à CP - CE1 ECRIRE Guide pédagogique Elsa Bouteville Le renard qui ne savait pa

à CP - CE1 ECRIRE Guide pédagogique Elsa Bouteville Le renard qui ne savait pa partage 72563560_GP.indd 1 10/03/2017 17:17 © Retz, 2017 ISBN : 978-2-7256-3560-6 Direction éditoriale : Céline Lorcher Édition : Élodie Chaudière Création de maquette et mise en page : Joséphine Cormier Conception du CD-Rom : STDI Corrections : Florence Richard N° de projet : 10230276 - Dépôt légal : avril 2017 Achevé d’imprimer en France en mars 2017 sur les presses de Pollina. Les reproductions d’extraits de cette publication sont autorisées dans les conditions du contrat signé entre le ministère de l’Éducation nationale et le CFC (Centre d’exploitation du droit de copie). Dans ce cadre, il est im- portant que vous déclariez au CFC les copies que vous réalisez, lorsque votre école est sollicitée pour l’enquête sur les photocopies de publications. Au nom de nos auteurs et de notre maison, nous vous remercions d’avance. Cet ouvrage suit l’orthographe recommandée par les rectifications de 1990 et les programmes scolaires. Voir le site http://www.orthographe-recommandee.info et son miniguide d’information. 72563560_GP.indd 2 10/03/2017 17:17 SOMMAIRE Présentation et démarche • 4 INTRODUCTION • 4 Pourquoi les Histoires à écrire ? Sur quel support écrire les histoires ? Écrire une histoire… combien de temps cela va-t-il durer ? Quand commencer au CP ? DÉMARCHE GÉNÉRALE • 5 Descriptif du matériel La démarche L’histoire du renard qui ne savait pas partager • 10 PRÉSENTATION • 10 Le scénario de l’histoire La structure narrative Lectures sur le même thème Prolongements possibles MISE EN ŒUVRE DES SÉANCES • 11 Le fiche à photocopier • 26 Les fiches exercices Les fiches d’aide à l’écriture Les fiches mémo Les fiches outils 72563560_GP.indd 3 10/03/2017 17:17 4 INTRODUCTION POURQUOI LES HISTOIRES À ÉCRIRE ? Pour donner aux élèves de cycle 2 l’occasion et le gout d’écrire tout en leur apprenant à construire de vrais récits ! Souvent, ils travaillent l’écriture (au sens de calligraphie), apprennent à écrire des mots, élaborent des phrases, des légendes, des titres, prolongent un petit texte ou abordent les textes fonctionnels comme la recette et la lettre. Mais il est beaucoup plus rare de les voir engagés dans un authentique projet d’écriture, souvent réservé aux élèves de cycle 3. Au cycle 2, la production écrite est généralement perçue comme laborieuse et chronophage. Contrairement aux méthodes de lecture, il existe peu de « méthodes » d’écriture, au sens de production écrite. On ne sait pas toujours comment procéder : quand faire écrire ? À partir de quel support ? À quel rythme ? Comment faire une place à la production écrite au cycle 2 dans un emploi du temps déjà très chargé ? Pourtant, permettre aux élèves d’écrire des histoires, c’est non seulement leur ouvrir la porte du monde de l’écrit, avec ses codes, ses élaborations, ses textes, ses richesses… mais c’est aussi leur offrir la possibilité de devenir auteur à leur tour, intégralement. Et il n’est nul besoin d’attendre l’entrée au cycle des approfondisse- ments pour cela. L’on est parfois découragé, c’est vrai, devant certaines productions écrites où « tout semble à reprendre ». C’est cependant en écrivant que l’on ap- prend à écrire. C’est en se confrontant aux exigences de l’écrit que l’on touche à toutes les notions de grammaire, lexique, orthographe… que l’on est, autrement dit, au cœur de la maitrise de la langue. L’apprentissage de l’écriture (au sens de production écrite) doit se mener de pair avec l’apprentissage de la lecture : la lecture de textes profite au travail d’écriture et inversement. De plus, l’écriture structure la pensée. Les Histoires à écrire permettent également de conti- nuer à travailler l’oral. Ce sont des histoires qui se disent d’abord, puis se racontent, se formulent. Faire écrire des histoires, c’est donc travailler l’oral, dans un cycle où plus les élèves avancent en âge, plus le travail écrit est privilégié. Or, comme le souligne Jean Hébrard, historien et spécialiste de la lecture à l’école : « Il serait faux de penser que la pédagogie du langage oral ne concerne que la maternelle. Elle vaut tout aussi bien, voire davantage, pour les cycles 2 et 3. » SUR QUEL SUPPORT ÉCRIRE LES HISTOIRES ? Lorsque l’enfant commence à écrire, il le fait par étapes et certains premiers jets sont de l’ordre du brouillon. Ces essais peuvent être réalisés dans un cahier prévu à cet effet (cahier dit « d’écrivain », cahier de productions écrites, cahier de français…) ou sur une feuille à grands carreaux. La version définitive sera copiée au propre et sans erreur dans un cahier (ou sur une feuille afin d’être