Le soleil tapait fort. Les maisons que l’on voyait s’étendre à l’horizon avaien

Le soleil tapait fort. Les maisons que l’on voyait s’étendre à l’horizon avaient toutes des volets clos. Les plantes des jardins pendaient misérablement au sol, malgré les efforts de leur propriétaire pour les maintenir en vie. Le chemin de traverse semblait sans vie. A cette période de l’année, l’allée devait grouiller de monde. Des sorciers et sorcières par milliers devaient se rendre dans les boutiques magiques afin d’y acheter les fournitures scolaires à leurs garnements en âge d’aller au collège Poudlard. Mais en ce mois de juillet, il n’y avait pas foule. Il faisait une telle chaleur que les gérants avaient exceptionnellement fermé leurs devantures. Ma soeur était déjà en train de râler. Nous étions seuls à cheminer au milieu des vitrines qui exposaient fièrement leurs articles. On y trouvait de tout : des objets divers et variés tels que des plumes, des capes, des accessoires de Quidditch (le sport des sorciers), le nouveau balai dernier cri etc… -Moi qui pensait que je pouvais aller acheter des ingrédients pour ma potion ! mira était en 5e année. c'est une opportunité énorme à laquelle je fais face en m'inscrivant à cette prestigieuse école et majestueuse écoleinterdits en classe. J’adorais le voir penché au-dessus de son chaudron, avec son air concentré et ses rides qui apparaissaient au coin de ses yeux. Ma mère n’aimait pas trop ces activités mais ne disait rien tant que je ne touchais à rien. Mais je n’écoutais jamais, j’étais l’assistant personnel de mon frère. Mon père nous enseignait parfois des sortilèges mineurs. Au début, cela nous faisait rire, mais maintenant que le ministère de la magie s’en était mêlé, il avait arrêté. Il n’arrêtait pas de répéter que lorsque je serais à Poudlard, j’entrerais à Serpentard comme le reste de ma famille. Il disait que là-bas, ces sortilèges me seront utiles. Depuis, je n’avais qu’une hâte, c’était de recevoir ma lettre. -Viens, on rentre. Me dit-elle. Je l’ai suivi, docilement. J’observais avec attention les vitrines. J’avais hâte de revenir pour acheter mes fournitures. Je lorgnais encore sur le splendide balai de course du magasin de Quidditch mais mon frère m’attrapa le bras pour que j’avance plus vite. Mon père nous attendait dans l’allée des Embrumes. Les boutiques n’étaient pas fermées dans cette partie du chemin de traverse et il en avait profité pour acheter des choses et d’autres, pour lui. Il nous tendit les bras et nous nous étions agrippés à lui avant qu’il ne transplane. À peine étaient-on rentrés, quelques minutes plus tard, que ma mère se précipitait vers moi. -Blake ! Un hibou vient d’arriver. Ça doit être ta lettre. -Ouais ! Merci maman, je vais voir ! Je courus dans la cuisine, excité comme une puce. Le hibou attendait patiemment sur le rebord de la fenêtre. Je pris la lettre de sa patte et dégagea l’oiseau d’un mouvement de la main. Il hulula de protestation et pris son envol sans me jeter un regard. Il était écrit : À Mr Blake Keynes 17 Drury Lane Flagley-le-Haut Je me dépêchais d’ouvrir l’enveloppe, brisant le sceau de cire de Poudlard au passage. La lettre indiquait que j’étais admis à Poudlard, précisait la date de la rentrée ainsi que le matériel scolaire nécessaire. Il était également précisé que les boutiques du chemin de traverse ré-ouvriraient au mois d’août. Je ne pus m’empêcher de crier de joie. Ma mère vint me rejoindre dans la cuisine et ne put se retenir de me prendre dans ses bras. -Tu es un grand garçon maintenant. Je suis si fière de toi ! -On ira acheter mes affaires ? -Oui bien sûr, il te faut une vraie baguette de sorcier maintenant ! -Ouais cool ! Et je pourrais avoir un balai ? Et un équipement de Quidditch ? -Mon chéri, tu n’as pas besoin de ça. Les premières années ne sont pas autorisées à posséder de telles choses. -Mais j’en voudrais bien moi ! -L’année prochaine, si tu es pris dans l’équipe de ta maison. Elle me lâcha et je montai à l’étage en courant, un peu dégouté, serrant ma lettre dans ma main. J’entrouvris la porte de la chambre d’Isaiah. Il était plongé dans la lecture de la Gazette du Sorcier. -Isaiah ! Isaiah ! m’écriai-je. -Qu’est-ce que tu veux morveux ? -J’ai eus ma lettre ! Je vais aller à Poudlard ! -C’est bien. Tu vas me ficher la paix maintenant ? Essaye de cacher un peu ta joie. -Tu n’es même pas content pour moi ? -Je serais content quand je serais plus obligé d’y aller. Je n’apprends pas ce qui m’intéresse. Alors à ta place, je sauterais pas de joie, tu verras que ce n’est pas si bien que ça. -C’est pas vrai, c’est la meilleure école du monde et je vais apprendre à me servir de la magie ! Je redescendis les marches de l’escaliers, quatre à quatre, et déboula dans la cuisine. Le repas se préparait tout seul, un balai était en train de nettoyer le sol et notre elfe de maison se chargeait de ranger la vaisselle qui sortait du lavabo, propre. Ma mère était assise à la table, lisant un vieux numéro de sorcière hebdo. -Maman, Isaiah m’a dit qu’on n’apprend rien à Poudlard. Elle reposa sa revue avec force sur la table. -Mais si mon chéri, tu verras c’est merveilleux. Je sais que tu rêves de faire de la magie depuis longtemps. Eh bien voilà, tu vas pouvoir apprendre maintenant ! Et les cours sont très bien, n’écoutes pas ton frère. Nous irons acheter tes fournitures ensemble en août. On passera même chez Florian Fortarôme si tu veux ! Rassuré, je lui fis un câlin. J’allais étudier dans le meilleur collège d’Angleterre ! J’allais apprendre à faire de la magie et à confectionner des potions, ainsi qu’apprendre des tas de choses sur l’histoire des sorciers ! Ragaillardi, je fis une croix sur le calendrier. Plus qu’un mois et demi avant de commencer ma nouvelle vie ! uploads/Litterature/ tedr.pdf

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