GRASSET D'ORCET Première partie: Biographie Tombe de Grasset d'Orcet et de son

GRASSET D'ORCET Première partie: Biographie Tombe de Grasset d'Orcet et de son fils Cimetière de Cusset - Auvergne @ www.artgauth.com sauf lorsque spécifié @ www.artgauth.com - Travaux d’ésotérisme 2/13 20 octobre 2001 Grasset d'Orcet est le mystérieux auteur des articles sur la Langue des Oiseaux parus dans la Revue Britannique au siècle dernier. Ami de Fulcanelli, souvent cité par Eugène Canseliet, possible inspirateur de l'abbé Henri Boudet, son oeuvre n'en est pas moins restée confinée de nos jours à un petit groupe d'intéressés. La courte biographie que nous présentons ici est extraite de la préface du tome 1 des "Matériaux Cryptographiques" rassemblés par B. Allieu et A. Bathélémy, dont les éléments sont extraits eux-mêmes de la notice nécrologique consacrée à Grasset d'Orcet en 1901 par la Revue Britannique: "Né le 6 juin 1828 à Aurillac (cantal), il suit des études classiques à Clermont - Ferrand, puis à Juilly (Seine -et-Marne) et termine son droit à Paris où il fréquente l'atelier d'un sculpteur avec lequel il acquiert de bonnes connaissances artistiques. A la mort son père, il entreprend un voyage d'études sur le pourtour de la Méditerranée, au terme duquel il se fixe à Chypre; là, il étudie les traces des systèmes cryptographiques de la Grèce archaïque. Un revers de fortune interrompt ses recherches archéologiques et l'oblige à regagner la France où il collabore à différentes publications: c'est en décembre 1873 que la Revue Britannique accueille un premier article qui devait inaugurer une série aussi abondante que variée; nous avons relevé, sur une période de 27 ans, une liste de quelque 160 articles touchant les sujets les plus divers et occupant, pour les plus longs, jusqu'à 200 pages. Il s'éteindra à Cusset (Allier) le 2 décembre 1900. Ses actes de naissance et de décès révèlent toutefois le nom véritable du personnage: "N° 177 - Naissance de Claude Sosthène GRASSET cf acte de naissance en Annexe L'an mille huit cent vingt huit, le six juin, onze heures du matin, pardevant nous Jean Hippolyte ... , premier adjoint, par délégation de Monsieur le maire faisant la fonction d'officier de l'état civil de la commune d'Aurillac, chef lieu de la préfecture du Cantal, ont comparu Monsieur Pierre Joseph Grasset, chevalier de l'ordre impérial de Saint- Wladimir de Russie, membre du conseil général du département du Cantal, ancien maire de la ville de Mauriac, âgé de cinquante-trois ans, domicilié dudit Aurillac, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né ce matin à une heure en son hôtel situé rue du Monastère, de lui déclarant et de dame Antoinette Amélie Athénaïs de Chalambel son épouse, auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Claude Sosthène. Les présentes déclaration et présentation faites en présence de Messieurs Pierre ... François ... ..., propriétaire, ancien colonel et chef d'état major, des gardes nationales du Cantal (+), et François Violle, ..., âgé de quarante-neuf ans, domiciliés du dit Aurillac; et ont le père et les témoins signé avec nous le présent acte de naissance, après que lecture leur en a été faite. (+) âgé de cinquante-deux ans = approuvant le renvoi et un mot surchargé. Signatures" @ www.artgauth.com - Travaux d’ésotérisme 3/13 20 octobre 2001 "N° 145 - Décembre 1900 - [Décès de] GRASSET Claude Sosthène, époux, 72 ans et 5 mois. L'An mille neuf cent, et le lundi trois décembre, à neuf heures du matin, heure légale; Pardevant nous, Randoingt Pierre, officier de la légion d'honneur, maire et officier public de l'état civil de la commune de Cusset, sont comparus en la maison commune:Grasset Ollivier, Pierre, Joseph, Antoine, Léonard, âgé de trente-six ans, agent de publicité, fils du décédé, et Massit Théophile, âgé de trente-un ans, bijoutier, non parent au décédé, domiciliés l'un et l'autre à Cusset, lesquels ont déclaré que: Grasset Claude, Sosthène, publiciste, né à Aurillac (Cantal), le six juin mille huit cent vingt-huit, fils des défunts Grasset Pierre, Joseph, et de Chalambel Antoinette, Amélie, Athénaïs, son épouse, époux de Laffon Aimée, Clémence, sans profession, est décédé hier, deux décembre, à cinq heures du soir, dans son domicile, à Cusset, rue des Capucins, n° 10, à l'âge de soixante-douze ans et cinq mois. Après nous être assurés de ce décès, nous avons dressé le présent acte que nous avons signé avec les comparants, après lecture faite. Signatures" _ cf Acte de décès en Annexe Grasset d'Orcet publiciste Grasset d'Orcet fit paraître, à la fi n du XIXème siècle, une série d'articles, principalement dans deux revues : La Revue Britannique d'Amédée Pichot (plus de 160 articles), et La Nouvelle Revue de Juliette Adam. La Revue Britannique fut fondée en 1825 par J.