La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article
La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions stricte ment réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utili sation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représenta tion ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (ali néa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © Société d’édition « L e s B e l l e s L e t t r e s », Paris, 1982. ISBN 2-251-32602-2 ISSN 0184-7112 COLLECTION D'ÉTUDES ANCIENNES Publiée sous le patronage de l’ASSOCIATION GU ILLAU M E BU DÉ LA MYSTAGOGIE DE PROCLOS PAR JEAN TROUILLARD P r o f e s s e u r h o n o r a i r e a l ’ I n s t i t u t c a t h o l i q u e d e P a r i s Publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique SO C IÉ TÉ D ’É D IT IO N « L ES B E L L E S L E T T R E S » 95, b o u l e v a r d r a s p a i l 75006 P A R IS 1982 BIBLIOGRAPHIE 7 Du même auteur : La purification plotinienne, Paris, P. U . F ., 1955. La procession plotinienne, Paris, P. U . F ., 1955. Proclos. Éléments de théologie, traduction, introduction et notes, Paris, Aubier, 1965. Le néoplatonisme de Plotin à Damascios, dans Histoire de la philosophie, I, Paris, Gallimard, 1969 (Encyclopédie de la Pléiade). L 'U n et Pâme selon Proclos, Paris, Les Belles Lettres, 1972. Le « Parménide » de Platon et son interprétation néoplatonicienne, dans Études néoplatoniciennes, Neuchâtel, La Baconnière, 1973. Erigène et la théophanie créatrice, dans The mind o f Eriugena, Dublin, Irish University Press, 1973. L'activité onomastique selon Proclos, dans De Jamblique à Proclus, Vandœuvres-Genève, Fondation Hardt, 1975 (En tretiens sur l’Antiquité classique, X X I ). Théologie négative et auto constitution psychique selon Pro clos, dans Savoir, faire, espérer, I, Bruxelles, Facultés uni versitaires Saint-Louis, 1976. La notion de « théophanie » chez Érigène, dans Manifestation et révélation Paris, Beauchesne, 1976. Les fondements du mythe chez Proclos, dans Le mythe et le symbole, Paris, Beauchesne, 1977. La figure du chœur de danse dans l'œuvre de Proclos, dans Permanence de la philosophie, Neuchâtel, La Baconnière, 1977. La notion d’ « analyse » chez Érigène, dans Jean Scot Érigène et l'histoire de la philosophie, Paris, G. N. R . S., 1977. Les degrés du ποιεΐν chez Proclos, dans Dionysius (Dalhousie University, Halifax, Canada), vol. I, December 1977. Procession néoplatonicienne et création judéo-chrétienne, dans Néoplatonisme, Fontenay-aux-Roses, École normale supé rieure, 1981. 8 BIBLIOGRAPHIE Œ uvres philosophiques de Proclos = éditions citées Elementatio theologica, Oxford, E . R . Dodds, 1933 et 1963, traduction Jean Trouillard, Paris, 1965 = E l. Th. Les chiffres désignent les théorèmes. In Platonis Theologiam, I-III, Paris, Safïrey-Westerink, 1968- 1978 ; IV -Y I, Hambourg, Portus, 1618, et Francfort, M i- nerva, 1960 = In Pl. Th. Les chiffres renvoient aux livres, chapitres et pages. In Alcibiadem, Amsterdam, Westerink, 1954 = In Alcibiad. Les chiffres sont les grands numéros des marges et leurs divisions linéaires. In Timaeum, Leipzig, Diehl, 1903-1906, 3 vol. = In Tim. Les chiffres désignent les tomes, les pages et les lignes. In Parmenidem, Paris, Cousin, 1864 ; Hildesheim, Olms, 1961 = In Parmenid. Les chiffres renvoient aux livres, colonnes. et lignes. Édition d’un fragment par R . Kli- bansky, Londres, 1953. Les chiffres sont ceux des pages et des lignes. In Rempublicam, Leipzig, Kroll, 1899-1901, 2 vol. = In R em p . Les chiffres renvoient aux tomes, pages et lignes. In Cratylum, Leipzig, Pasquali, 1908 = In Crat. Les chiffres sont ceux des pages et des lignes. In Euclidem, Leipzig, Friedlein, 1873 = In Euclid. Les chiffres désignent les pages et les lignes. De decern dubitationibus circa providentiam, Berlin, Boese, .1960 ; Paris, Isaac, 1977 = De decem. Les chiffres ren voient aux paragraphes. De providentia et fato, Berlin, Boese, 1960 = De providentia. Les chiffres renvoient aux paragraphes. De malorum subsistentia, Boese, Berlin, 1960 = De malorum. Les chiffres renvoient aux paragraphes. De philosophia chaldaïca, Halis Saxonum, Jahn, 1891 ; Paris, Des Places, 1971, dans Oracles chaldaîques, p. 206-212 = pages et lignes de cette dernière édition. M a r i n o