1 2 INVITATION AU VOYAGE AVEC MALICE ET DROLERIE Un spectacle pour tous les pub

1 2 INVITATION AU VOYAGE AVEC MALICE ET DROLERIE Un spectacle pour tous les publics, un voyage dans l’univers poétique, plein d’humour subtil, de Raymond Queneau A la suite des passants, glissons-nous dans le couloir du métro parisien pour un moment d’évasion, et laissons-nous emporter dans un chassé- croisé doux-amer entre rêve et réalité. EN PASSANT « un plus un acte pour précéder un drame » : En deux actes presque identiques, Raymond Queneau met en situation deux couples dans un couloir de métro. L’homme porte une lourde valise. Des passants passent. 1er acte : à la suite d’une dispute, la femme s’évade en rêve avec un passant sur un voilier trois- mâts en partance pour les Antilles, sous l’œil goguenard d’une mendiante . 2ème acte : à la suite d’une dispute, l’homme s’évade en rêve avec une passante dans un château et dans le cosmos, sous l’œil goguenard d’un mendiant. Au moment de la sonnerie annonçant le dernier métro, les couples se reforment, laissant la passante et le passant conclure : « Qu’est-ce que vous voulez…je ne faisais que passer… » 3 L’AUTEUR : Né au Havre le 21 Février 1903, décédé à Paris le 25 Octobre 1976, Raymond Queneau est un écrivain considérable qui continue à influencer l’écriture contemporaine. Surtout connu pour Zazie dans le métro , Exercices de styles , Loin de Rueil , Pierrot mon ami , Le chiendent , Cent mille milliards de poèmes , ses textes pour le cinéma et la chanson (si tu t’imagines)…, il a publié En passant en 1944. Cette courte pièce, qui semble à part dans l’œuvre de Queneau, est écrite comme une partition musicale, à l’intérieur d’une structure mathématique : répétition, symétrie des échanges de personnages et subtiles variations dans les répliques. NOTE DE MISE EN SCENE : Pourquoi cet enthousiasme et la nécessité évidente de mettre en scène ce texte ? Parce que ce texte touche encore aujourd’hui par sa fraîcheur, son actualité, sa capacité à nous faire réfléchir en suscitant un questionnement intime. Parce que je me retrouve dans cet humour, dans cette multiplicité de registres de jeux (comiques ou dramatiques), dans cette pudeur (pour dire les choses) et dans cette rigueur (mes années d’études mathématiques, avant de découvrir le théâtre, y sont sans doute pour « kekchose » !) Parce qu’en le travaillant, je me sens libre, dans la contrainte de cet exercice de style, d’exprimer la similitude des aspirations des femmes et des hommes, la désillusion et en même temps l’espoir de l’amour, la conscience de notre passage sur terre, la difficulté de communication au quotidien, la beauté et le plaisir du rêve, l’enfance toujours présente… et l’amusement partagé de parler de tout cela légèrement, avec malice et drôlerie. 4 Les images du voilier trois-mâts partant pour les Antilles et du château au bout du sentier de sable fin, m’ont particulièrement séduite : et si le quai du métro était aussi le quai du bord de la mer ? J’ai donc préféré à tout décor réaliste, la suggestion, le jeu des éclairages, de la bande- son, des costumes, chapeaux et accessoires, et privilégié le quai du métro comme espace scénique. Attentive, également, à la structure de la pièce, j’ai imaginé d’une part : ► prolonger celle-ci en créant d’autres « personnages-passants » dans le métro, (sans ajouts de texte), dans de courts passages chorégraphiés sur les thèmes du « temps qu’il fait » et du « temps qui passe », des « rencontres », des « non-rencontres » et sur certains clins d’œil à Queneau ; ► renforcer avec drôlerie le jeu de miroir en distribuant les personnages : Irène et Sabine à une même comédienne, Joachim et Etienne à un même comédien, la mendiante et la passante à une même comédienne et le mendiant et le passant à un même comédien. Sur scène : quatre artistes-interprètes recréent les personnages de la pièce et ceux que j’ai imaginés dans les passages chorégraphiés. A l’issue du voyage, une multitude de questions se posent à nous, sur notre capacité à aimer, à être heureux, à rêver. Et face à ces interrogations, je souhaiterais faire passer un sourire particulier, pour notre plaisir à tous. Embarquement immédiat pour ceux qui ont le ticket ! Sylvie Mandier 5 SYLVIE MANDIER, comédienne et metteur en scène, est née en 1955. Les premières manifestations de sa passion remontent à l’enfance : « interprétations », « directions d’acteurs » avec les amis et premières « mises en scène » à l’adolescence pour les fins d’années scolaires. Après une pratique de danse classique et contemporaine au cours de ses études scientifiques, tout en enseignant les mathématiques de 1978 à 1984, Sylvie Mandier redécouvre le théâtre en 1980 avec Elisabeth Macocco, Denis Guénoun et