Une présentation réalisée par ABOUTARA BELGHITI Hamza PLAN: I. Biographie de l’

Une présentation réalisée par ABOUTARA BELGHITI Hamza PLAN: I. Biographie de l’auteur. II. Œuvre célèbres de Mérimée. III. Résumé de Carmen. IV. Présentation de Carmen. V. Présentation des personnages de l’œuvre. VI. Analyse des personnages. VII. Caractéristiques de l’écriture de Mérimée. VIII. Les thèmes principaux de l’œuvre. IX. L’analyse de l’œuvre. BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR: Né le 28 septembre 1803 à Paris et décédé le 23 septembre 1870 à Cannes.  Issue d’un milieu bourgeois et artiste.  Il a fait des études de droit avant de s’intéresser à la littérature.  Il a rencontré de grands écrivains en 1822 dans un salon littéraire: Stendhal, Alfred de Musset, Victor Hugo qui devient son meilleur amie. Elu à l’académie française en 1844 grâce à ses nouvelles qu’il a commencé à publier à partir de 1825. Il est devenu inspecteur général des monuments historiques en 1834.  Il est devenu sénateur en 1853 et anime des salons de la cour.  Il s’est consacré à des travaux d’historien et d’archéologue. DES ŒUVRES CÉLÈBRES DE MÉRIMÉE: RÉSUMÉ DE L’OUVRE: Don José, un Basque ardent et naïf, brigadier dans un régiment de dragons, rencontre à Séville la belle Bohémienne Carmen. Chargé de la conduire en prison, il la laisse s’enfuir et se voir dégradé. Par jalousie, il blesse un officier et s’enfuit. Il rejoint Carmen et mène auprès d’elle la dure vie de contrebandier, puis de voleur et de brigand. Mais Carmen se lasse. Elle a, selon la coutume gitane, un époux qui revient du bagne. José le tue, devenant ainsi le « mari » de Carmen. Il lui propose de fuir en Amérique pour y mener une vie honnête. Carmen, qui s’est éprise d’un picador et veut surtout rester libre, refuse. L’histoire, racontée au narrateur par don José dans la prison où il attend son exécution, s’achemine ainsi vers sa fin tragique. PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE Nouvelle Réaliste 4 Chapitres 1845 1847 Tragédie classique Roman picaresque Amour tragique Jalousie amoureuse Adaptation Opéra « Carmen » La passion amoureuse ravageuse Voyage Bohémienne LES PERSONNAGES DE L’ŒUVRE: une jeune gitane qui entraîne dans sa chute son amant jaloux. C’est une femme sensuelle, qui utilise ses charmes et ses atouts féminins pour arriver à ses fins et manipuler ses amants. Elle envoûte littéralement le narrateur et Don José dès la première rencontre. un personnage naïf, également tombé dans les filets de sa passion pour Carmen, mais qui a été sauvé par Don José. C'est également un personnage vertueux et sage se rapprochant de l’auteur par son profil d’archéologue. destiné à une carrière militaire, il succombe aux charmes de Carmen et devient un bandit. Il ne peut désobéir à sa maîtresse, dont il est passionnément amoureux. Il est faible et impuissant et sa passion va le pousser à commettre des meurtres ; il y succombe entièrement lorsqu’il tue Carmen, qui lui avait avoué qu’elle ne l’aimait plus. Carmen Don José Narrateur ANALYSE DES PERSONNAGES Le personnage éponyme de cette nouvelle agit selon sa seule volonté et faisant fi de toute loi. Séductrice et provocatrice, sa quête d'indépendance la conduit à fuir toute forme de servitude, y compris dans ses relations amoureuses avec les hommes et face à la menace d'un crime passionnel. personnage complexe, fougueux et impulsif, il a fui la Navarre après un duel. D'abord réticent face à « ces Andalouses qui [lui] font peur », il est ensuite tiraillé entre son attachement familial et sa passion pour Carmen, qui le conduit à tout abandonner. Il déserte la caserne, renonce à son mariage et rejoint les contrebandiers. Carmen Don José CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉCRITURE DE MÉRIMÉE: L’œuvre littéraire de Prosper Mérimée relève d'« une esthétique du peu », son écriture se caractérisant par la rapidité et l'absence de développements, qui créent une narration efficace et un réalisme fonctionnel adaptés au genre de la nouvelle. Mais ce style a parfois disqualifié les œuvres de Mérimée, auxquelles on a reproché leur manque de relief LES THÈMES PRINCIPAUX DE L’ŒUVRE:  L’amour possessif.  La femme.  Le désir.  La jalousie meurtrière.  