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1 2 / Le contenu de cette fiche est la propriété de CrossKnowledge. Toute reproduction ou représentation en dehors d’un usage privé est interdite. Tenir toute une assemblée en haleine durant une ou plusieurs heures d’affilée n’est pas toujours aisé. Rien de plus décevant pour un orateur que de voir son public s’ennuyer ou décrocher ! Mais, même en étant bien préparé, ce n’est pas toujours évident de captiver son auditoire. Qu’est-ce qui rend une présentation intéressante ? Comment susciter et retenir l’attention ? Il existe cinq principes-clés qui permettent de rompre la monotonie et de relancer l’intérêt de votre public. Connaître ces principes représente un atout manifeste lors d’une prise de parole. Premier principe : s’intéresser à l’auditoire Nombre d’orateurs commencent à parler alors même qu’ils continuent à mettre en place leurs notes, à caler leur présentation audiovisuelle, voire à régler leur micro… Tous ces préparatifs empêchent d’établir d’emblée un lien de communication franche avec l’auditoire. Dès le départ, vous devez concentrer votre attention sur les gens qui sont en face de vous et éviter les gestes dits « autocentrés », comme tripoter son stylo, se toucher le visage ou les cheveux, arranger ses vêtements… Ces comportements, destinés à se donner une contenance, trahissent de la nervosité. Certains gestes vers le public peuvent être appropriés pour souligner les points forts de l’exposé et le rendre plus vivant, mais il faut veiller à rester sobre. Un geste bien fait viendra renforcer votre propos et facilitera la compréhension de votre auditoire. Second principe : impliquer l’auditoire Un discours est d’autant plus captivant que l’auditoire se sent concerné. Pour cela, vous allez utiliser la fameuse question rhétorique, qui consiste à poser une question avant d’en donner soi-même la réponse. C’est une façon de clarifier votre discours, mais surtout de créer un dialogue virtuel avec vos auditeurs. Vous pourrez dire par exemple : « Nous allons mettre en place une nouvelle méthode. Comment allons-nous procéder ? ». En vous entendant formuler les questions que lui-même se pose, votre public aura envie d’écouter les réponses. C’est un excellent moyen d’attirer son attention et de susciter son intérêt. C’est aussi une façon de rompre la monotonie de votre discours. En posant une question, vous changez d’intonation, vous marquez un silence, vous créez des ruptures de rythme qui vous évitent de rester sur un registre monocorde. C’est un procédé très simple mais, bien souvent, les orateurs pris par leur discours oublient de l’utiliser. Attention bien sûr à ne pas en abuser : vous vous en servirez essentiellement pour introduire les idées principales de votre discours. Dans le même ordre d’idées, vous pouvez utiliser le « vous » en vous adressant à votre public : vous direz par exemple « vous avez constaté… » « vous savez que… ». C’est une autre façon de l’impliquer. Captiver l’attention de son auditoire 2 2 / Le contenu de cette fiche est la propriété de CrossKnowledge. Toute reproduction ou représentation en dehors d’un usage privé est interdite. Troisième principe : être sincère Dans un discours, nos émotions témoignent de notre sincérité, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à les exprimer. Faire passer des émotions, c’est donner du relief à votre discours et créer la tension narrative indispensable pour captiver votre public. Les sentiments que vous manifestez, doivent coller à ce que vous dites : si cela ne se justifie pas, inutile d’afficher un sourire figé. Une émotion appropriée entrera en résonance avec le propre ressenti des auditeurs et créera entre l’orateur et son public un sentiment d’empathie. Quatrième principe : utiliser des phrases chocs Tout le monde a en mémoire l’une de ces fameuses phrases qui émaillent les discours des grands hommes politiques. De la même manière, vous pouvez vous servir de slogans pour rendre vos interventions plus percutantes. Il peut s’agir de phrases isolées : rappelez-vous le « Je vous ai compris ! » du général de Gaulle. Vous pouvez aussi scander une formule tout au long de votre discours : c’est le cas de « I have a dream » de Martin Luther King. Elle servira de point de repère et permettra d’ancrer votre message dans la mémoire de vos auditeurs. Attention à ne pas transformer cette répétition en matraquage ! Vous provoqueriez l’effet inverse en énervant votre public. Bien entendu, à moins d’un coup de génie, ces phrases slogans sont généralement préparées à l’avance. Cinquième principe : raconter des anecdotes Tout le monde adore entendre raconter des histoires ! Un exemple bien tourné constituera une pause appréciable dans votre exposé et relancera l’attention. Il s’agit de créer un lien complice avec vos auditeurs en introduisant une remarque personnelle ou une anecdote sous forme de confidence qui viendra humaniser votre discours. Cela dit, il faut faire attention aux histoires délayées ou qui s’éloignent trop du sujet ! Il vaut mieux donner plusieurs exemples courts et frappants pour illustrer vos dires, que de s’attarder trop longuement sur la même anecdote. Enfin, pour que ces illustrations soient pertinentes, il faut prendre le temps d’effectuer un travail de recherche en amont, afin de trouver un exemple parlant pour le public concerné. Comme pour les autres principes, raconter des anecdotes est une question de dosage : attention à ne pas en abuser ! uploads/Litterature/ ejca030-fr-fr.pdf

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