LE PENTAGATE sous la direction de Thierry Meyssan www.carnot.fr CARNOT Du même
LE PENTAGATE sous la direction de Thierry Meyssan www.carnot.fr CARNOT Du même auteur : - L’Effroyable imposture, Carnot, 2002. - L’Enigme Pasqua, éd. Golias, Paris, 2000 - Charles Millon, le porte-glaive, éd. Golias, 1999 Sites internet : - www.reseauvoltaire.net - www.effroyable-imposture.net - www.asile.org Le livre Le Pentagate et une importante base docu- mentaire sur le 11 septembre et la politique étrangère et militaire des états-Unis sont disponibles sur : http://www.effroyable-imposture.net Introduction DISSECTION D’UN MENSONGE DE GUERRE L’Effroyable imposture ambitionnait de décortiquer les incohérences de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et de présenter un point de vue différent sur ces événements. Les journaux français qui l’ont dénigré ont concentré leurs attaques sur le premier chapitre consacré à l’at- tentat du Pentagone. A défaut d’arguments pour défendre la version officielle, ils ont mis en cause la crédibilité et la sincérité de l’auteur, puis l’intelligen- ce des lecteurs. L’Effroyable imposture se contentait d’observer l’im- possibilité matérielle du crash d’un Boeing 757 sur le Pentagone sans expliquer la nature exacte de l’atten- tat. Il ne tirait aucune interprétation politique des 5 faits. Pour inviter les citoyens à une lecture critique des déclarations officielles ultérieures, il se bornait à souligner que le gouvernement des Etats-Unis avait commencé à mentir dès le matin du 11 septembre. Avec l’aide de nos lecteurs et certains de nos confrères journalistes, qui nous ont transmis des documents et leurs propres réflexions, nous avons poursuivi nos investigations. Les éléments que nous présentons aujourd’hui ne sont donc pas une suite de L’Effroyable imposture, mais un complément d’en- quête sur l’attentat du Pentagone et la manière dont nous avons tous été intoxiqués par les services de communication du département de la Défense. UN DÉBRIS DE TROP Un débris du Boeing 757-200 du vol American Air- lines 77 a été retrouvé sur la pelouse du Pentagone, le 11 septembre 2001. L’enquête de Thierry Meyssan tombe à l’eau. Le doute n’est plus permis : l’avion s’est bel et bien écrasé sur le département de la Défense. Fermez votre livre. Mais les journaux qui ont publié la photographie de ce débris comme un élément de preuve ont peut-être brûlé les étapes en ne procédant pas aux vérifications élémentaires. Ils semblent en effet avoir trouvé un débris dont le Pentagone lui-même ne connaissait pas l’existence. On est d’ailleurs bien en peine de définir de quelle partie du Boeing ce morceau de tôle peut provenir. 7 Le débris d’un avion « pulvérisé », « fondu », « gazéifié » La fameuse photographie a été prise par Mark Faram, reporter photographe pour l’agence CNA, et utilisée initialement dans le Navy Times (voir cahier photo p. XVI). Elle a été publiée pour la première fois en France par Le Monde, le 21 mars 2002. Par la suite, plusieurs journaux l’ont reprise en couleur et en pleine page. Cette photo représente un morceau de tôle tordu, de couleur blanche et rouge, ressemblant à un débris aéronautique. Pour tous les journaux qui évoquent l’affaire, cette image est bien plus que cela : elle est la preuve photographique que le vol AA77 s’est écrasé sur le Pentagone, puisque naturellement, elle représente un débris du Boeing 757-200 d’American Airlines. En la matière, Le Monde a donné le “la”. Publiée en haut d’une page intitulée « Internet véhicule une rumeur extravagante sur le 11 septembre », la pho- tographie est ainsi légendée : « Cette image a été prise par un photographe militaire du Navy Times, le 11 septembre 2001. Selon l’agence Associated Press (AP), qui la diffuse, la photo montre un débris de l’avion sur l’héliport ouest du Pentagone. AP précise que des morceaux ont été éparpillés par le 8 choc jusqu’à l’autoroute avoisinante. Il s’agit de l’un des rares documents disponibles dans les agences photographiques. Mark Faram, l’auteur du cliché, a confirmé son authenticité au Monde, mardi 19 mars. »1 L’éditorial du journal, publié le même jour, est enco- re plus catégorique sur ce que la rédaction pense de l’image: « Des témoins ont vu l’avion avant qu’il ne s’écrase sur le Pentagone, une photo a même montré un morceau de fuselage à une centaine de mètres de l’immeuble. » Dans le même temps, et sans craindre la contradic- tion, le journal rassure ses lecteurs surpris par le peu de preuves matérielles de la présence de l’avion : des experts – anonymes – expliquent que l’appareil s’est désintégré sous le choc et a, de surcroît, fondu. « L’impact s’est produit avec une extrême énergie, provoquant la pulvérisation de l’appareil, note l’un d’entre eux, et un embrasement immédiat. A la diffé- rence des voitures, les avions sont surtout composés d’aluminium, qui rentre en fusion vers 600°C, et les structures de l’appareil ont pu fondre. »2 1. “Internet véhicule une rumeur extravagante sur le 11 septembre”, Le Monde, 21 mars 2002. 