INITIATION AU DOJO SHUNG DO KWAN BUDO SECTION AÏKIDO 2 SOMMAIRE 1- Introduction
INITIATION AU DOJO SHUNG DO KWAN BUDO SECTION AÏKIDO 2 SOMMAIRE 1- Introduction page 3 2 - Qu’est-ce l’Aikido ? page 3 3 - La genèse de l’Aikido page 4 4 - Avec quoi pratiquer ? page 5 5 - Qui peu pratiquer ? page 5 6 - Le DOJO page 5 7 - L’Etiquette page 5 8 - Le professeur page 7 9 - Le cours page 7 10 - Pourquoi pratiquer l'Aïkido ? page 10 11 - Indications pour le passage de grades page 11 12 - Annexe page 11 3 1 - INTRODUCTION Vous avez suivi un cours d'initiation d'Aïkido. Pour certains, c'est la 1ère fois que vous pratiquez une discipline d'arts martiaux. Vous entrez là dans un univers bien différent de ce que vous vivez tous les jours. Pendant ce cours d'initiation vous n'avez fait que toucher du doigt l'art de se défendre sans blesser son adversaire. Nous n'avons pas la prétention de vous dévoiler toutes les finesses de l'Aïkido, en si peu de temps, mais de vous donner les 1ères sensations qui vous donneront peut-être le désir de poursuivre cette enrichissante discipline. Vous avez appris pendant ces quelques heures comment se pratique l'Aïkido. Vous vous êtes exercés avec certains mouvements de base qui sont à la portée de chacun. Votre disposition physique actuelle était suffisante pour cette 1ère étape, par contre en pratiquant régulièrement vous constaterez qu'elle est mise à plus forte contribution ainsi que la discipline sur vous-mêmes et votre sens de l'observation. Nos espérons que le résumé ci-dessous répondra à certaines de vos questions et vous donnera plus de lumière sur l'Aïkido. Vous pouvez toujours vous adresser à un avancé si vous avez besoin d'aide ou des questions. Il se fera une joie de vous répondre. Nous vous souhaitons beaucoup de satisfaction à pratiquer cette discipline martiale. 2 - QU'EST CE QUE L'AIKIDO ? L'AIKIDO est un BUDO (art martial) qui prend ses racines dans les mœurs et les traditions du JAPON et qui s'est développé avec elles. En 1883, la petite ville de Tanabe, près d'Osaka, dans la préfecture de Wakaya, était dominée par le château d'un Daïmyo du clan Kn, successeur des représentants du dernier Shogun TOKUGAWA Yoshinobu. Le grand-père de Morihei Ueshiba (O Senseï), était un expert de AÏOÏ RYU. Il enseigna les techniques de cette école à son fils Yoroku, (père de Morihei), animateur à la coopérative agricole du canton. Le fondateur avait souvent été témoin des agressions dont fut victime son père le Yoroku de la part de ses opposants politiques. Ces épisodes de violence seraient à l'origine de la détermination de Morihei, encore enfant, à devenir très fort. Il fut élevé dans cette ambiance à la fois agricole et martiale. Dès son plus jeune âge, il apprit le maniement du sabre sous la direction de son père. FONDATEUR MORIHEI UESHIBA (1883 - 1969) était un pratiquant de BUDO. Son originalité fut de transformer les techniques brutales et meurtrières en un art qui se soucie moins de l'efficacité guerrière, que d'une pratique visant le dépassement de soi. 4 ETYMOLOGIE Le terme AIKIDO est composé de 3 idéogrammes: Al qui signifie l'union, l'harmonie, la coordination Kl qui signifie l'énergie, la puissance interne DO qui signifie la voie, la recherche, l'étude Ainsi L'AIKIDO peut être traduit par l'étude et la recherche de la coordination physique et mentale de l'énergie. LA PRATIQUE DE L'AIKIDO se présente extérieurement comme un ensemble de techniques très élaborées et très diverses, basées sur les lois naturelles du cercle et de la spirale. Les techniques se pratiquent debout ou à genoux en utilisant des projections et des immobilisations avec un ou plusieurs partenaires, armés ou non. L'AIKIDO permet de prendre conscience de son corps et de son environnement, et aussi de développer des notions d'équilibre, de déplacements, de maîtrise de soi et de concentration. 3 - La GENESE de l' AÏKIDO Les concepts de ki et d'Aïki ne sont pas propres à l'Aikido mais sous-tendent l'ensemble des arts martiaux japonais et de la société japonaise. L'Aïkido tel que le concevait le Maître UESHIBA, comprend: 1. des mouvements pratiques de self-défense dérivés des techniques de combat à mains nues, au sabre, à la lance, au bâton et au couteau. 2. d'autres formes plus anciennes d'arts martiaux dont on peut faire remonter la généalogie jusqu'à la fin du IXe siècle. 