-L. Saulnier, pour vulgariser en France les meilleurs articles des revues anglaises. A partir de 1851, elle mêla aux traductions anglaises des articles originaux. Pierre-Amédée Pichot, qui en prit la direction en 1877, en fit une revue internationale, mêlant aux articles anglais et américains des traductions d'autres langages. La Revue Britannique cessa de paraître en 1902. PICHOT (Amédée) (Arles 1795 - Paris 1877). Erudit, historien, romancier et poète. Traducteur de la presque totalité des oeuvres de Byron, Moore, Shakespeare, Cooper, Walter Scott, Dickens, Macaulay, Bullwer-Lytton, Thackeray, etc... Auteur de plusieurs ouvrages originaux sur la récit de ses voyages en Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, et de romans historiques à la mode de l'époque. Rédacteur en chef de La Revue Britannique, à partir de 1840. Un monument fut érigé à Aix à l'occasion de sa mort, et Frédéric Mistral prononça un discours reproduit dans La Revue Britannique, de 1887, t.3. - LAROUSSE du XXème siècle La Nouvelle Revue était une publication bimensuelle, politique et littéraire, fondée à Paris en 1879, par Mme Edmond Adam. Il s'agissait pour elle de continuer la lutte qu'elle soutenait depuis 1870 au profit d'idées patriotiques et de progrès. Juliette Adam recrutait ses collaborateurs parmi les jeunes écrivains qui donnèrent à cet organe nouveau de l'opinion un mouvement d'esprit très vivant. ADAM (Juliette LAMBER, dame) (Verberie 1836 - Callian 1936). Femme de lettres, auteur de romans et de souvenirs. Elle épousa d'abord l'avocat La Messine, puis le politicien Edmond Adam (Le Bec Hellouin 1816 - Paris 1877), député, puis sénateur. Juliette Adam publia de nombreux ouvrages de souvenirs sur le siège de Paris de 1870. Son salon fut fréquenté par les littérateurs et les hommes d'état les plus marquants. Elle accueillit, dans les colonnes de La Nouvelle Revue qu'elle fonda en 1879, des écrivains comme Pierre Loti. - LAROUSSE du XXème siècle @ www.artgauth.com - Travaux d’ésotérisme 4/13 20 octobre 2001 Grasset d'Orcet collabora avant 1870 à La Cloche, au Figaro, et dit du reportage pour l'agence Havas sous la commune. Ce fut par ailleurs un collaborateur occasionnel des journaux et revues de l'époque : La France, Le Gaulois, Le Soleil, L'Orient, Le Monde illustré, et, bien sûr La Revue Britannique et La Nouvelle Revue. Son inspirateur, pour sa méthode de Cabale phonétique, semble avoir été un certain P.-L. de Gourcy, auteur des Lettres philosophiques publiées à Metz en 1806 (cf article de E. Ch. Flamand dans Bief Fonctions Surréalistes, paru dans la Revue du Terrain vague, n°4). Saint- Yves d'Alveydre paraît aussi l'avoir inspiré notamment dans ses écrits sur les ordres ionique et dorique, relatant le combat séculaire des Guelfes et des Gibelins (cf « Le Pacte de famine »). Joséphin Péladan l'a plagié, sans le citer, dans « La Clef de Rabelais ». Pierre Dujols l'a nommé dans un manuscrit datant de 1900, et conservé à la bibliothèque de Lyon, « La Chevalerie » (Manuscrit n°5491). Quelques citations • Eugène Canseliet, dans la préface aux Demeures Philosophales de Fulcanelli: Si en Héliopolis, je me trouve, toujours et sévèrement soumis par le serment à l'ancestrale discipline du secret, combien, en revanche, de hauts personnages, libres et puissants, qui eussent pu parler, même confidentiellement, se turent, comme liés par un tacite accord! Il importe qu'on sache, en particulier, que Fulcanelli, dans sa jeunesse, était reçu par Chevreul, de Lesseps, et Grasset d'Orcet; qu'il était l'ami de Berthelot et qu'il connut très bien Curie, son cadet de vingt années, ainsi que Jules Grévy et Paul Painlevé..." • Richard Khaitzine, dans Fulcanelli et le Cabaret du Chat Noir, p. 158-159: "L'érudit Grasset d'Orcet [...] fit de bien étranges allusions dans ses travaux. Persuadé que nombre d’oeuvres littéraires, aussi bien parmi celles qui furent contemporaines qu'au sein des classiques, mais aussi picturales, étaient des oeuvres symboliques qu'il convenait de décrypter, Grasset d'Orcet appliqua sa méthode également à la presse. Il s'évertua à décrypter les dessins des journaux satiriques et illustrés de l'époque: Le Don Quichotte, Le Gil Blas, Le Courrier Français, et Le Chat Noir, tous journaux qui étaient sous la direction occulte de Louis Legrand (Franc-Nohain) et de Caran d'Ache (Emmanuel Poiré). Selon Grasset d'Orcet, les planches de Caran d'Ache devaient se lire suivant les règles du rébus ou de la charade. Ce même auteur laissait entendre que lesdits journaux auraient eu un rôle à jouer concernant la petite correspondance secrète de certains services spéciaux français." • Le poème de Raymond Roussel, intitulé uploads/Litterature/ histoire-grasset-d-orcet.pdf

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