(Youth Without Youth) AMERICAN ZOETROPE présente une production SRG Atelier, Pr
(Youth Without Youth) AMERICAN ZOETROPE présente une production SRG Atelier, Pricel et BIM Distribuzione UN FILM DE FRANCIS FORD COPPOLA avec TIM ROTH ALEXANDRA MARIA LARA BRUNO GANZ écrit, produit et réalisé par FRANCIS FORD COPPOLA durée : 2h05 SORTIE LE 14 NOVEMBRE 2007 DISTRIBUTION Pathé Distribution 2, rue Lamennais 75008 Paris Tél. : 01 71 72 30 00 Fax : 01 71 72 32 60 www.pathedistribution.com PRESSE Laurence Granec/Karine Ménard 5bis, rue Képler 75116 Paris Tél. : 01 47 20 36 66 Fax : 01 47 20 35 44 lgranec@club-internet.fr , en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s’attelle enfin à l’œuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage. Mais son cas attire les espions de tout bord : nazis en quête d’expériences scientifiques, agents américains qui cherchent à recruter de nouveaux cerveaux. Dominic Matei n’a d’autre choix que de fuir, de pays en pays, d’identité en identité. Au cours de son périple, il va retrouver son amour de toujours, ou peut-être une femme qui lui ressemble étrangement... Elle pourrait être la clé même de ses recherches. À moins qu’il soit obligé de la perdre une seconde fois. SYNOPSIS 1 9 3 8 C’est une amie de lycée, Wendy Doniger, qui la première a attiré mon attention sur L’Homme sans âge (Youth without youth). Elle avait été assez gentille de lire un scénario, MÉGALOPOLIS, sur lequel je travaillais depuis des années sans pouvoir l’achever. J’avais le pressentiment que Wendy, aujourd’hui éminent professeur dans le département des langues et religions indiennes à l’Université de Chicago, pourrait m’apporter ses lumières sur certains concepts obscurs de l’histoire. Et c’est ce qu’elle a fait. Nous avons discuté des deux domaines du langage cinématographique qui m’intriguent le plus : le temps et la conscience. Sa réaction après la lecture du scénario fut très encourageante. En outre, elle avait ajouté dans ses annotations quelques citations intrigantes de L’Homme sans âge, nouvelle de son mentor, Mircea Eliade. Je décidai de la lire. À peine l’avais-je commencée que je me dis : “Je pourrais en faire un film. Je ne vais rien dire à personne. Je vais le faire, c’est tout.” L’histoire m’a touché. Comme le personnage principal, Dominic, j’étais tourmenté et englué dans mon incapacité à terminer un travail important. À 66 ans, j’étais frustré. Je n’avais pas tourné de film depuis huit ans. Mes affaires étaient florissantes mais ma soif de créativité n’était pas satisfaite. L’Homme sans âge ressemble, d’une certaine manière, à un épisode de la Quatrième Dimension. Un vieux professeur rajeunit. Il profite de ce sursis pour poursuivre ses recherches sur les origines du langage. Je voulais retourner à la réalisation de films plus personnels. Ce qui veut dire des petits budgets. L’histoire se passe en Roumanie. En Roumanie ! J’ai toujours aimé explorer la périphérie des choses. Mon déménagement de Los Angeles à San Francisco participait du même désir. En catimini, j’ai donc commencé à négocier les droits de la nouvelle. J’ai commencé à réfléchir. J’ai pris un carnet et j’ai commencé le découpage du film. Soudain, l’espoir renaissait. J’avais déjà la caméra et je venais d’acheter de nouveaux objectifs, de vrais petits bijoux. Je commençais à réfléchir à un style. Comme chez le grand réalisateur japonais Ozu, la caméra ne bougerait pas. Ce n’était pas très original mais ce n’était qu’un début. Peut-être mes explorations du temps et de la conscience ajouteraient-elles quelques mots au vocabulaire cinématographique ? J’y aspirais depuis si longtemps. Je repris courage. Quand j’étais avec ma famille ou mes amis, je me sentais mieux car j’avais un secret que personne ne soupçonnait : un film sur le feu. Quand l’écriture du scénario fut achevée, je me rendis en Roumanie avec ma petite-fille Gia. Nous habitions chez un ami américain qui avait racheté les parts d’un petit laboratoire pharmaceutique qui périclitait et essayait de le transformer en une société conforme aux normes européennes. C’était une bonne couverture. Je ne voulais surtout pas être pris au piège du célèbre réalisateur qui tourne un film à gros budget. Je me comportais comme si je faisais un film de fin d’études. Gia et moi avons voyagé à travers la Roumanie. Nous nous sommes rendus dans tous les endroits mentionnés dans le roman. C’était une aventure amusante. Petit à petit, j’élaborais un plan pour un film que je pourrais financer seul. Quel soulagement de ne pas avoir à aller quémander de l’argent aux gros bonnets des studios ! Tout devait rester simple. Quand j’ai su que ça pourrait marcher, j’ai fait venir deux