Cadres de discours & Chaînes de référence : étude en corpus L-M Ho-Dac, toulous

Cadres de discours & Chaînes de référence : étude en corpus L-M Ho-Dac, toulouse, 13nov2003 CADRES de DISCOURS & CHAÎNES de RÉFÉRENCE ÉTUDE EN CORPUS Texte / Ecrit : des indices et des instructions texte = résultat d'un acte de discours "the function of the text […] is to act as a reservoir of cues serving as instructions to the addressee or reader on how to construct a conceptual model of the situation being evoked by the speaker or writer" (Cornish 2003:4) Divers types d'indices textuels :  des indices de nature linguistiques, propres à la langue (anaphore)  des indices de nature typodispositionelle, propres à l'utilisation d'un support (titres) auxquels correspondent diverses instructions de l'ordre de la composante textuelle permettant au lecteur de reconstruire la cohésion du discours.  répartition de l'information => Theme / Rheme; Donné / nouveau; Topic / focus  organisation du contenu => Procès / Participants / Circonstances  regroupement d'unités et donc découpage du texte en blocs homogènes => segmentation textuelle  connexion des unités entre elles  etc. Les cadres de discours Groupes d'unités qui doivent être traitées de la même manière, relativement à un critère plus ou moins spécifié par une expression introductrice (Charolles 1997 : 4). Ce critère peut valoir non seulement pour sa phrase d'accueil, mais aussi pour d'autres apparaissant dans la suite. Les phrases tombant sous le coup d'un même introducteur constituent des blocs homogènes, des cadres, qui sont des sortes de fichiers. (Charolles 2002a). Les introducteurs de cadres signalent donc une instruction de segmentation textuelle et un processus d'indexation proche de celui des titres : "Titles prompt readers to establish an appropriate context within which to interpret the text. Titles achieve this by activating the appropriate background knowledge or schema that readers need in order to understand the text." (Lorch 1989, Gaddy & al 2001) Titres à contenu soit "métatextuel" soit "référentiel" Introducteur de cadre "organisationnel" ou "référentiel" (dont univers de discours = temps, espace, domaine de connaissance au sens large) chaînes de références Suite des expressions d’un texte entre lesquelles l’interprétation construit une relation d’identité référentielle (F. Corblin, 1985 : 123) Seules peuvent appartenir (donner lieu à) une chaîne des expressions employées référentiellement, c’est à dire toutes et rien que les expression nominales (ou pronominales) permettant d’identifier un individu (un objet de discours) quelle que soit sa forme d’existence (personne humaine, événement, entité abstraite). (M. Charolles, 1988 : 8) des modes de segmentation locale Chaînes de référence Cadres de discours Regroupement les unités sont liées par le fait qu'elles concernent un même objet de discours (=> index) un même (ensemble de) quoi/qui(s) un même (ensemble de) circonstance(s) ou settings spatio-temporelles Le segment composé est alors indexé comme étant à propos du quoi/qui ou comme s'interprétant dans la ou les circonstance(s) exprimée. Dans les deux cas, on peut considérer que la thématique (au sens large) du segment concerne tant la circonstance exprimée que le référent. Découpage Chaîne et maillons :c'est la reprise du référent qui fait la chaîne, au fur et à mesure du déroulement du texte) Filet :c'est la position initiale détachée qui donne à l'expression cadrative la possibilité d'empaqueter un ensemble de messages jusqu'à ce qu'une fermeture soit signalée ou que la portée s'efface) indices (ici) SN pleins et anaphoriques - dans cette étude, en position Th topical Adverbiaux de temps et de lieu (et autres) en position initiale détachée Cadres de discours & Chaînes de référence : étude en corpus L-M Ho-Dac, toulouse, 13nov2003 L'organisation des textes vue par la position Theme  point de départ de la phrase1 en tant que message  point d'ancrage de la phrase en tant que message  là où se déroule la progression thématique  là où se posent les cadres (Th marqués et Th textuels pour les introducteurs de cadre organisationnels)  là où se font les connexions  là où sont marquées les limlites des segments textuels Theme ≠ Topic Theme ≠ Donné Theme ≠ Participants Sur les variations autour de la notion de Theme cf. Halliday (1985), Fries (1995a) et GÙmez-Gonz«les (2001) Plusieurs positions Theme Th textuel Th interpersonnel Th idéationnel Th marqué Th topical "a clause is the product of three simultaneous processes. It is at one and the same time a representation of experience, an interactive exchange, and a message" (Halliday 1985 : 53) => introducteur de cadre = Th marqué, càd qu'il n'est pas le sujet grammatical de la phrase, (le Th topical) mais qu'il n'en constitue pas moins une partie du point de départ.2 => Th topical = première expression référentielle sujet de la phrase. De phrases en phrases, on a une progression thématique. Ici : chaînes de références suivant l'expression en Th Topical (travail similaire : Francis (1989)) DES INDICES DE CONTINUATION OU DE RUPTURE 1 la phrase est ici considérée comme l'unité textuelle minimale, comme étant un bloc d'instruction aux frontières définies par une ponctuation finale forte : marque de paragraphe, point finale, d'exclamation ou d'interrogation. 