3. des concepts philosophiques: l'individu ne peut s'élever qu'en respectant l'équilibre des forces antagonistes du yin-yang et en affinant ses contacts avec ses partenaires sociaux. Ainsi, en partant d'un art de guerre dont la finalité est la destruction d'un ennemi, Maître Ueshiba est arrivé à un art de sauvegarde de la vie. 5 4 - AVEC QUOI PRATIQUER ? A MAINS NUES OU AVEC JO (bâton) BOKKEN (sabre) TANTO (couteau) 5 - QUI PEUT PRATIQUER ? De par sa nature, la non-violence, la non-opposition, l'utilisation de la force et de l'énergie du partenaire, L'AIKIDO peut être pratiqué par tous sans distinction de sexe ou d'âge (il existe des cours enfants). En Aikido la compétition n’existe pas. La tenue est la même qu'en judo et karaté. Mais le Kimono est assortit d'un Hakama (vêtement traditionnel japonais) que portent les plus anciens pratiquants. 6 - LE DOJO On appelait DOJO chez les bouddhistes, le lieu (JO) ou l'on se livrait à l'étude (DO) des textes sacrés, et à la méditation. Les BUSHI (guerrier) qui vinrent apprendre auprès des moines ZEN, le détachement de la vie, selon les exigences du BUSHIDO (code d'honneur définissant la voie du guerrier) étendirent l'usage du terme aux salles ou ils s'entraînèrent aux BUJUTSU. Actuellement, on pratique dans les dojos, les arts martiaux anciens sous leurs formes modernes. Un autel Shintô ou d'un petit Bouddha, le KAMIZA (où s'isolent le KAMI, divinité "familière"), se trouvait traditionnellement au levant, acte sacré, où régnait la Déesse du Soleil. Les DOJOS étaient donc orientés vers l'est. 7 - L'ETIQUETTE (voir aussi en page 12) Par ailleurs, outre la façon dont elle rythme les cours, on retrouve l'étiquette dans la tenue, le rituel du sabre. Lorsqu'on aborde le TATAMI, on laisse ses ZOORI (sandales) à l'extérieur, posées de façon à pouvoir les enfiler rapidement en descendant du tatami. Pour l'entraînement, on porte un Gl (prononcer GUI ou KEIGOGI) blanc, dont on croise toujours le pan gauche par dessus le pan droit, que l'on soit fille ou garçon. Au Japon, au moment d'un décès, on croise le KIMONO du défunt côté droit au-dessus. Un GI croisé de cette façon serait donc incongru, dépourvu de sens, voire profondément choquant. 6 La ceinture (OBI), blanche ou noire, est attachée par un nœud plat, les deux extrémités égales retombant symétriquement. Les anciens arborent un HAKAMA noir ou bleu foncé, sorte de longue jupe-culotte portant sur le devant, cinq plis apparents qui symbolisent les cinq éléments du TAO: I'eau, le feu, le vent, la terre et le bois. LES REGLES OU "RITUELS " Pour les enseignants et les pratiquants occidentaux, on peut associer à l'AÏKIDO un ensemble de gestes, de règles, d'attitudes codifiées qu'on peut appeler "rites" et qui lui confèrent une atmosphère très significative. (par exemple l’étiquette sur le tatami, expliquée ci-dessous) Le côté traditionnel du cérémonial a pour but, lors des cours et des entraînements, de répondre à plusieurs motivations: CONSERVER L'ESPRIT DONNE PAR LES FONDATEURS, Mais aussi: DONNER A UNE RECHERCHE FONCIEREMENT INDIVIDUELLE UN CADRE QUI PERMET DE SE SITUER LORS DE RENCONTRES AVEC DES PRATIQUANTS ETRANGERS. La raison d'être du "rituel" tient à la spécificité du DOJO, à la nature particulière de l'AIKIDO dépourvue de réglementation puisqu'il n'y a pas de compétition. Elle constitue ainsi un cadre de pratique, admis par tous, en imposant une attitude correcte de la courtoisie et de la rigueur. SEIZA ( qui veut dire s'asseoir correctement) C'est la position d'attente, de repos dans un DOJO. On fléchit d'abord le genou gauche, que l'on met à terre, puis le droit, enfin on s'assoit entre les talons. Référence est faite à l'art guerrier du sabre: le SAYA (fourreau) reposait du côté gauche. Il importait donc de garder la jambe droite disponible le plus longtemps possible pour pouvoir faire face et dégainer en cas d'attaque soudaine. Cette même raison fait que pour se lever, comme pour tirer le sabre du fourreau, on dégage d'abord la jambe droite, les orteils du pied gauche prenant simultanément appui sur le sol, prêts à donner l'élan. Lorsqu'on se lève, le pied gauche est alors ramené vers l'avant au niveau du pied droit. La main gauche d'abord (le sens du sabre toujours !), ainsi que la droite sont portées au sol: les pouces et les index se touchant, dessinent un triangle, les autres doigts sont joints. LE SALUT (REI) : On s'incline sans courber le dos ni décoller les fessiers des talons, profondément (mais pas le front à terre) pour un professeur, un ancien, un peu moins profondément devant un camarade (vigilance!) Il est utilisé pour: Saluer le DOJO en entrant et en sortant (c'est le passage de la vie ordinaire à un travail uploads/Litterature/ initiation-aikido-adultes.pdf
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- Publié le Aoû 14, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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