. Je m’installai alors dans leur chambre en lisant un roman de légende de pleines lunes et de toutes ces histoires tant soupçonnées. Dehors, il neigeait et pleuvait à verse. Tout baignait dans l’huile jusqu'à ce que j’entende des bruits menaçants, quasiment redoutables, qui venaient de partout. Tout à coup, il y eut une panne d’électricité. Le noir ! L’ombre ! Même la nuit, j’avais une peur bleue. Epouvantée, je ne pouvais à peine respirer. Ma gorge se noua et des sueurs froides perlaient sur mon front. Tout était calme, quand je découvris que le poignet de la porte bougeait bizarrement et mystérieusement. Mon cœur battait la chamade ! Mes poils se hérissèrent. Je me blottis sous la couverture de ma mère en fourrure blanche. Même si la peur bloque la compréhension intelligente de la vie, elle est encore l’auxiliaire des grandes initiatives. Plutôt que de chercher une lampe torche, je restais figée sur place, immobile, pétrifiée. Quand je vis mes parents accompagnés de mes amies qui entraient dans la chambre avec un gâteau et des cadeaux à la main en me souhaitant un joyeux anniversaire, j’étais soulagée et je compris que ce n’était qu’une surprise pour fêter mon anniversaire. Cette soirée inoubliable, remplie de nostalgie, restera gravée dans ma mémoire. La peur de la vie et des expériences nouvelles tue en nous l’esprit de l’aventure. Carine BAKHACHE_EB7 B 2e développement J’avais encore six ans quand mes parents me laissèrent toute seule à la maison pour qu’ils aillent faire les courses et revenir rapidement. Mais à cause de la tempête, ils rentrèrent tard. J’étais allongée sur mon lit en train de lire un conte de Mille et une nuits. Soudain, j’entendis un bruit qui me fit sursauter. Je me mis debout sans savoir que faire. J’avais une chair de poule et mon cœur battait la chamade. Mes jambes tremblaient comme feuilles au vent et mes dents claquaient. Je ressentis une panique incroyable. Après quelques secondes, je décidai d’aller voir l’origine du bruit. Alors, je pris un balai et me dirigeai à pas timides vers la cuisine. Quand je m’approchais de la porte, mon chat miaula. Je fus soulagée. Mon Patou cherchait à manger et faisait tomber une casserole. Je repris mon souffle et revins dans ma chambre. Après quelques instants, mes parents rentrèrent à la maison et je leur racontais l’histoire. Je n’arrive pas à oublier ce souvenir qui reste gravé dans ma mémoire et à chaque fois que je m’en rappelle, mon cœur bat à tout rompre. Taleen HALLAL_EB7 C 3e développement Lors de mon septième anniversaire, en une nuit glaciale de pleine lune, j’étais seule à la maison. Mes parents m’avaient laissée seule afin d’assister à une soirée de galas. Eh bien, j’appréhendais toute les légendes de créatures horribles que me racontait mon grand-père. Et, voilà ce qui se passa cette nuit-là… Je m’étais assise confortablement sur le lit de mes parents. J’entamais mon roman de légendes terrifiantes. Je me sentis gênée dans cette chambre étroite à mon goût qui m’étouffait évidemment puisque j’étais claustrophobe ! A peine fis-je deux pas en avant que ma physionomie fut bouleversée à l’écoute de ce crissement horrible qui me fit tressaillir. Une panique s’emparait progressivement de moi. La peur et l’appréhension me transportèrent dans un monde cauchemardesque, rempli d’inquiétude et de frayeur… Les pieds cloués au sol, je fus saisie par une peur morbide, qui glaça mon sang. Je succombais longuement à ma phobie, à tel point que j’eus l’impression que le temps se figea et que c’était une éternité... Trouvant des difficultés à gérer ma peur maladive, je fondis en larmes et me blottis rapidement sous les draps. La peur me gagna et ma gorge se noua à la