Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Ménestrel (Paris. 1
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Le Ménestrel (Paris. 1833) Le Ménestrel (Paris. 1833). 1889/05/05-1889/05/11. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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(Les Bureaux, 2 bis, rue Vivienne) (Les manuscrits doivent être adressés franco au journal, et, publiés ou non, ils ne sont pas rendus aux auteurs.) MUSIQUE ET THÉÂTRES HENRI HEUGEL, Directeur SOMMAIRE-TEXTE I. Histoire de la seconde salle Favart (13e article), ALBERT SOUBIES et CHARLES MALHERBE. — II. Semaine théâtrale: I Puritani, de Bellini, à l'Opéra-Italien, ARTHUR POUGIN. —III. La musique à l'Exposition universelle, CHARLES DARCOURS. . — TV. Correspondance de Belgique, L. SOLVAT. — V. Nouvelles diverses, concerts et nécrologie. MUSIQUE DE CHANT Nos abonnés à lamusique de CHANT recevront, avec le numéro de ce jour : ALERTE, MIGNONNE! nouvelle mélodie de J.-B. WEKEBXIN, poésie de DHUGUET. — Suivra immédiatement : Charmant ruisseau, nouvelle mélodie de ALBERT RENAUD, poésie de STÉPHAN BORDÈSE. PIANO Nous publierons dimanche prochain, pour nos abonnés à la musique de PIANO: Aubade, de L.-O. GOMETTANT, transcription pour piano de A. DE GREEF. — Suivra immédiatement: Deux valses mignonnes, de Mme MARIE JAEIA. HISTOIRE DE LA SECONDE SALLE FAVART PAR Albert SOUBIES et Charles MALHERBE CHAPITRE IV L'ANNÉE 1841. (Suite.) En résumé, il ne fallut rien moins que la réussite de-cette reprise pour assurer les recettes de 1841, car la fin de l'année pouvait être désastreuse. Les trois nouveautés du dernier tri- mestre échouèrent piteusement. D'abord, le 26 octobre, la Main de fer ou un Mariage secret, opéra-comique en trois actes, paroles de Scribe et de Leuven, musique d'Adolphe Adam. L'auteur du Chalet traversait alors une période critique et ne parvenait pas à ressaisir la fortune, à la salle Favart, du moins. Moins heureuse encore que la Rose de Péronne, la Main de fer, répétée d'abord sous le nom du •Secret, n'obtint que cinq représentations! Puis, le 1er décembre, la Jeunesse de Charles-Quint, opéra- comique en deux actes, paroles de Mélesville et Duveyrier, musique de Montfort. Cette pièce s'appelait primitivement 'le Coup d'épéé. « Puisse-t-on ne pas avoir à ajouter dans l'eau! » écrivitun journaliste pendant les répétitions. On changea le titre, par crainte peut-être, et le fâcheux pronostic ne se réalisa pas. La partition était digne d'estime, si le poème stait faible, et, défendue par les interprètes comme Mocker, Couderc et Mlle Révilly, la pièce fut; en somme, favorable- ment accueillie. Enfin, le 14 décembre, Mademoiselle de Mérange (et non de Méranges),opéra-comique en un acte, paroles de de Leuven et Brunswick, musique d'Henri Potier. La donnée du livret se peut rappeler en deux mots. Il s'agissait d'un seigneur de la cour, tombant dans le piège que sa galanterie lui faisait tendre; car, marié, par ordre du roi, à une femme dont il avait songé d'abord à faire sa maîtresse, il finissait par se laisser prendre à ses charmes et par l'aimer en honnête homme. Cette idée gracieuse et piquante avait inspiré au compositeur quelques mélodies simples sans doute, mais agréables, et propres à faire bien augurer de son talent, car c'était son oeuvre de début. Ainsi finit l'année 1841, avec 790,124 fr. 95 c. de recettes, ou plus exactement 773,603 fr. 95 c, à cause de deux repré- sentations à bénéfice ayant produit 16,521 francs. Les repré- sentations avaient été au nombre de 356, produisant une moyenne de 2,219 fr. 53 c. En somme, les résultats pécuniaires ne laissaient pas que d'être assez avantageux pour M. Crosnier, qui restait seul directeur, son associé M. Cerfbeer l'ayant quitté au mois d'août. Les résultats artistiques pouvaient également passer pour satisfaisants, puisqu'ils donnaient les chiffres suivants : Nouveautés, 11 ouvrages, dont 3 en 3 actes, 2 en 2 actes, et 6 en 1 acte. Total, 19 actes. Reprises, 8 ouvrages, dont 4 en 3 actes, 1 en 2 actes, et 3 en 1 acte. Total, 17 actes. Répertoire, 19 ouvrages, dont 2 en 4 actes, 8 en 3 actes, 1 en 2 actes, et 8 en un acte. Total, 43 actes. 