2. “Un avion a bel et bien frappé le Pentagone”, Le Monde, 21mars 2002 : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236—267442-,00.html 9 Par la suite, d’autres journaux reprennent cet argu- ment, pourtant contradictoire avec la photo du débris présumé. « Quid de l’absence des ailes ? Les experts en aéronautique sont catégoriques : fabriquées en aluminium, elles ont tout simplement fondu dans le brasier », analyse Marianne.1 Pourquoi pas ? Mais on devrait alors trouver cent tonnes de métal fondu. Ce qui n’est pas le cas. Pour expliquer ce mystère, on apprend alors aux lecteurs que la température a atteint le point de gazéification. « L’intensité de la chaleur causée par la déflagration peut aisément pulvériser l’appareil. Meyssan ne le sait peut-être pas, mais à 3000°, l’aluminium se transforme en gaz ! » enseigne doctement Entrevue.2 Bien entendu, on ne s’interroge pas sur les consé- quences d’une telle hypothèse. Si l’avion a brûlé à plus de 3000° à l’intérieur du bâtiment, à hauteur du rez-de-chaussée et du premier étage, comment croire que les étages supérieurs aient pu résister à une température aussi élevée ? Et comment les autorités ont-elles pu identifier les victimes prétendument retrouvées dans cette fournaise ? Car, autre preuve apparemment incontestable du crash de l’avion sur le 1. “Rumeurs - Le pape a-t-il organisé les attentats du 11 sep- tembre ? ”, Eric Dior, Marianne, 1er au 7 avril 2002. 2. “Ardisson complice d’une imposture”, Entrevue, avril 2002. 10 Pentagone, Libération précise à ses lecteurs qu’une passagère « a été identifiée grâce à ses empreintes digitales. »1 Comment croire que le métal a fondu, s’est « gazéifié » et que les corps humains sont encore identifiables ? Selon ces journaux, l’avion a donc été « pulvérisé » avant de « fondre » et de se « transformer en gaz ». Ils en ont cependant identifié catégoriquement un débris pas du tout calciné. Le Pentagone n’a pas retrouvé le débris Les publications qui ont présenté ce débris réfutent, en fait, la version officielle. Il ressort, en effet, des confé- rences de presse au Pentagone des 12 et 15 septembre 2001, qu’aucun morceau important de l’avion n’a été retrouvé. Selon le département de la Défense, les seuls éléments qui auraient été récupérés seraient les boîtes noires et un phare, le 14 septembre 2001. Le 12 septembre, un journaliste demande à Ed Plau- gher, chef des pompiers du comté d’Arlington, s’il reste quelque chose de l’avion. Sa réponse ne prête 1. “Pourquoi la démonstration de Meyssan est cousue de très gros fils blancs”, Libération, 30 mars 2002. 11 pas à confusion : « A propos de l’avion, il y a des petits morceaux de l’appareil visibles de l’intérieur, au cours des opérations de lutte contre l’incendie dont je vous parlais, mais pas de grands morceaux. En d’autres termes, il n’y a pas de morceaux de fuse- lage, ou ce genre de choses. »1 Le 15 septembre, lors d’une nouvelle conférence de presse, relative cette fois à la reconstruction du Pen- tagone, Terry Mitchell est à son tour interrogé sur ce qu’il a pu voir comme preuve de l’avion (« plane evi- dence »). Il indique qu’on ne pouvait en voir que de « petites pièces ». La question suivante nous intéres- se particulièrement : « A quelle profondeur à l’inté- rieur du bâtiment [se trouvaient ces morceaux de l’avion] ? Encore une fois, nous essayons de com- prendre comment il est entré dans le bâtiment… » La réponse officielle est éloquente : « On peut commen- cer par voir la fin de la vidéo, avant de revenir là- dessus ? » Les journalistes approuvent et M. Mitchell ne reviendra plus jamais à cette question pourtant pri- mordiale.2 1. “DoD News Briefing”, Defense Link, Department of Defense, 12 septembre 2001 : http://www.defenselink.mil/news/Sep2001/t09122001t0912asd.html 2. “DoD News Briefing on Pentagon Renovation”, Defense Link, Department of Defense, 15 septembre 2001 : http://www.defenselink.mil/news/Sep2001/t09152001t915evey.html 12 Interrogé lui aussi sur les preuves matérielles de l’avion, Lee Evey, chef de projet de l’Opération réno- vation du Pentagone répond qu’il « y a des preuves considérables de l’avion à l’extérieur. Ça n’est juste pas très visible. […] Aucun de ces morceaux ne sont très grands et les quelques pièces plus grandes, ici, ressemblent à uploads/Litterature/ l-x27-affaire-du-pentagone-11-septembre-effroyable-imposture-pdfdrive.pdf
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- Publié le Apv 15, 2022
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