La préciosité et Madame de la Fayette Vers la première moitié du XVII e siècle

La préciosité et Madame de la Fayette Vers la première moitié du XVII e siècle , entre 1610 et 1660, une nouvelle philosophie, un nouveau mode de vie était né. Elle prend le nom de Préciosité. La préciosité est un mouvement culturel et un courant littéraire français du XVII e siècle qui repose sur la volonté de se distinguer par la pureté du langage, par l’élégance de la tenue et par la dignité des mœurs. Les Précieux se retrouvent dans des salons littéraires. Ces organisations sont « fondées » par de grands aristocrates. Ils se développent initialement en Provence et à Paris. Les femmes y sont actives. Les plus importants sont la « chambre bleue » de Catherine de Rambouillet et celui de Madeleine de Scudéry. On y discute dans un langage très appliqué, on y parle de littérature, on y écrit et lit des poèmes, presque tous sur l’amour, et on y lit des extraits d’œuvres. Une des cettes femmes des salons est aussi Madame de la Fayette. Traumatisée dès son jeune âge, toujours malade et toujours active, femme d'affaires et agent secret, romancière attentive à une oeuvre qu'elle n'a jamais voulu reconnaître, on pouvaient dire que Mme de La Fayette est une énigme. Connaître sa vie et son oeuvre permet de mieux comprendre le statut de la femme et de l'amour au XVIIe siècle. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, plus connue sous le nom de Madame de Lafayette, est une femme des lettres française. Elle est née le 18 mars 1634 à Paris, et décédée le 25 mai 1693. Son père meurt qu'elle n'a que quinze ans. Sa mère se remarie alors avec le chevalier Renaud de Sévigné, l'oncle de la marquise de Sévigné. La marquise de Sévigné et madame de La Fayette resteront amies leur vie durant. L’année suivante, elle devient dame d’honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire. Alors, elle entre aux salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry. En 1655, elle a 21 ans et épouse le comte de La Fayette, un homme de dix- huit ans, dont elle aura deux fils. Ce mariage arrangé par sa mère lui vaut une vie sans tumulte. Les époux adopteront un mode de vie qui les satisfera tous les deux : elle fréquentera les salons parisiens, tandis que le comte restera sur ses terres d'Auvergne. Madame de La Fayette se lie d'amitié avec Henriette d'Angleterre, la future duchesse d'Orléans. Cette amitié lui vaudra de pénétrer dans les cercles les plus intimes de la royauté. Elle ouvre son propre salon. Après la naissance de leurs fils son mari François de la Fayette a disparu. Etablie de façon définitive à Paris en 1659 ; elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. Aussi elle sera liée avec le Rochefoucauld, dont elle dira : « M. de La Rochefoucauld m'a donné de l'esprit, mais j'ai réformé son cœur. »1 L'œuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de la Fayette est La Princesse de Clèves, d'abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. La mort de La Rochefoucauld en 1680, puis du comte de la Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine afin de ce préparer à la mort. Trois de ses ouvrages ont été édités à titre posthume: La Comtesse de Tendre, Histoire d'Henriette d'Angleterre et Mémoires de la Cour de France. Jusqu'en 1680, Madame de la Fayette écrit des romans et des nouvelles. Mais elle ne les signe pas car elle pense qu'une femme de son rang ne peut pas être auteur. Elle joue un rôle diplomatique sur la fin de sa vie, auprès de la cour de Savoie, et s'éteint en 1693. Le roman le plus célèbre de madame de La Fayette est La Princesse de Clèves » , édité anonymement pour la première fois en mars 1678. A la jonction du 1 Le citât de http://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_La_Fayett 2 courant précieux et du courant tragique, il met en avant, à travers les amours malheureuses de la princesse de Clèves, la disjonction entre être et paraître caractéristique de la cour de Louis XIV. Cette œuvre, dont le succès ne s'est jamais démenti, passe pour être le premier véritable roman français et un prototype du roman psychologique. En peignant le malheur des femmes qui ont faut un mauvais mariage, Madame de la Fayette exprime une vision très pessimiste de la condition féminine de la fin du XVIIème siècle. L'héroïne de la Princesse de Clèves est une femme lucide et résistante. Pour ne pas céder à la tentation du duc de Nemours, elle choisit le couvent, afin d'échapper à la jalousie. La sincérité de son personnage et son renoncement au monde suscitèrent une véritable querelle littéraire à l'époque, portée par des détracteurs de l'oeuvre qui accusent un manque de vraisemblance. Princesse de Clèves Mme de Lafayette a crée une œuvre magnifique. Il s’agit de premier roman psychologique Princesse de Clèves. Cette œuvre est considérée comme le premier roman moderne de la littérature française et comme un des premiers romans d’analyse. Cet oeuvre a des caractéristiques d’un roman historique. Presque tous les personnages de La Princesse de Clèves sont des personnages historiques, quoique quelques détails sont modifiés. Seul le personnage principal est imaginaire. L’œuvre est partagé en quatre partis. L’action se déroule, entre octobre 1558. et novembre 1559, à la cour du roi Henri II. L’écrivaine utilise les descriptions simples, les phrases longues mais assez claires. « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux ; […] Comme il réussissait admirablement dans 3 tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. C’étaient tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues ou de semblables divertissements; […] Jamais cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits. »2 Ce qui se mentione tout de suite est la présence de beaucoup des personnages. Le roman commence par une large description de la cour française. Il y a beaucoup de details et portraits. L’auteur veut nous présenter le plus d’individus que possible. Tour a tour, elle nous explique les caractères des princ et des princesses, le roi, la reine, les ducs et les douchesses… En lisant cette roman nous pouvons avoir une vue complete de la vie à la Cour au temps d’Henri II. Mais ce qu’est la plus grande caracteristique de cet œuvre est la finesse. Nous le voyons dans les description,dans les narration, a l’exposition des situations, des scènes…nous les voyons dans les dialogues, a faits et paroles des protagonistes et le plus important, nous le voyons dans les pensées très secrètes de nos héros. Le roman décrit avec beaucoup d’attention les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses effets sur leur comportement et la lutte de la princesse pour ne pas trahir les préceptes maternels. Mademoiselle de Chartres, jeune fille de seize ans élevée par sa mère selon de rigoureuses règles de morale, paraît pour la première fois au Louvre. « Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. »3 Elle est très jeune, vertueuse et elle sait son place dans cette société, mais sa beauté joue la rôle le plus importante de sa vie. Le prince de Clèves, ébloui par sa 2 The Project Gutenberg EBook of La princesse de Clèves, by Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, page 2. 3 The Project Gutenberg EBook of La princesse de Clèves, by Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, page 2. 4 beauté, la demande en mariage. Sa mère Mme de Chartres hesitait un peu d’accepter cette offerte parce qu’elle s’attendait à quelqu’une meilleure. Après tout, quand la mère a donné son consentement, mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison. Elle dit tout de suite qu’elle n’a aucun sentimments particuliers pour de Clèves jeune, mais elle va faire comme sa mère dit. Quoique ce jeune homme aime mademoiselle de Chartres profondement, elle confesse sincerement qu’elle ne sent pour lui qu’un grand respect. « Ce qui troublait sa joie, était la crainte de ne lui être pas agréable, et il eut préfère le bonheur uploads/Litterature/ la-preciosite-et-madame-de-la-fayette.pdf

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