vue d’une faible lueur au loin dans le couloir. Quelle fut ma surprise en voyant ma mère portant un grand gâteau orné de sept bougies qui cassait l’obscurité de la salle. De côté, mon père portait un énorme tas de cadeaux. Revenant à la réalité et reprenant mes esprits, je constatai que ce que je venais de vivre n’était en fait qu’un canular conçu par ma famille et mes proches. Cette journée restera gravée à tout jamais dans ma mémoire, il faut toujours avoir le sang-froid et ne pas s’inquiéter pour des choses qui n’existent pas. Jodie ZIADEH_EB7 B 4e développement Un soir d’hiver, mes parents partirent à une soirée avec leurs amis, alors je restais seule à la maison. Après quelques heures, je montais dans ma chambre pour lire un roman. J’entendis tout à coup un bruit étrange qui venait de la cuisine. J’étais clouée sur place et mon cœur battait la chamade. Terrifiée, j’accourus vers la cuisine pour savoir d’où venait cet étrange bruit. Arrivée à la cuisine, je tournais en rond. En auscultant l’espace, je pensais s’il y avait un chat ou un autre petit animal qui pouvait renverser les ustensiles de cuisine. Mais brusquement, un crissement surgit de sous la table. Je m’approchais à pas de loup et je vis une…souris ! Malheureusement, j’étais phobique des souris ! « Comment puis-je en débarrasser ? » Je bondis vers la fenêtre pour demander secours à mon voisin. Après quelques minutes, mon ami arriva, porta la souris par sa queue et la jeta dehors. Je l’avais tellement remercié pour son aide et je remontai dans ma chambre pour continuer mon lecture. Cet affreux souvenir restera gravé dans ma mémoire pour toujours et à chaque fois que je m’en rappelle, j’éclate de rire. Isabelle RAFI_EB7 C 5e développement Un soir, mes parents décidèrent d’aller chez mes grands-parents. Je refusais de les accompagner pour une seule raison : ma surcharge en études. À huit heures trente minutes, ils quittèrent. Je n’étais pas seul, ma petite sœur Maria me fixait de loin. Cette dernière semblait s’endormir. Quand je terminais mes études, je décidai de lire le roman que j’avais acheté depuis une semaine. Après une quinzaine de minutes, bien qu’absorbée par la lecture, j’entendis soudain un bruit étrange qui me fit trembler. Mon cœur battait à tout rompre ! Des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je me précipitai pour voir si Maria était endormie, mais elle n’était pas dans sa chambre. Eh ! C’était vraiment bizarre parce que les mêmes événements, lus dans le roman, venaient se produire devant mes yeux. J’étouffais de frayeur. J’entendis un autre bruit qui venait de la cuisine. Je m’encourageais et descendais en voir la source. À mi-chemin, je me rappelais de l’héroïne du roman qui, à l’écoute d’un étrange bruit, découvrit que c’étaient des voleurs, de vrais chopeurs qui voulaient la voler ! J’étais clouée sur place. Mais soudain, j’entendis les cris d’un bébé, c’étaient les cris de ma sœur ! Je descendis comme une folle. Grande fut ma surprise quand j’aperçus l’ombre de Maria qui essayait de piocher une banane du panier de fruits, mais elle échouait à chaque essai. Je la portais dans mes bras en lui épluchant le fruit et nous regagnions la salle de séjour. C’était un jour effrayant et inoubliable. Cet incident restera gravé dans ma mémoire pour toujours. Joudy ANTABLI_EB7 B 6e développement C’était une nuit d’hiver. Mes parents décidèrent de visiter leurs amis à la campagne, tandis que moi, je restais à la maison pour lire le roman que papa m’avait acheté. Soudain, il eut une panne d’électricité et je ne savais pas quoi faire. uploads/Litterature/ eb7-pe-postes-sur-le-site-janv-16 1 .pdf

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