Patrick Le Mauff (L’Attroupement). Les rencontres qui ont suivi, avec Françoise Maimone, Jean-Louis Martinelli, Valério Popesco , Didier Bezace et Philippe Ferran, sont également déterminantes dans la construction de son approche des textes de théâtre. En 1984 débutent ses premières expériences professionnelles sur scène en tant que comédienne. Entre le one-woman-show, les textes classiques et contemporains avec plusieurs petites compagnies de théâtre, Sylvie Mandier trouve avec Esperluète and Co un terrain d’expérimentation et la possibilité de passer à la direction d’acteur et à la mise en scène. Grâce à ses rencontres et formations avec des professionnels inspirés par la commedia dell’arte, le jeu de clown, Stanislavski et les courants plus contemporains, elle a forgé sa personnalité d’artiste en constante évolution. ► ► ► ►Mises en scène et interprétations : LE MALENTENDU de Camus : Esperluète and Co. Paris- Théâtre des deux rêves 16 et 17juin 2007 (Mise en scène) CHAMPAGNE trois petites comédies de Tcheckhov (Une demande en mariage, Un jubilé, l’ours): Esperluète and Co. Paris- Théâtre des deux rêves, 02 et 03 décembre 2006 (Mise en scène) EN PASSANT de Raymond Queneau Esperluète and Co. Paris – Cyber Act théâtre, 25 et 26 juin 2005 (Mise en scène) TARTUFFERIE(S) d’après Le Tartuffe de Molière Cie Esperluète and Co. Paris – Cyber Act théâtre, 2004/2005 6 (Mise en scène et interprétations : Mme Pernelle, Tartuffe et Orgon pour la 1èreTartufferie ; Dorine et Cléante pour la 2ème Tartufferie) LES DEUX TIMIDES ET LES AUTRES Labiche , Tardieu Cie Esperluète and Co. Paris – 2002/2003 (Mise en scène) ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR d’Alfred de Musset Cie Esperluète and Co. Paris, Neuilly. – 2000/2001. (Mise en scène) LES RUSTRES de Goldoni Cie Esperluète and Co . Paris, Bougival -1999/2000. (Mise en scène et Interprétation de Félice) LES FIANCES DE LOCHES de Georges Feydeau Mise en scène de Taïra. Lucernaire Paris -1998/1999, et tournées. (Rachel) LA DISPUTE de Marivaux. Mise en scène de Pascal Antonini. Maison de l'Acteur Montrouge -1997 (Carise) LUCIEN LUCIE LUCIFER de Claude Bourgeyx Paris – 1995. (Interprétation et mise en scène avec Pascal Antonini) (Lucie) LA COMEDIENNE EST DANS L'ESCALIER de Claude Bourgeyx. Avec la voix de Claude Piéplu. Paris-1992. (Interprétation de la comédienne et mise en scène) LA REINE DE SABA et LES BEAUX JOURS de Jean Grosjean. Adaptation et mise en scène de Jacques Mérienne. Paris-1989 (la reine de Saba) JE DANSE SUR VOS COEURS de Huguette Junod et S. Mandier. Mise en scène de Charles-Roger Bour. Lyon-1986 (Juliette) LES NONNES d'Eduardo Manet. Mise en scène de Daniel Geiger et André Sanfratello. Lyon-1986 (la señora) ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR d'Alfred de Musset. Par le théâtre de la Vie Fugitive. Lyon-1983 (rôles tournants) TOUTE-SEULE-SHOW de Jean-Claude Sévère et S. Mandier. Lyon-1983 et tournées. (Interprétations et mise en scène) ISEUT OU LA PREUVE PAR TROIS de William Bellagamba. Par le théâtre des Orsières. Lyon-1981 ( Iseut) 7 ► ► ► ►Directions d’ateliers : STAGES ET ATELIERS DE THEATRE "Du rire aux larmes". Esperluète and Co. Paris, de 1996 à aujourd’hui ATELIER THEATRE Centre Culturel de l'Abbaye - CROUS de Paris-1997/1998 ATELIER DE THEATRE, avec les patients de l'hôpital de jour d'Orly-1995/1996 ATELIER EXPRESSION, avec des jeunes en insertion professionnelle. S.A.F.I.P. Jeunesse Feu- Vert. Paris-1994 ATELIER EXPRESSION à la Villa d'Epidaure, Maison psycho-gériatrique spécialisée dans la maladie d'Alzheimer. Garches-1993 ATELIER CREATION THEATRE. Paris-1992 STAGE EXPRESSION ORALE. I.N.R.A.C. (Institut National pour la Retraite Active) Paris-1991 ATELIER THEATRE ET POESIE, en milieu scolaire. Lyon-1983 STAGE THEATRE, avec la Compagnie Alain Peillon. Lyon-1981 ► ► ► ►a suivi une formation d’acteur : Avec : Philippe Ferran et Elodie Cotin : « La Fontaine : fable, théâtre et commedia » Paris -2005 Yves Adler et Marc-Michel Georges. Paris-1994 Didier Bezace, Théâtre de l'Aquarium. Vincennes-1989 Le Free Théâtre. Paris-1988 Ligue Française d'Improvisation. Paris-1987 - Valério Popesco. Lyon-1985 Jean-Louis Martinelli. Lyon-1984 - Françoise Maimone. Lyon-1981 L'Attroupement (avec Elisabeth Macocco, Denis Guenoun et Patrick Le Mauff) Lyon-1980 8 Si vous n’avez pas assisté à l’une des six représentations publiques les 7, 8, 12 novembre 06 ou 9, 10, 13 janvier 07 au Théâtre Darius Milhaud 75019 Paris, pour découvrir : EN PASSANT De Raymond QUENEAU Mise en scène : Sylvie Mandier Costumes : Hubert Arvet-Thouvet Lumières : Julien Jedliczka Nous sommes à votre disposition uploads/Litterature/ en-passant-de-raymond-queneau.pdf

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