affichée) ou tapée à l’ordinateur. Pour autant, on ne jettera pas la première version comme si elle était oubliée, un brouillon qui ne sert plus à rien. Elle sera conservée précieusement comme témoignant d’une étape d’écriture, un travail en cours d’élaboration. À ce sujet, on pourra montrer aux enfants, au moment de la reprise de textes, comment les écrivains eux-mêmes sont confrontés aux difficultés de l’écriture dans le petit documentaire (2 minutes) proposé sur le site de la BNF, intitulé « brouillons d’écrivains » (http://expositions.bnf.fr/brouillons/enimages/index. htm). L’on y voit parfaitement comment les auteurs, et non des moindres, raturent, rayent, cherchent, reprennent leurs textes. ÉCRIRE UNE HISTOIRE… COMBIEN DE TEMPS CELA VA-T-IL DURER ? Il serait faux de considérer les Histoires à écrire comme couvrant uniquement le temps imparti à la production Présentation ET DÉMARCHE 72563560_GP.indd 4 10/03/2017 17:17 5 écrite, en cherchant à insérer ce projet de façon heb- domadaire dans son emploi du temps, à raison d’une séance par semaine. Tout d’abord parce que l’ensemble du travail mobilisé ici concerne bien plus que la « seule case » production écrite. Ainsi, selon les étapes de travail, il s’agit tantôt d’un travail de lecture, de grammaire, de langage oral, de conjugaison… autrement dit, un travail complet de maitrise de la langue. Les compé- tences spécifiquement travaillées sont résumées dans le tableau page 9. C’est pourquoi la proposition est faite d’échelonner l’ensemble des séances sur une période, en y consacrant trois séances par semaine en CE1 et deux séances par semaine en CP. QUAND COMMENCER AU CP ? Si, pour André Ouzoulias* – spécialiste de l’apprentis- sage de la lecture-écriture et de ses difficultés –, « il faut pouvoir faire écrire les élèves de la GS au CM2, régulièrement, tous les jours ou presque… rien de tel pour apprendre à bien lire que d’écrire beaucoup », il reste à déterminer les modalités de production écrite. Produire des écrits commence, pour de jeunes enfants, par un travail autour du « savoir raconter » et du « savoir dicter » à l’adulte qui a la charge de l’écriture du texte (voir encadré p. 7, « la dictée à l’adulte au cycle 2 »). En CP, ce travail qui précède la rédaction de texte par l’enfant peut être mené tout au long du premier tri- mestre, comme un prolongement des activités déjà menées en maternelle, mais également comme une préparation à l’écriture autonome à venir. À partir du deuxième trimestre, l’enseignant peut pro- gressivement mettre les élèves en situation d’écrire « seuls » en leur fournissant suffisamment d’aides pour ne pas les laisser démunis face à la tâche proposée. La production écrite au CP demande une grande at- tention de la part des enseignants qui seront sans cesse sollicités : Comment est-ce qu’on écrit « partager » ? Comment on fait le « g » en attaché ? Où est-ce que j’écris ? Autant de questions justifiées par le fait qu’en CP, pour écrire, les enfants ont à régler des problèmes d’encodage graphique et orthographique. La réalisation matérielle d’un texte, la recherche d’une transcription possible des sons ou encore la construction d’une phrase repré- sentent une grande charge de travail. Pour ces raisons, et encore une fois parce que la production écrite requiert un ensemble complexe de compétences, les Histoires à écrire proposent des mots outils, utilisables lors des phases de production, ainsi que des fiches d’aide à l’écriture, déchargeant en partie l’enfant d’un travail qui serait, sinon, trop lourd pour lui. * Lecture - écriture, Quatre chantiers prioritaires pour la réussite, Éditions Retz, 2014. DÉMARCHE GÉNÉRALE Les Histoires à écrire sont sans texte, ni parole. L’enfant devient lui-même conteur puis auteur du texte de l’album. DESCRIPTIF DU MATÉRIEL Un album grand format sans texte. Le guidage pédagogique avec des fiches à photo- copier et des exemples de productions d’élèves. Quatre types de fiches sont proposés : - Des fiches exercices pour préparer le travail d’écriture. - Des fiches d’aide à l’écriture (CP et CE1) pour les élèves qui ont besoin d’un cadre, d’une structure d’écrit apparente. - Des fiches mémo qui récapitulent les points essentiels pour écrire une histoire. - Des fiches outils pour permettre d’écrire et de réécrire son texte en s’appuyant sur les notions d’orthographe et de grammaire nécessaires : 3 fiches outils regroupant tous les mots de l’histoire illustrés (CP), 1 fiche outil vocabulaire (CP-CE1) qui permet aux élèves d’enrichir le lexique propre à l’histoire, 1 fiche outil grammaire (CE1), 1 fiche uploads/Litterature/ ecrire-e-renard-qui-ne-savait-pa-partage.pdf

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