La sauvagerie humaine. ANALYSE DE L’ŒUVRE: «Une jolie fille vous fait perdre la tête, on se bat pour elle, un malheur arrive [...].» Voilà résumée toute l’intrigue et le second narrateur, don José, possède le même sens de la concision que le premier, l’archéologue curieux de mœurs locales, à qui Mérimée donne tout d’abord la parole. Il s’agit au total d’un très court roman d’amour et de mort, dans la tradition de Tristan mais renouvelé par le romantisme avec l’exacerbation d’une passion dévorante, exclusive, impitoyable aussi, qui transforme un jeune sous-officier, doux et soumis à la loi (don José refuse de s’enfuir de prison malgré l’aide de Carmen), en bandit et en assassin. Mérimée sacrifie ici au mythe du brigand d’honneur, cher aux romantiques (voir Hernani) développé dans la troisième Lettre d’Espagne, lettre dans laquelle le fameux José Maria est comparé à Robin des Bois et devient un de ces «héros que les hommes respectent et que les femmes admirent» parce qu’il a jeté «un défi au gouvernement». Mais l’inexorable déchéance d’un homme détruit par une passion qui illumine sa vie un bref instant, n’est peut-être pas la thématique essentielle de cette œuvre. L’hymne à la liberté semble bien l’emporter et, en ce sens, don José est l’élève de Carmen qui lui apprend la beauté violente de la séguedille et de la sevillana (elle danse avec lui) et le goût de la vie ardente, sauvage et aventureuse. Le caprice devenu le rom de Carmen n’atteindra jamais cependant le même degré d’indépendance que sa maîtresse, qui tient le discours paradoxal de la versatilité assumée («Ce que je veux, c’est être libre et faire ce qui me plaît») et de la soumission à la fatalité («J’ai toujours pensé que tu me tuerais»), laquelle explique la passivité de l’héroïne face à la mort. La présence d’un destin menaçant, qui plane sur toute la nouvelle, ne doit pas faire oublier non plus sa dimension ethnologique. Carmen incarne l’essence du monde gitan avec son mépris de la civilisation policée, sa violence joyeuse et sans frein. À travers elle, le lecteur découvre comment une petite communauté marginale fonctionne à la lisière de la société, quels rôles sont dévolus à la femme (Carmen, qui en est ici le prototype, tire la bonne aventure, danse à une soirée d’officiers, prépare les embuscades, permet le passage des contrebandiers ou l’évasion de son rom). Cette activité multiforme est un indice de la force de vie qu’elle représente et où l’on peut voir se profiler, à côté du goût pour le pittoresque, et plus profondément que lui, le culte romantique de l’énergie. C’est pourquoi l’aspect diabolique de Carmen, si nettement souligné dans l’œuvre, doit s’entendre non seulement comme une des composantes des héroïnes de Mérimée: femmes fatales comme la Mariquita d’Une femme est un diable, la doña Urraca du Ciel et de l’Enfer ou Colomba (voir Colomba) mais, comme un des éléments anticonformistes, anticlassiques, de l’œuvre de Mérimée. À l’habileté, à la souplesse, à la force d’âme s’ajoute aussi chez Carmen une remarquable aptitude à utiliser un grand nombre d’idiomes (rêve de bien des romantiques) comme le basque (dont Mérimée reçut quelques rudiments en 1829) qui lui permet de séduire don José. Et le lecteur à son tour, en bon apprenti philologue, apprend quelques-uns de ces termes gitans qui émaillent le texte. Les considérations finales sur le langage des gitans indiquent l’importance du propos. La langue du narrateur, elle, contient l’humour vif et léger, propre aux récits De Mérimée, qui ne craint pas de se retourner contre lui-même, avec cet archéologue qui ne croyait plus aux voleurs, à force d’en entendre parler et n’en rencontrer jamais» (chapitre 1) ou qui, ravi de suivre la jeune bohémienne, se dit: «Bon! [...] la semaine passée, j’ai soupé avec un voleur de grands chemins, allons aujourd’hui prendre des glaces avec une servante du diable» (chapitre 2). Mais ce pittoresque et cette fantaisie font surtout ressortir, par contraste, la brutalité somptueuse du discours de Carmen («Sais-tu mon fils que je crois que je t’aime un peu? Mais cela ne peut durer. Chien et loup ne font pas longtemps bon ménage»), ses paroles carnassières et abruptes, souvent imagées («Je suis habillée de laine mais je ne suis pas mouton») à l’unisson desquelles se met don José («Tu es le diable, lui disais-je. — Oui, me répondait-elle») et qui constituent, peut-être, une des raisons du succès d’une œuvre aussi violente que limpide. Merci pour votre attention uploads/Litterature/ expose-merimee.pdf

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