2 Sur la question de la délimitation de la position Theme cf (Ravelli 1995) Changement de paragraphe "We find that initial paragraph position of texts, even ones whose discourse topics hane long been established, tends to reintroduce the topic in a full NP form anyway, rather than in pronominal form" (Ariel 1988 : 72 cité dans Schilperoord 2001) la reprise pronominale : continuation le pronom invite(rait) à comprendre que les propositions dans lesquelles il se manifeste successivement constituent les tenants d'une seule et même situation, dans laquelle le référent est saisi de façon homogène. La Reformulation : rupture "Tant que l'émetteur utilise un pronom, c'est que pour lui, tout se déroule normalement pourrait-on dire. Le retour, dans la ligne du texte, au groupe nominal est le signe, la trace d'un problème. (Combettes 1986:81) les Np et reformulations pleines apparaissent souvent en initiale de subdivisions discursives (épisode, événement…) … en initiale de cadres ? et aussi en initiale de non(plus)-cadre? => indice de sortie de cadre ?. Le Np coïncide avec les points de rupture de contextes dénotant des situation hétérogènes3 (Schnedecker 1997 : 128) Contrairement aux SN demo, les Np ainsi que les reformulations en Sndef plein coïncident mais ne signalent pas le changement de contexte. Ils ne devraient donc pas signaler la fin d'un cadre, mais seulement accompagner l'ouverture d'un cadre. SN demo : reclassification et rupture Contrairement au défini qui appréhende le référent comme unique du fait de la relation qu'il doit entretenir avec un des participants de la scène, le démonstratif implique une rupture avec cette scène. "Les démonstratifs, des indices de changement de contexte" (De Mulder 1997 :120) le SN demo installe le référent dans le focus d'attention des destinataires comme une entité nouvelle ou, en tout cas, en faisant abstraction de la 3 qui s'opposent aux situations homogènes (proches de la notion d'unité de Virtanen) Cadres de discours & Chaînes de référence : étude en corpus L-M Ho-Dac, toulouse, 13nov2003 représentation que les destinataires peuvent ou pourraient en avoir dans les circonstances ou intervient l'échange. (Charolles 2002b : 121). Constructions existentielles : dispositif de présentation d'un élément dans le monde du discours RQ : "The marked Theme of existential-there constructions usually fulfil a connective function. Generally conveying recoverable information, they tend to ground the Existent with respect to the previous discourse by : a) setting up a spatio-temporal reference or manner or conditional framework; b) by establishing a contrast with respect of a definite set of referents. " (GÙmez- Gonz«les 2001 : 265) Constructions impersonnelles  objectifier une modalité (il est probable, difficile, fréquent, certain, on pense que, etc.)  mettre au premier plan l'expression de la modalité, l'implication ou la désimplication de L dans => affirmer la subjectivité du message On passe à la mise en avant de la composante interpersonnelle. On met donc en arrière plan la composante idéationnelle ; que deviennent les référents en cours ? Proche d'une construction commentaire, c'est une parenthèse dans un cadre. Mais est-ce que le cadre reprend sans explicitation? Clivées : dispositif de focalisation et de thématisation :  signaler le contraste  introduire un nouveau topic (Topic Launching)  déplacement d'un topic à un autre (Topic shifting)  fermeture d'une portion de texte  signaler la mise en Theme d'un élément (Johansson 2002 pour les 4 premières, cité dans Hasselgard à paraître) Pseudo-clivées : marque de rupture et ouverture d'un nouveau bloc. Ce type de séquence […] constitue […] le plus souvent, sinon toujours, un point de rupture dans la continuité discursive ou textuelle en ce sens qu’elle introduit un bloc référentiellement nouveau. » (Furakawa 1994 : 21) "Pseudo-clefts therefore offer speakers a means of specifying precisely the background knowledge to which the addressee is expected to have access before announcing the message itself. (GÙmez-Gonz«les 2001 : 325) indice fonction discursive : Titres (référentiels)  mobiliser les connaissance nécessaires à l'interprétation du message  répartir les contenus propositionnels dans des blocs homogènes saut de para.  marquer un changement (contexte discursif, référent, …)  répartir les contenus propositionnels dans uploads/Litterature/ erss-nov2003.pdf

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