Lucien Febvre (1878-1956) Historien français Membre de l’Institut, Professeur a
Lucien Febvre (1878-1956) Historien français Membre de l’Institut, Professeur au Collège de France. Un destin, Martin Luther (Première édition, 1928.) Presses universitaires de France, Paris, 1968 Un document produit en version numérique conjointement par Réjeanne Brunet-Toussaint, et Jean-Marc Simonet, bénévoles. Courriels: rtoussaint@aei.ca et jmsimonet@wanadoo.fr. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/ Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 2 Cette édition électronique a été réalisée conjointement par Réjeanne Brunet- Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec, et Jean-Marc Simonet, bénévole, professeur des universités à la retraite, Paris. Correction : Réjeanne Brunet-Toussaint Relecture et mise en page : Jean-Marc Simonet Courriels: rtoussaint@aei.ca et jmsimonet@wanadoo.fr. À partir du livre de : Lucien Febvre (1878-1956) historien français, fondateur, avec Marc Bloch de l'École des Annales. Martin Luther, un destin 4e édition avec une postface de Robert Mandrou, 1968 Paris : Quadridge – PUF., 1988, 210 pp. Première édition, 1928. Polices de caractères utilisées : Pour le texte: Times New Roman, 14 points. Pour les citations : Times New Roman 12 points. Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 12 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2004 pour Macintosh. Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition numérique réalisée le 13 avril 2008 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada. Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 3 Politique d'utilisation de la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l’autorisation formelle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue. Les fichiers des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle: - être hébergés (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques. - servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc...), Les fichiers (.html, .doc, .pdf., .rtf, .jpg, .gif) disponibles sur le site Les Classiques des sciences sociales sont la propriété des Classiques des sciences sociales, un organisme à but non lucratif composé exclusivement de bénévoles. Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnelle et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite. L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisateurs. C'est notre mission. Jean-Marie Tremblay, sociologue Fondateur et Président-directeur général, LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES. Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 4 À JULES BLOCH, FRATERNELLEMENT Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 5 Table des matières Avant-propos de la première édition Avant-propos de la seconde édition Première partie. L’EFFORT SOLITAIRE Chapitre I. — De Köstlin à Denifle I. — Avant le voyage à Rome II. — De Rome aux Indulgences III. — Un trouble-fête IV. — L’argumentation de Denifle Chapitre II. — Révisions : avant la Découverte I. — Le moniage Luther II. — De Gabriel à Staupitz Chapitre III. — Révisions : la Découverte I. — Ce qu’est la Découverte II. — Ses conséquences III. — Luther en 1516 Deuxième partie. L’ÉPANOUISSEMENT Chapitre I. — L’affaire des Indulgences I. — Albert, Fugger, Tetzel II. — La réaction de Luther Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 6 III. — Les 95 thèses Chapitre II. — L’Allemagne de 1517 et Luther I. — Misères politiques II. — Inquiétudes sociales III. — Luther devant l’Allemagne Chapitre III. — Érasme, Hutten, Rome I. — Du bist nicht fromm ! II. — Les hutténistes III. — Credis, vel non credis ? Chapitre IV. — L’idéaliste de 1520 I. — Le Manifeste à la noblesse II. — Construire une église ? III. — La vaillance de Worms Chapitre V. — Les mois de la Wartbourg I. — L’Allemagne troublée II. — L’héroïque labeur de la Wartbourg III. — La forge d’un style IV. — Idéalisme avant tout V. — La violence ou la parole VI. — Croyant, mais non pas chef Troisième partie. REPLI SUR SOI Chapitre I. — Anabaptistes et paysans I. — Zwickau II. — Prêcher ou agir ? Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 7 III. — L’Église, l’État IV. — Les paysans V. — Les deux cités Chapitre II. — Après 1525 : Idéalisme et Luthéranisme I. — Pro fide : Érasme, c’est la raison II. — Narguer le monde : Catherine III. — Obéir à l’autorité IV. — Luthérisme et luthéranisme Conclusions Note bibliographique Postface Index méthodique et alphabétique Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 8 Avant-propos de la première édition Un ami lui disait un jour qu’il était le libérateur de la chrétienté. « Oui, répondit-il, je le suis, je l’ai été. Mais comme un cheval aveugle qui ne sait où son maître le conduit. » MATHESIUS, VII. Retour à la table des matières Une biographie de Luther ? Non. Un jugement sur Luther, pas davantage. Dessiner la courbe d’une destinée qui fut simple mais tragique ; repérer avec précision les quelques points vraiment importants par lesquels elle passa ; montrer comment, sous la pression de quelles circonstances, son élan premier dut s’amortir et s’infléchir son tracé primitif ; poser ainsi, à propos d’un homme d’une singulière vitalité, ce problème des rapports de l’individu et de la collectivité, de l’initiative personnelle et de la nécessité sociale qui est, peut-être, le problème capital de l’histoire : tel a été notre dessein. Tenter, en aussi peu de pages, de le réaliser : c’était consentir d’avance à d’énormes sacrifices. Il y aurait quelque injustice à trop nous les reprocher. Et l’on voudra ne point s’étonner si, contraint de choisir, nous avons délibérément sacrifié à l’étude du Luther épanoui qui, de 1517 à 1525 tient sur la scène du monde, avec tant de puissance, son rôle héroïque de prophète inspiré, le Luther hypothétique des années de jeunesse, ou ce Luther lassé, vidé, désabusé qui va se flétrissant de 1525 à 1546. Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 9 Devons-nous ajouter qu’en écrivant ce livre, nous n’avons eu qu’un seul parti pris : comprendre, et dans la mesure où nous le pouvions, faire comprendre ? Mieux vaut dire combien nous serions satisfait, simplement, si, dans ce travail de vulgarisation, de réflexion aussi, les exégètes qualifiés de la pensée luthérienne reconnaissaient du moins un constant souci : celui de ne pas appauvrir à l’excès, par des simplifications trop brutales, la richesse nuancée d’une œuvre qui ne fut point mélodique, mais, à la mode de son temps, polyphonique. Sèvres, Le Bannetou, août 1927. L. F. Retour à la table des matières Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 10 Avant-propos de la seconde édition Retour à la table des matières Seize ans se sont écoulés depuis qu’a vu le jour (1928) ce livre, petit par le format, grand par le sujet. Il fut bientôt épuisé. De divers côtés, on m’a prié de le rééditer. Je l’ai donc relu attentivement. Avec des lunettes de myope tout d’abord — et j’espère avoir effacé les fautes, typographiques et autres, qui s’étaient glissées dans son texte. Avec des jeux tout clairs, ensuite, pour bien voir l’ensemble, de haut et de loin. — À ma honte peut-être, je l’avoue : je n’ai rien trouvé à y changer. De bienveillants critiques — ce livre n’en eut point d’autres, à ma connaissance — m’ont reproché naguère de n’avoir pas poussé mon étude au-delà de 1525, d’avoir trop peu suivi, et de trop loin, le Luther d’entre 1525 et 1547 sur les chemins de la vie. Dans ce que j’appelais, dans ce que j’appelle toujours, d’un mot qui semble avoir troublé quelques-uns de mes lecteurs 1, le Repli. Si pour mieux préciser ma pensée, j’ai ajouté, dans cette édition nouvelle, deux petits mots à Repli, si je parle maintenant, sans équivoque je l’espère, d’un Repli sur soi — ces reproches amicaux ne m’ont point amené à changer d’avis. J’ai fait en 1927 ce que je voulais faire. J’ai dit, de mon mieux, le jeune Luther, et sa force, et sa fougue, et tout ce qu’il apportait de neuf au monde en étant lui. Obstinément lui. Rien que lui. Tout ce qu’il apportait ? Une nouvelle façon de penser, de sentir et de pratiquer le christianisme. Qui, n’ayant pu être ni écrasée dans l’œuf, ni avalisée telle quelle, ni digérée à l’amiable par les chefs de l’Église 1 Je pense surtout à M. Henri Strohl, ce luthérologue de haute et libérale compréhension. Lucien Febvre — Martin Luther, un destin (1928) 11 devint, de ce chef et tout naturellement, une religion nouvelle, une branche nouvelle du vieux christianisme. Et la génératrice sinon d’une nouvelle race d’hommes, du moins nouvelle variété de l’espèce chrétienne : la variété luthérienne. Moins tranchée sans uploads/Litterature/ febvre-martin-luther.pdf
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- Publié le Mai 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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