38 ouvrages et 79 actes, voilà comment se résume ce bilan théâtral. Parmi les oeuvres nouvelles, une seule devait se maintenir au répertoire. Mais c'est assez pour que l'année ne soit pas jugée mauvaise, et qu'en l'honneur de la pièce jouée le plus souvent, c'est-à-dire 81 fois en dix mois, on la puisse appeler l'année des Diamants de la Couronne. CHAPITRE V L'ANNÉE 1842. Peut-être l'importance des développements donnés aux pré- cédents chapitres a-t-elle'effrayé le lecteur. Quelques mots suffiront pour le rassurer. Dans une étude comme la nôtre, il faut évidemment pré- senter avec quelques détails ou du moins souligner du trait le plus typique, les hommes et les choses que nous rencon- trons pour la première fois, c'est-à-dire les oeuvres nouvelles, les auteurs et les artistes nouveaux; cette partie du travail ne saurait donc guère diminuer par la suite. Mais il n'en est pas 138 LE MENESTREL de même des reprises et des pièces du répertoire. Certes, nous voulons les signaler toutes de manière que, plus tard, une table analytique rédigée avec soin donne non seulement un résumé au jour le jour de l'histoire de la seconde salle Favart, mais encore une sorte d'encyclopédie de l'histoire de l'Opéra-Comique. On conçoit toutefois que, les documents ne pouvant se renouveler sans cesse, la réapparition continuelle des mêmes ouvrages aboutira de plus en plus à de simples mentions sans commentaires. Les remarques générales, consi- dérations historiques, théories esthétiques se trouvent un peu dans le même cas ; une fois développées, elles ne se reproduiront plus. Enfin, les premières années d'existence de la salle Favart sont mieux connues du lecteur que les sui- vantes, par deux raisons sur lesquelles il serait bien inutile d'insister, vu leur évidence ; la première est l'éloignement relatif d'une période dont les témoins disparaissent de jour en jour, la seconde est, comme nous l'avons indiqué, l'absence ou du moins la rareté des documents permettant de reconstituer exactement la vie théâtrale de cette époque. Cette parenthèse fermée, nous reprenons notre récit où nous l'avions interrompu, soit au 1er janvier 1842. Pendant les premiers j.ours de cette année, le théâtre borna ses spectacles à une quinzaine de pièces dont nous avons parlé déjà et qui composaient son répertoire; ainsi: Le 1er janvier, Mademoiselle de Mérange, qui disparaît définiti- vement après 11 représentations ; les Deux Voleurs, qui, plus heureux, sont joués 36 fois dans cette même année, sans que leur carrière soit encore terminée, et Richard Coeur de Lion, le plus grand succès de l'année, puisqu'il atteint le chiffre de 85 représentations. Le 2, les Diamants de la Couronne et Jean de Paris, avec 12 représentations pour le premier de ces ouvrages et 23 pour le second. Le 3, les Travestissements, 8 représentations et le Chalet, 18 représentations. Le 4, Joconde, 26 représentations, et la Dame blanche, 33 représentations. Le 7, le Panier fleuri, 21 représentations. Le 8, Frère et mari, 12 uploads/Litterature/ le-menestrel-journal-de-bpt6k56212712.pdf
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- Publié le Fev 25, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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