FICHE POUR « UN LIVRE IMPRÉVU » d’Abdellatif Laâbi poète et écrivain marocain,

FICHE POUR « UN LIVRE IMPRÉVU » d’Abdellatif Laâbi poète et écrivain marocain, vivant et très engagé avec la culture dans son pays.. Nous aborderons l’un des livres le plus « imprévus » de l’auteur et l’un des plus « différents » de tous ceux que nous avons lus jusqu’à maintenant. On dit de cet auteur que c’est un « fou d’espoir »1, et pour cause. Je voudrais vous le faire découvrir, à partir de vos découvertes. Il me semble prioritaire de faire notre parcours personnel, comme d’habitude, mais avant , il est important d’encadrer cet auteur vu par la plume de notre écrivain de référence, A. Baïda et à travers la belle chronique publié dans le livre que vous connaissez tous « Au fil des livres » On rencontre à travers ces pages des espaces qui ont marqué le parcours de Laâbi : la médina de Fès et les premières amours, Alger la blanche et les débats littéraires, Beyrouth et l’amour de la langue arabe, Jérusalem et la cause palestinienne, Séville et le « syndrome andalou », Créteil, Harhoura et j’en passe. Des lieux qui ont laissé chacun une marque indélébile sur la peau et dans le coeur du poète. « De tâtonnement en tâtonnement, écrit Laâbi, je me suis mis à revisiter des pans entiers de ma vie avec leur cortège de rencontres, de découvertes et de passions, tout cela en synchronie avec des expériences, des événements, des émotions, vécus au présent et dans le passé le plus proche. » (p. 161) Il décoche à maints endroits de l’oeuvre des flèches contre ce « système infâme qui avait volé à la fine fleur de notre jeunesse ses années les plus belles et l’avait condamnée à la mort lente. » (p. 171) Voici comment Souffles est présentée sur le site Internet de son fondateur, Abdellatif Laâbi : « La revue Souffles est née en 1966 au Maroc, de la rencontre de quelques poètes qui sentaient l’urgence d’une tribune et d’un renouveau poétiques. Mais, très vite, elle cristallisa autour d’elle toutes 1 C’est un article paru juste quand il a reçu le prix Goncourt de Poésie 2009 (http://www.orientespace.com/abdellatif-laabi-un-qfou-despoirq) les énergies créatrices marocaines : peintres, cinéastes, hommes de théâtre, chercheurs, penseurs… Tout au long de son existence, elle s’est également ouverte aux cultures des autres pays du Maghreb et de ceux du Tiers Monde ». Cette expérience constituait une bouffée d’oxygène dans un cadre asphyxiant de sclérose, de sous-développement et de censure. Mais le bras de fer avec les pouvoirs ne se fait pas impunément ! C’est à ce moment-là qu’a commencé ce qui est communément actuellement appelé « les années de plomb ». Les pionniers de cette expérience ont payé cher leur engagement : le poète directeur de la revue, Abdellatif Laâbi, a écopéde dix ans de prison ; Abraham Serfaty, condamné à perpétuité,subira dix-sept ans d’incarcération avant d’être exilé ; d’autres membres ont subi différentes exactions de divers degrés. La main de fer de Hassan II a frappé dur surtout après la tentative du coup d’état conduit par l’armée qui a eu lieu à Skhirat le 10 juillet 1971 et qui s’est soldé par un bain de sang. Pour la revue, c’était la fin d’une aventure à la fin de l’année 1971. Il est sûr que c’est un livre que l’on pourrait aborder sous des angles différents. Notre activité pour cette lecture se fera à travers les réflexions des paragraphes que je suis sûre vous avez bien soulignés et qui vous ont suggeré l’image que vous vous êtes faite de cet écrivain (Prix Goncourt de Poésie, 2009) À mon avis, ce livre est plein d’émotion, en le lisant on perçoit, on sent, on devine , on constate, le regard intime, l’humour et la tendresse avec lesquelles l’auteur nous a transmis une grande partie de sa vie. Il est surtout un parcours d’émotions intimes. Et pour cela je vous invite à commenter certains paragraphes des pages suivantes, que j’ai choisis en pensant à l’auteur et à son parcours vital. Voici ma sélection à laquelle nous allons ajouter les vôtres… Et j’aimerais aussi qu’un inventaire des mots ou des phrases appartenant au monde de l’intimité et des émotions soit fait… apportez-les… Voici les pages suivantes pour parcourir le texte : Pag 38 … « Arrivé à bon port….. Pag 57 … « Soyons réalistes… Pag 69… « et me débrouiller avec la langue de Cervantes … Pag. 71 … « Serais-je un de ces illuminés …. Pag. 79… « Bien avant les phénomène tragique des …. Pag. 83… « Dans l’équipe, les liens s’étaient… Pag. 113… « Instinctivement, certains choses commencèrent à …. Pag. 121… « On ne m’empêchera pas de penser, …. Pag. 131… « Et voilà, sans que j’aie à m’en donner la peine, ma feuille de route … Pag. 172… « Mon comportement résultait d’une promesse que j’avais formulée dans un poème écrit en 1972… Pag. 193… « Mes efforts d’apprentissage de l’espagnol…. Pag.196… « Revenons sur terre. Le quotidien simple …. Pag.211… « Un seul tourment subsiste, et elle …. Et pour finir voici encore ces beaux mots choisis par l’écrivain d’Au fil des livres, pour clore et bien commencer à penser à beaucoup plus de réflexions. Le livre imprévu fait partie de cette catégorie de textes où l’écrivain chuchote, murmure, fait des confidences à soi-même et un lecteur complice, sans se soucier d’un quelconque regard inquisiteur ou autre. (« Au fil des livres » A. Baïda) Note : L’œuvre d’Abdellatif Laâbi a été bien traduite en espagnol , voici un exemple : ⇒Chroniques de la citadelle d’exil (Crónicas de la ciudadela del exilio (cartas y poemas de prisión de Laâbi escritos entre 1972 y 1977) ⇒Le Chemin des ordalies * El camino de las ordalías. Trad. Víctor Luis Gómez Salvador.Madrid: Ediciones del Oriente y el Mediterráneo, 1995 uploads/Litterature/ fiche-de-lecture-pour-le-livre-imprevu-d-x27-abdellatif-laabi.pdf

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