s , Proclus, Paris, Firm in-Didot, 1929. Chiffres des paragraphes. D a m a s c i o s , Dubitationes et solutiones, Paris, Ruelle, 1889 , 2 vol. Tomes, pages et lignes. BIBLIOGRAPHIE 9 Άχθέντα δέ δία τούτων ίκανώς, ώσπερ δία τινών προτελείων καί μικρών μυστηρίων, εις τήν Πλάτωνος ήγε μυσταγωγίαν... « Après qu’il eût suffisamment conduit Proclos à travers de telles études (le cursus aristotélicien), comme par des pré ludes et des Petits Mystères, Syrianos mena son disciple vers la mystagogie de P laton... » M arini Proclus, X I I I , 44-46. PRÉFACE Le terme « mystagogie » est appliqué par le disc iple et biographe de Proclos, Marinos, à la philosophie de Platon, et il en marque à ses yeux la supériorité à l’égard de l’enseignement d’Aristote, c elle de l’initiation par faite vis-à-vis de ses préparations. Proclos lui-même l’emploie à maintes reprises pour qualifier la démarche de son maître1. Et il nomme ainsi sa propre méditation qu’il veut aussi fidèle que possible à c elle de Platon2. Ce mot μυσταγωγία est complété la plupart du temps par περί τών θείων ou θεών. Platon aurait reçu d’Orphée et de Pythagore des traditions sec rètes concernant les mystères divins qu’il nous livrerait sous formes d’énigmes 3. On trouve en effet dans l’étymologie de μυσταγωγία, d’une part μύστης qui évoque l’idée de sec ret, d’autre part άγωγή qui explicite c elle d’initiation. L’idée suggérée est donc c elle d’une sagesse qui n’est pas seulement spécu lative, mais transformante4. Bien entendu, cette sagesse c ulmine dans le Parmé- nide, qui est une théogonie, « le c hant de la genèse des dieux et de tout c e qui existe à partir de la c ause ineffable et inconnaissable de l’univers »5. Mais tous les dialogues platoniciens « participent à cette sagesse divinement inspirée » 6. C’est dire que la philosophie tout entière 1. Par exemple : In Pl. Th., I, 1, p. 5, 17 ; p. 6, 12 ; 5, p. 24, 12 ; 7, p. 32, 4 ; 10, p. 41, 5-6 ; 17, p. 81, 9. 2. Ihid., III, 7, p. 29, 7-8. 3. Ibid., I, 5, p. 25, 24-27. 4. Cf. Pierre Hadot, Exercices spirituels, Annuaire de la Ve section de VÉcole pratique des Hautes Études, L X X X IV , p. 25-70. 5. In Pl. Th., I, 7, p. 31, 25-27. 6. Ibid., p. 32, 5. 1 2 PRÉFACE trouve ici son mouvement et son ordre. Elle s’enrac ine dans les mythes et les mystères, elle s’efforce de dégager leur sens et de promouvoir leur orientation avec la ri gueur qui lui est propre. Cette conception de la philosophie nous déconcerte parc e que chez nous la philosophie tend à devenir un simple savoir ou un métier. Dans notre Occident le rationalisme et le primat de la technologie ont tellement imprégné notre mentalité qu’ils sont le plus souvent inconscients. D’où la difficulté d’entrer dans des pensées comme celle de Proclos, aussi longtemps que nous ten tons de lui appliquer nos modèles d’intelligibilité. La fréquentation de c ertaines sagesses orientales nous con duirait à remettre c es modèles en question et nous ferait douter de l’universalité de nos normes rationnelles. Nous savons combien Proclos était curieux de mythes et de cultes orientaux et combien il vénérait les traditions orphiques et les Oracles chaldaïques. Mais l’accueil c hez lui était exigeant (μετ’ έπικρίσεως, nous dit Marinos)1 et ne menait ni au syncrétisme ni à l’irrationalisme. Il assumait l’intellectualisme platonicien et il voulait que la lucidité fût présente à toutes les étapes de l’initiation. La méthode dialectique du Parmènide en témoigne. Tel est le thème qu’essaient d’illustrer, c hacune dans sa perspective, les études que j’ai réunies dans c e livre. Elles convergent vers lui comme vers leur c entre. On y retrouvera la démarche fondamentale qu’esquissait L'Un et Vâme selon Proclos. Mais elle se présente ici à travers des analyses plus développées et plus préc ises, que c ertains lec teurs jugeront peut-être téméraires. En tout c as, il me semble qu’elles confirment et appro fondissent l’idée que l’âme est chez Proclos le foyer de toute rec herc he. Elle détient dans ses puissances tous les niveaux uploads/Litterature/ jean-trouillard-la-mystagogie-de-proclos.pdf
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- Publié le Mar 27, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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