collaborateurs de confiance : Anahid Nazarian et Masa Tsuyuki - et la caméra. Je commençais à faire passer des auditions aux comédiens dans l’arrière-boutique du labo pharmaceutique. Il y a plus de 50 rôles dans L’Homme sans âge ; combien pouvais-je en distribuer ici ? Mais j’avais un plan encore plus élaboré. Chaque fois que j’auditionnais un acteur, j’utilisais un directeur de la photographie différent. Ils étaient tous très professionnels mais j’ai choisi Mihai Malaimare, Jr. Le film parlait du rajeunisse ment. Le fait que Mihai soit si jeune me plaisait, il a aussi une personnalité très douce et un immense talent. Quand je lui ai dit que la caméra serait statique, il a répondu, “C’est génial !” Pas à pas, j’échafaudais mon plan. Anahid avait produit quelques films à petit budget et s’en était bien sortie. Je voulais une équipe réduite. Nous aurions donc deux casquettes. Anahid serait productrice et script. En ce qui concerne le matériel, je n’utiliserais que le strict nécessaire. Masa est retourné à Napa pour acheter un Dodge Sprinter, qu’il a transformé en studio roulant, une camionnette utilitaire pour transporter tout le matériel. Nous l’avons expédiée en Roumanie. J’étais sur le point de faire le grand saut, de mettre les autres devant le fait accompli. Pour interpréter le rôle principal, il me fallait un acteur suprêmement intelligent qui puisse faire face à toutes les exigences du rôle, y compris les heures de maquillage puisque le personnage passe de 26 ans à 101 ans. Quand j’ai rencontré Tim Roth, je l’ai trouvé charmant et très intelligent. Il avait fait des choses remarquables et s’enthousiasmait à l’idée de s’attaquer au rôle. J’avais vu Alexandra Maria Lara dans LA CHUTE et j’avais trouvé qu’elle avait beaucoup de présence à l’écran, avec un talent particulier pour l’expression des sentiments intimes. Quand on rencontre une personne comme elle, on sait qu’on tient un trésor. C’est à cause de la personnalité d’Alexandra que j’ai décidé de lui faire jouer les trois rôles qui sont une variation de la même personne : Laura, Veronica et Rupini. Une seule actrice pour incarner les trois aide le spectateur à comprendre le thème de la réincarnation et de la métempsycose. Bruno Ganz, bien sûr, je le connaissais depuis les films de Wim Wenders. Comme j’avais sous la main un immense acteur, j’ai créé un personnage qui est une combinaison de plusieurs médecins du roman. Je pensais que Bruno donnerait de la personnalité au professeur et il y a réussi. Il y a eu beaucoup de concurrence pour jouer la belle espionne nazi. Mais en fin de compte, j’ai choisi Alexandra Pirici, chorégraphe et danseuse conceptuelle, qui est remarquablement intelligente et très séduisante. Un autre acteur m’a beaucoup impressionné. C’est Adrian Pintea, célèbre acteur roumain qui s’est métamorphosé en mystique indien. Nous avons commencé le tournage en octobre 2005 et avons tourné pendant 84 jours avec une distribution et une équipe technique essentiellement roumaines. Nous avons relevé bien des défis, surmonté bien des difficultés, la météo n’étant pas la moindre. Il y a eu quelques contretemps en début de tournage mais grâce à tous nos efforts conjugués, nous les avons surmontés et je suis très fier de présenter ce film. Francis Ford Coppola ETERNEL RETOUR A GREAT NECK Il y a longtemps, bien longtemps, Francis m’embrassa. Ce n’était pas encore Francis Ford Coppola à l’époque car cela se produisit dans un autre siècle ou, comme le mythologiste roumain Mircea Eliade l’aurait écrit, in illo tempore, en ce temps-là, un temps mythique. En fait, c’était il y a plus ou moins un demi- siècle, dans les années 50 - souvenez-vous, TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES ou PEYTON PLACE. On s’embrassait toujours sous quelque chose à l’époque (“sous la pendule de l’hôtel Biltmore” par exemple) et Francis m’embrassa sous un grand tableau accroché au-dessus du canapé dans le salon de mes parents. Au lycée de Great Neck, nous appartenions à un petit cercle de marginaux qui caressaient de grands rêves. Francis disait qu’il serait un jour un grand cinéaste et on lui répondait tous : “C’est ça, c’est ça...”. J’étais déjà une mythologiste en herbe. J’avais écrit un poème intitulé “Pégase” pour le journal du lycée, ainsi qu’une nouvelle dans un style qui était un pastiche de la bible King James, chaque phrase commençant par “Et”. On discutait beaucoup de l’existentialisme, on lisait Huis-clos, E.E. Cummings et uploads/Litterature/ l-x27-homme-sans-age.pdf
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- Publié le Jul 04, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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